Randonnée Pic du midi d’Ossau 2884m

Mythique sommet en forme de dent, l’Ossau attire tous les regards depuis la plaine, un sommet que vous n’oublierez pas . . .

  • Déniv: +1400m – (4h15+3h45)= 8h00 – 15 km Niv: Montagnard
  • La montée au refuge: +400m/-100m – 1h15 – 4km
  • Ascension depuis le refuge et retour à la voiture: +1000m/-1300m – (3h00+3h45)= 6h45 – 11km  
  • Date: 25.06.2005 – Vallée d’Ossau – Départ: cabane de l’Araille (1720m)

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La Vallée d’Ossau (Culture et Mémoire)

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Difficultés:

  • Sans être très difficile pour ceux qui ont le niveau Montagnard, trois cheminées vous barrent le chemin. Par conséquent l’itinéraire s’adresse exclusivement aux randonneurs expérimentés.
  • Matériel: Casque, Baudrier, assureur et mousquetons avec 50 à 60m de corde. Pour la descente, il est recommandé fortement de descendre en rappel les 2 cheminées avec un nœud autobloquant (PRUSIK ou MACHARD), sécurité avant tout !
  • Pour ceux qui montent sans corde, n’oubliez pas que l’Ossau est souvent bâché à cause de sa situation géographique, vous pouvez comme nous, grimper par beau temps et avec de bonnes prévisions météorologiques et descendre sous le crachin ou une pluie fine avec les conséquences que vous pouvez deviner.
  • Attention à la 1re cheminée: La plus délicate, surtout sur la fin où il n’y a plus de barreau depuis déjà quelques années (Niveau escalade: III+ avec un Pas de 5a sur la dalle finale qui est bien lisse, si je dois refaire ce sommet une 8em fois, je contournerai cette cheminée par la droite pour ne plus galérer et risquer une glissade lorsque vous êtes en tête de cordée.
La suite du Topo . . . . . . . . . .

Départ depuis la cabane de l’Araille (1720m) à 1km de la frontière espagnole du col du Pourtalet.

Partis à 7h00 de Pau, nous arrivons à la cabane de l’Araille vers 8h00, devant nous à droite on aperçoit le sommet du pic d’Ossau qui culmine à 2884m d’altitude, 7 km et 1421m de dénivelé, à gauche le pic de Peyreget (2487m).

Nous démarrons la randonnée à 8h15, direction le col de soum de Pombie (2129m).

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Au col de soum de Pombie à 2129m.

On atteint ce col après 50mn de marche depuis le parking sous le col du Pourtalet, le col du Pourtalet (1794m) borne frontière 310) se remarque d’ailleurs au fond au bout de la route, mais ce sont surtout les hauts sommets de la chaîne qui se distinguent le plus. La Collarada (2886m), Peña Telera (2764m), Anayet (2559m), Anéou (2364m) … plus que les noms, la vue se suffit à elle-même!

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Le pic du midi d’Ossau se dévoile enfin.

C’est la face Est qui apparaît ici. Des voies d’escalade sont empruntées par des alpinistes que vous apercevrez peut-être en vous rendant sur place. La pointe du petit pic du midi d’Ossau à 2807m se distingue nettement à gauche.

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Le lac et le refuge de Pombie à 2031m (1h10 du départ).

Il a été érigé dans sa première version par le CAF de Tarbes en 1929, à l’origine il fut construit sur les plans analogues au deuxième refuge d’Arrémoulit (au pied du Palas), aujourd’hui son aspect ressemble à celui du refuge de la brèche de Roland.

Lorsqu’on se trouve au refuge de Pombie le pic du midi d’Ossau présente sa face la plus sévère, très propice à l’escalade.

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Des Isards non loin du refuge.

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Une marmotte.

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La vue depuis le refuge de Pombie (2032m) sur le sentier qui mène au col de Suzon.

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Avant de rejoindre le col de Suzon, il faut traverser la grande Raillère de Pombie pour atteindre le col.

Un peu pénible à traverser, mais c’est très court !

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L’arrivée au Col de Suzon (2127m).

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L’accès à la première cheminée à la base de la paroi se fait très facilement par la crête. Il faut compter un petit quart d’heure. On remarque évidemment que pour la suite les choses vont se gâter…

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On distingue que les abords du sommet vers le haut de l’image, la première cheminée qui défend l’accès se trouve dès la base des premières parties rocheuses, la seconde passe entre deux zones ombragées, alors que le couloir sous le Portillon se situe dans la partie rouge qui repart subitement sur la gauche.

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Depuis le col, compter 10 à 15 petites minutes pour accéder à la 1re cheminée.

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La cheminée numéro 1.

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Haute de 15m, elle est assez redressée et offre des prises correctes.

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Si vous n’avez pas l’habitude d’escalader, je vous conseille de vous encorder qui plus est à la descente, en effet une ou 2 prises sont assez espacées et peuvent vous poser problème pour le retour. Un casque est utile surtout si la foule est au rendez-vous (c’est souvent le cas,  sauf si vous êtes un lève tôt ou couche tard, mais attention dans ce cas au risque d’orage).

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Pour terminer, un barreau est là pour vous aider dans la partie finale.

C’était bien pratique pour les petits gabarits, malheureusement depuis plusieurs années, il n’y est plus !

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La cheminée numéro 2.

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Haute de 20m, je la trouve légèrement moins impressionnante à la montée que la numéro 1.

