Randonnée Pic du Palas (2974m) par l’arête des géodésiens

Pic du Palas (2974m) par l’arête des Géodésiens et retour par la cheminée Ledormeur.

  • Déniv: +1850m – (5h30+4h30)= 10h00 – 18 km Niv: Montagnard
  • Date: le 08.09.2017 – Vallée d’Ossau – Départ: Caillou de Soques (1390m)

Dans cette belle région du Sud-Ouest, le Palas est grand et beau sommet, le plus haut des Pyrénées-Atlantiques avec une vue grandiose à couper le souffle depuis le sommet. Sans être techniquement difficile pour des montagnards aguerris (Niv d’escalade II+PD) ce sommet n’est pas à la portée du simple randonneur, il est l’un des rares dont la voie normale ne soit pas à la portée de tous les randonneurs.
Les +1850m de dénivelé pour une distance aller/retour de 18km font que cette course est longue (10h sans les pauses) et qu’il est préférable de dormir au refuge d’Arrémoulit où vous serez très bien reçu par Rozenn et Eric (les gardiens du refuge).

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Me concernant, cela faisait 10 ans depuis mon accident que je voulais refaire cette ascension, non pas pour exorciser ce sommet mais surtout pour comprendre, une fois pour toute comment ai-je pu me retrouver dans une telle situation ?
Cet itinéraire en boucle se fait habituellement par la cheminée Ledormeur à la montée et par la crête des Géodésiens au retour, mais j’ai voulu le faire dans le sens inverse afin de me retrouver dans la même situation qu’il y a 10 ans !

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Aujourd’hui après avoir redescendu cette fameuse cheminée, je sais où et pourquoi j’ai commis cette erreur qui aurait pu me coûter la vie, lire la suite dans ce topo . . . . . . .

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Difficultés: Sans être très difficile techniquement, il ne faut surtout pas se tromper d’itinéraire au niveau de l’arête des Géodésiens et la cheminée Ledormeur sous peine de se retrouver très vite en situation délicate. Cotation globale: PD – Niveau escalade: II+. Longue course qu’il est conseillé de faire sur 2 jours avec une nuit au refuge d’Arrémoulit.

  • La crête des Géodésiens: Le niveau d’escalade ne dépasse pas le II+, itinéraire très bien cairné, le suivre scrupuleusement jusqu’au sommet. Le vide est présent tout le long de la crête avec quelques passages assez impressionnants.
  • La Cheminée Ledormeur: Cheminée très inclinée où le casque est obligatoire pour se protéger des éventuelles chutes de pierres. A la montée cette cheminée ne pose pas de problème c’est surtout à la descente, en effet après avoir descendu les 1/3 de la cheminée, celle-ci se sépare en deux et il faut prendre celle de gauche bien que le terrain vous invite à continuer tout droit, aujourd’hui et depuis mon accident, la fausse cheminée est signalée par une grosse croix rouge mais par temps de brouillard vous risquez de ne pas la voir et de continuer tout droit, Attention: cette fausse cheminée se termine par un toboggan de la mort !
  • Le passage d’Orteig: Il demande de rester attentif, mais si vous avez prévu de faire l’ascension du Palas, c’est que vous êtes montagnard et que vous avez les compétences nécessaires pour faire cette longue course et donc le passage d’Orteig n’est qu’une formalité pour vous.
La suite du Topo . . . . . . . . . .

Départ caillou de Soques (1390m) au niveau de la départemental D934 menant au col du Pourtalet.

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Randonnée faite avec Bernard.

Après 30 minutes de marche dans la forêt, nous remontons le long vallon d’Arrious (Est).

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L’arrivée à la cabane de berger d’Arrious (1865m) 1 heure depuis le départ.

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Depuis la cabane, le sentier poursuit son ascension en lacets vers l’Est (rive droite) jusqu’au col d’Arrious.

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L’arrivée au col d’Arrious (2259m).

2h00 depuis notre départ (+900m de dénivelé pour 4,7km de distance).

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Depuis le col d’Arrious qu’il ne faut pas franchir, suivre le sentier à droite partant vers le Sud-Est jusqu’au lac.