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Elle offre différentes voies pour gravir ainsi que des prises bien plus nombreuses, je n’y ai pas remarqué de barreau, une fois de plus,  l’encordement est de rigueur si vous avez le vertige sinon pas de problème.

Procédez lentement sans vous affoler. Il y a toujours un endroit où prendre appui avec les pieds et les mains, certaines personnes utilisent la faille comme sur cette photo, nous avons préféré les bonnes prises sur la droite. De plus cette entaille est assez incommode pour les pieds.

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La cheminée numéro 2 dans sa partie de droite.

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Les prises sont assez nombreuses, sauf peut-être au début ou il faut passer du début de la faille vers la partie de droite,  mais comme vous le voyez, j’ai le sourire, donc tout va bien

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Panorama vers la plaine après le passage de la deuxième cheminée.

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La sente est bien marquée pour accéder à la troisième cheminée.

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Couloir du Pourtillon Cheminée n°3.

Nous sommes ici dans la dernière difficulté après la cheminée numéro 1 et la cheminée numéro 2 dans le passage plus long à négocier, mais plus facile.

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Il s’agit d’un couloir assez redressé. Pas de problème pour les prises si vous passez sur sa partie droite. Vers le haut et à gauche, la fameuse croix ou signal du portillon. Une corde n’est pas nécessaire ici sauf pour les âmes sensibles, au retour soyez prudents et prenez votre temps.

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Panorama depuis le haut de la cheminée avec la croix de Fer qu’il ne faudra surtout pas manquer au retour !

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Depuis la croix de Fer, la montée du Rein de Pombie.

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Rein de Pombie qui est constitué essentiellement de pierraille.

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C’est plus la fatigue qui me fait grimacer que la difficulté de ce passage.

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Le pic du Peyreget (2487m).

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Vue plongeante sur le lac et le refuge de Pombie (800m plus bas !)

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Avant d’atteindre le sommet, nous allons faire un petit tour à la pointe de France.

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Vue plongeante sur le lac de Bious-Artigues (1500m plus bas !)

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Antoine, mon compagnon de randonnée, fait la pause !

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Vue vertigineuse sur le lac de Bious-Artigues (1422m).

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Photo pour immortaliser l’instant !

Éperon de la Pointe de France.

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Le barrage de Bious-Artigues.

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Vue sur la crête terminale du pic du midi d’Ossau. Bien qu’elle soit acérée et entourée d’impressionnants précipices, elle ne présente aucune difficulté.

Le sommet est bien entendu marqué par un cairn.

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Bienvenue sur le toit du Béarn et des Pyrénées Atlantiques !

En réalité,  le premier sommet du Béarn est le Palas, culminant à 2974m (10km vers l’Est), mais beaucoup moins connu que notre célèbre Jean-Pierre.

Camera-Panorama-Automatique

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Sortez vos Couteaux et vos fourchettes, car l’altitude ouvre l’appétit !

Après 4 heures d’efforts (3h depuis le refuge de Pombie), nous avons bien mérité notre casse-croûte.

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Panorama vers le Sud.

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Zoom sur les sommets espagnols et le pic d’Aspe (2645m).

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Panorama sur la vallée d’Ossau.

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Les lacs d’Ayous, merveille de la nature !

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Panorama vers l’Espagne et le col frontière du Pourtalet (1794m).

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Un vautour à quelques mètres de nous.

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Il ne semble pas être dérangé par notre présence.

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Vue plongeante sur le beau vallon de Bious.

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Le refuge d’Ayous et le lac Gentau (1980m).

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Vue plongeante sur le lac et le refuge de Pombie.

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Panorama sur le tour des lacs d’Ayous.

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Retour par le même itinéraire que la montée.

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La descente du Rein de Pombie pour rejoindre la croix de fer ou appelé aussi signal du portillon.

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Croix ou signal du portillon à 2635m.

Repère à ne pas manquer pour la descente, car elle marque le départ vers le couloir qui auparavant vous aura permis d’accéder ici. Vous l’apercevrez également à la montée en arrivant au milieu de ce fameux couloir.

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Si vous prenez votre temps, en cherchant les bons passages, vous n’aurez pas besoin de vous retourner pour descendre ce couloir.

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Vue sur le col de Suzon et le pic Saoubiste (2261m) Compter 10 à 15mn pour rejoindre la deuxième cheminée.

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Cheminée N° 2 Procédez lentement sans vous affoler.

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Il y a toujours un endroit où prendre appui avec les pieds et les mains.

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S’il y a du monde, ne prenez pas de risque, descendre en rappel en attendant son tour.

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Dernière difficulté de la journée.

Barreaux pour vous aider dans la partie du haut (très utile pour les personnes de taille moyenne)

Le barreau du haut n’est plus là depuis 2010, ce qui rend la tâche un peu plus ardue ! ! !

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Elle n’est pas impressionnante comme les deux autres.

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Mais comme c’est la dernière difficulté de la journée et que les prises sont peu nombreuses, restez vigilant.

Encore une fois, je vous conseille de descendre en rappel et n’oubliez pas votre Machard ou prussik.

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Depuis le col de Suzon, rejoindre le refuge de Pombie.

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Lac et le refuge de Pombie (2031m) 2h depuis le sommet du Pic d’Ossau.

Compter encore 1h00 pour le retour à la cabane de l’Araille (1720m).

Temps de la randonnée: 6h30 – arrêts: 1h45 – total: 8h00 pour 1421m de dénivelé.

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Les différentes montées au sommet du Pic du Midi d’Ossau:

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