(5 petites minutes suffisent pour aller voir ce joli lac)

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Magnifique petit lac d’Arrious avec en fond d’écran le Pic d’Arriel (2824m) et le petit (2683m).

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Nous partons vers l’Est en laissant en contrebas sur notre droite le lac d’Arrious.

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Début du passage d’Orteig.

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La vue sur le lac d’Artouste depuis le passage d’Orteig.

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Ce passage à flanc commence par une légère descente et se poursuit par une montée raide mais sécurisée par un câble tout le long. Il n’y a pas de difficulté, mais ce court passage est impressionnant et demande de rester attentif.

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Après le passage d’Orteig, le sentier qui est bien cairné ondule ensuite dans un terrain granitique

pour atteindre une croupe d’où l’on découvre l’immense massif du Palas (2974m).

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L’itinéraire du Pic du Palas par la voie des Géodésiens, c’est pour demain.

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La vue sur le refuge d’Arrémoulit où nous allons passer la nuit.

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Refuge d’Arrémoulit (2295m) 2h45 depuis caillou de Soques.

Le Panorama à 360° depuis le refuge:  . . . . . Lien des photos de nuit au refuge

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Le refuge d’Arrémoulit est situé au pied de la face nord-ouest du Palas dans un magnifique site lacustre au cœur du Parc national des Pyrénées. Il est depuis des années très bien tenu et toujours aussi accueillant malgré l’éloignement.

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Après une bonne nuit passée sous la tente marabout installée à l’extérieur, lever de soleil sur les lacs d’Arrémoulit.

Contourner le lac par sa gauche jusqu’à la jonction des 2 cols.

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Vers 2280m nous laissons à droite le sentier montant au col d’Arrémoulit et poursuivons jusqu’à la bifurcation du lac du Palas (2360m) Nord-Est.

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La vue derrière nous sur les cols du Palas et d’Arrémoulit.

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L’itinéraire est très bien cairné.

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Les lacs d’Arrémoulit, magnifique.

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altitude: 2360m. Laisser ensuite l’itinéraire de droite monter au col du Palas en direction de l’Est pour contourner le lac du Palas par sa gauche tout en s’élevant vers le Nord.

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L’Ossau (2884m) se dévoile au loin avec le Lurien sur notre droite..

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Le Lurien (2826m) avec le lac d’Artouste (1989m).

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Nous montons Nord-N.E à la base des murailles du Palas, dans la pierraille.

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Le terrain a changé de décors et laisse place à un chaos de blocs granitiques dans un monde sauvage de toute beauté.

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Tranquillité assurée pour ce début de randonnée.

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Pas étonnant dans ce silence, d’apercevoir un jeune Isard à environ 50m de nous.

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Intrigué et surpris de nous voir !

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Il rejoint très vite sa petite famille au loin (environ 100m).

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Même à 100m de distance, ils gardent toujours un œil sur nous !

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Retour à la randonnée.

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Nous poursuivons notre progression en suivant les cairns en direction du Nord-N.E.

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Vers 2620m, on passe un petit laquet, à la base d’une vaste cuvette au Nord du Palas.

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Après le petit laquet vers 2650m,

nous laissons les cairns sur notre droite et continuons vers l’Est pour aller à la brèche des Géodésiens.

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Il n’est pas nécessaire de venir jusqu’ici

mais nous n’y reviendrons pas tous les jours, alors tant qu’à faire autant venir voir cette brèche.

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Brèche des Géodésiens (2780m)

2h depuis le refuge d’Arrémoulit et 4h45 depuis caillou de Soques.

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Le Panorama depuis la brèche:

J’avais prévu de faire l’ascension du Pic d’Artouste (2780m) qui est dans le prolongement de la crête,

mais après réflexion, faire le Palas c’est déjà très bien.

Pic de Néouvielle (3091m)

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Les Lacs de Batcrabère (2200m).

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Panorama vers le Nord-Ouest.

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Le lac d’Artouste (1989m).

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Mariano sur un petit promontoire non loin de la brèche des Géodésiens.

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Depuis la brèche des Géodésiens,

grimper vers le Sud-Ouest en visant le ressaut qu’il faut contourner par sa droite.

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L’itinéraire jusqu’au sommet:

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A partir d’ici, légèrement au-dessus de la brèche des Géodésiens,

l’itinéraire ne comporte pas de difficulté, il suffit de suivre les nombreux cairns qui se rejoignent à une brèche vers 2860m (Sud-Ouest).

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On voit bien au loin le ressaut qu’il faudra contourner par la droite mais avant ça,

 il faut rejoindre le fil de crête du versant Nord du Palas.

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A partir d’ici le paysage devient super beau !

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Vue sur l’itinéraire de montée depuis le pic du Palas.

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Altitude 2860m.

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A partir d’ici, les choses deviennent plus sérieuses ! ! !

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Inutile de vous expliquer l’itinéraire exact, ce serait trop compliqué, le mieux c’est de suivre les cairns.

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Le parcours évident, bien cairné, s’élève sur le fil et contourne un important ressaut par la droite.

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A flanc d’abord,

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à l’horizontale.

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Bernard.

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Puis en montée assez raide vers la brèche.

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L’ambiance est prenante avec au loin le pic du Midi d’ossau et ses 2884m d’altitude.

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La montée à la petite brèche se fait tranquillement en suivant les cairns bien disposés.

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La petite brèche avec à gauche le ressaut que nous venons de contourner.

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Vers l’Ouest.

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L’Ossau et ses trois cheminées.

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Bernard à proximité de la petite brèche.

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Coucou !

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Ambiance assurée, y a du gaz !

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Les derniers mètres pour atteindre la petite brèche.

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Bernard au niveau de la petite brèche (2925m).

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La vue sur le massif du Balaïtous (3144m).

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Dans ce monde minéral, 2 petites fleurs ont trouvé leur place !

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Bernard à la petite brèche (2925m) avec derrière lui, le ressaut que nous venons de contourner.

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A partir d’ici, l’on peut voir au loin la cime du Palas.

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Pour y accéder, il faut reprendre pied sur l’arête aérienne.

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Avec quelques pas d’escalade facile Niv: II+ sauf ici dans les premiers mètres (Niv: III)

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Mariano et Bernard photographiés au loin par Matthieu depuis la cime du Palas.

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A mon tour de photographier Matthieu, voir Ici

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Nous retrouvons l’arête, aérienne mais avec du bon rocher.

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Mariano

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Vers l’Est avec les lacs de Batcrabère et le refuge de Larribet.

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Rien de difficile (Niv: II).

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Mariano sur la crête des Géodésiens.

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L’arête devient horizontale avec quelques à-pics à franchir.

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Bernard sur l’arête des Géodésiens.

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Les 100 derniers mètres sont proches de l’horizontale.

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L’arrivée au sommet.

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Matthieu et son copain qui sont montés au Pic du Palas en partant ce matin de bonne heure.

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Mariano et Bernard au sommet du Palas (2974m)

2h45 depuis le refuge d’Arrémoulit et 5h30 (sans les pauses) depuis le départ du caillou de Soques.

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Un petit coucou à nos amis espagnols qui ont passés la nuit comme nous au refuge d’Arrémoulit.

Il sont montés par la cheminée Ledormeur (compter 2h15 depuis le refuge).

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Deux autres espagnols venant de Bilbao étaient également avec nous sur la cime.

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Le lac d’Artouste (1989m).

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Le petit train d’Artouste arrive en gare.

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Matthieu et son copain repartent vers le caillou de Soques par la voie des Géodésiens.

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J’en ai fait des sommets depuis 10 ans !

mais il faut reconnaître que celui-ci, a un panorama vraiment exceptionnel par temps clair (cliquer sur la caméra).

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Il n y a pas de mots pour décrire cette beauté !

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Les lacs d’Arriel.

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Les lacs d’Arrémoulit (2260m) avec au même moment un Vautour fauve qui passe.

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Le refuge d’Arrémoulit (2265m) 700m plus bas.

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Le Balaïtous (3144m) et sa grande Diagonale.

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Las Frondella (3071m).

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Lac Gourg Glacé (2404m) ou appelé aussi Ibón Chelau par les espagnols.

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Quelle vue ! ! !

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Casse-croûte avec nos deux amis espagnols de Bilbao.

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Un Bondrée apivore (Pernis apivorus).

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Les lacs d’Arrémoulit.

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Mariano et Bernard au sommet du Palas (2974m).

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Toujours le sourire !

je l’aurai certainement moins au retour au niveau de la cheminée Ledormeur.

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10 ans après, pas vraiment d’appréhension,

il est vrai que depuis ces années, j’ai gagné en expérience et pris beaucoup de confiance, mais malgré ça, je respecte la montagne qui finit toujours par l’emporter.

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Après 1 heure au sommet, c’est l’heure de rentrer.

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Et là, l’émotion commence à m’envahir !

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Cette descente pour rejoindre le début de la cheminée Ledormeur est très raide !

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je ne m’en souviens même pas, comme si elle avait été effacée de ma mémoire ?

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Il faut être prudent sans oublier de mettre son casque.

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La vue elle est toujours fantastique !

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Nos amis espagnols sont devant.

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Nous avons gardé nos bâtons à la main mais finalement ils nous gênent plus qu’autre chose.

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La descente est bien cairnée jusqu’à la cheminée Ledormeur.

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Et toujours cette vue exceptionnelle !

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Après 15 minutes, le terrain devient beaucoup moins pentu.

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Les espagnols arrivent au niveau de la cheminée Ledormeur.

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C’est parti pour eux.

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Voilà le moment que j’attendais depuis maintenant 10 ans (Début de la cheminée Ledormeur) 2815m.

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Oui, c’est par là ! ! !

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Jusque là, pas de problème c’est bien par ici que j’étais descendu.

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C’est parti pour Bernard.

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Après seulement une quarantaine de mètres, la cheminée se divise en deux.

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La même photo quelques instants avant l’accident en 2007,

il n y a pas de croix ni ce cairn à gauche pour vous signaler le changement de direction.

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Je comprends maintenant mon erreur, mais honnêtement ce n’est pas là que je l’ai commise,  car 2 personnes sur trois seraient parties tout droit comme moi, d’ailleurs ce n’est pas pour rien que cette cheminée a fait tant de morts !

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Oui, interdiction d’aller plus loin.

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Aujourd’hui, il y a même un cairn à gauche pour vous indiquer que la cheminée continue à gauche.

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Pour info: il y a un spit dans le rocher côté gauche pour poser une main courante ou descendre en rappel.

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Cette fois-ci nous restons sur la bonne cheminée.

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Le balaïtous vu depuis la cheminée Ledormeur.

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Les 2/3 de la cheminée Ledormeur que l’on voit ici, le 1/3 restant est à droite.

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Mariano dans la cheminée Ledormeur.

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Rien de bien difficile, il y a des marches presque tout le long de la cheminée.

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Au pied de cette cheminée, 10 ans après, je me suis rendu compte que si je n’avais pas utilisé la corde, je serais à coup sûr mort car le bas de la fausse cheminée est vertical, un vrai toboggan ! ! !

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La seule erreur que j’ai faite pour moi, et elle est grossière, c’est d’avoir descendu avec ma corde sans baudrier et sans assurage (reverso ou un 8), une folie qu’en j’y pense et lorsque je vois sur cette photo où j’ai atterri après avoir serré la corde entre mes mains sur 12m sans pouvoir freiner ma descente, ça fait vraiment peur ! ! ! Oui je pense le dire aujourd’hui, je suis un miraculé

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La fin de la fausse cheminée, il n’y en a pas, c’est tout droit !

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Après toutes ses émotions, retour à la randonnée.

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Même si les difficultés sont derrière nous, il ne faut pas relâcher sa vigilance.

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Vers 2600m, suivre l’itinéraire entre le Port de Lavedan et le col du Palas (Sud-Ouest).

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Il faut viser le pin et ne pas se laisser attirer par les cairns qui se trouvent un peu plus bas sur notre gauche.

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Arbre de Pin.

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Traversée du pierrier.

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L’arrivée au col du Palas (2517m) 1h30 depuis le sommet du Palas.

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La vue depuis le col du Palas vers l’Ouest en direction de l’Ossau et du Lurien.

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Petite pause au col du Palas.

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La vue sur le massif du Balaïtous (3144m).

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L’itinéraire de montée, beaucoup plus facile que l’arête des Géodésiens.

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Depuis le col, descendre le vallon caillouteux jusqu’au refuge d’Arrémoulit.

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Petit laquet.

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L’arrivée aux lacs d’Arrémoulit (2260m).

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Refuge d’Arrémoulit (2265m) 30 minutes depuis le col du Palas et 2h depuis le sommet du Palas.

Compter entre 4h30 et 5h00 pour faire la boucle depuis le refuge.

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Après une petite pause au refuge pour nous désaltérer, retour à la voiture (compter 2h30).

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Le passage d’Orteig.

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Le lac d’Artouste (1989m) avec les différents itinéraires possibles.

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Le lac d’Arrious.

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Col d’Arrious.

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Retour dans le vallon d’Arrious.

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Elles sont trop mimi ces marmottes !

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Retour dans le bois.

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Retour caillou de Soques, 2h depuis le refuge et 4h30 depuis le sommet du Palas.

Un grand merci à Bernard pour m’avoir accompagné durant ces 2 jours.

Un retour pour comprendre et non pas pour oublier mais simplement pour exorciser une question lancinante : comment ai-je pu me retrouver dans cette situation ?

Après cette randonnée,  je sais maintenant l’erreur que j’ai commise, car depuis 10 ans tout se brouillait un peu dans ma tête sans vraiment savoir exactement ce qui s’était passé. Le site topopyrenees a vu le jour à la suite de cet accident justement pour donner un maximum de renseignements afin que ce genre d’accident ne se produise plus. Un simple waypoint sur une trace Gps, un croisement sur une photo avec son altitude et son orientation, tous ces petits détails sont très importants et peuvent vous éviter le pire, c’est ce que j’ai voulu faire au début de mon aventure sur le web, et je dois dire que je suis assez fier du résultat. Sans le savoir vraiment, je sais au fond de moi que des vies ont été sauvées !

Alors certes, je me suis fait quelques ennemis avec mon site, des gens qui ne regardent que leur intérêts, des profiteurs et qui ne supportent pas d’être dans l’ombre, les réseaux sociaux et la jalousie des gens ont fait que j’ai eu quelques soucis avec certaines personnes qui n’en valent vraiment pas la peine. J’ai même reçu un commentaire un jour sur la randonnée du Palas qui disait:

Auteur : aeoc (IP : 90.60.156.233, AToulouse-653-1-357-233.w90-60.abo.wanadoo.fr)
Commentaire :
C’est les brûlures aux mains qui vous empêchent d’écrire correctement en français ?

Voir la photo  Je vous rassure, ça ne concerne qu’une infime minorité de cons que j’ai côtoyés de loin ou de près durant ces dernières années et pour qui, je leur réponds tout simplement, qu’ils aillent au diable, ils se reconnaîtront ! ! !

La Vidéo

44 réponses
« Anciens commentairesCommentaires récents »
  1. Marie G. dit :

    Mariano,
    Super 👍🏼
    J’ai regardé ta belle performance avec ton ami…au Pic du Palas.💪
    Impressionnante cette fausse cheminée…je comprends mieux, ton accident.🥶😱
    Ça y est tu as conjuré le mauvais sort …!
    Tu l’as fait 💪👍🏼🥂 BRAVO l’ami
    Très jolie vidéo pour finaliser l’histoire et pour le reportage photos, rien à dire c’est la perfection absolue 🙏😍
    Magniiiiifique 👍🏼🥰

    Répondre
  2. Chambert Michel dit :

    Cher Mariano, je me rends compte maintenant de l’émotion que j’eu à franchir le passage d’Orteig entièrement recouvert par la neige et la glace tout comme la face! Sacs bien lourds, avec matériel et cordes pour s’amuser dans le piton Von Martin au Palas ( la joie de l’escalade, la cheminée Ledormeur sans problème, avec une pensée pour son découvreur) et aussi une pensée un peu plus sombre pour le retour par ce satané passage, avec la neige ramollie par un soleil bien présent… pas de main courante à cette époque, je commençais ma carrière de pyrénéiste, j’avais 53 ans, plus de temps à perdre, les 3000 me tendais les bras, mais pas de jaloux, quant on a du coeur, on pense aux petits, les 1000, les 2000, les couloirs, les arêtes, les faces, tout ce qui peu rappeler les grands anciens, ceux qui savaient raconter une course, nous faire participer à leurs émotions, à leurs peurs, leurs dangers, leurs joies, les drames, du vie d’artistes, d’équilibristes, de poètes ou d’écrivains parfois. Passions d’hommes et de femmes, Marcheurs infatigables, mieux vaut ne point connaitre leurs temps d’alors, les générations de marcheurs/ grimpeurs d’aujourd’hui, en auraient les « jambes coupées! » Une fois de plus, merci cher Mariano pour toutes ces photos, ces écrits! Mon Mariano à moi ( Luis ) m’enchantait par ses vocalises, tu nous enchantes par tes odes aux Pyrénées, et elles te le rendent bien. Amicalement. Michel de Boé d’Agen.

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  3. moustrou dit :

    c’est vrai que le panorama est sublime depuis le sommet…j’ai fait par deux fois ce sommet depuis le refuge larribet et depuis le caillou de soques (seul à éviter par temps nuageux j’ai failli emprunté un mauvais chemin entre la cheminée et le col en redescendant!!!) sur une journée .j’ai juste trouvé une petite difficulté dans la cheminée pour un petit gabarit court sur patte comme moi (1,70 m).en tout cas je pense que cela a été une grande émotion pour vous de remonter la haut.Ce sommet est un indispensable pour tout randonneur expérimenté pour profiter de ce panorama unique.

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  4. Jerome SARRAMEA dit :

    Le commentaire suivant : « Alors certes, je me suis fait quelques ennemis avec mon site, des gens qui ne regardent que leur intérêts, des profiteurs et qui ne supportent pas d’être dans l’ombre » me paraît maladroit. Il laisse penser que votre démarche est justement guidée par la volonté d’être dans la lumière (par opposition à l’ombre) alors que ce n’est certainement pas le cas.

    Répondre
  5. JOAQUIN ASCASO dit :

    Mariano: He disfrutado como siempre contemplando los paisajes que tus fotografías tan bien recogen y he leido con atención el relato de tu primer encuentro con el Palas y los difíciles momentos que viviste. Me alegro que te hayas reencontrado con el pico y ,en cierto modo, contigo mismo. Espero, como muchos otros, que sigas adelante.Saludos.

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  6. Pierre-Alain dit :

    Bonjour,

    Après avoir découvert votre premier récit d’ascension du Palas il y a 6 ans, j’ai juste dévoré ce nouveau topo remarquablement bien expliqué. Félicitation pour votre site ; Grâce à lui j’ai effectué avec succès des randonnées que je n’aurais pas entrepris à la simple lecture d’un topo des quelques lignes (Pics d’Enfer, Pic d’Ariel…)
    Merci et bonne continuation!

    Répondre
  7. Brigitte R. dit :

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos deux récits, celui de 2007 et celui de 2017 car il m’est arrivé il y a quelques années l’aventure qui est arrivée à de nombreuses personnes voulant tenter l’ascension du Palas. Je ne pars qu’exceptionnellement seule en montagne car celle-ci m’a toujours fait peur. Je la pratique cependant depuis 30 ans assidûment. Donc, la première fois que j’ai voulu faire le Palas, c’est dans le cadre d’un club avec un accompagnateur qui prétendait connaitre parfaitement le Palas pour l’avoir fait de nombreuses fois. En fait, il s’est trompé de cheminée et nous avons eu toutes les peines du monde à trouver le bon chemin. Nous n’avons pas eu d’accident heureusement, mais je suis rentrée de cette randonnée en gardant un très mauvais souvenir de l’ascension de ce sommet. Ne voulant pas rester sur cet échec, j’ai voulu retourner au Palas l’année suivante dans d’autres conditions. Cette fois-ci, c’est le G.H.M Aragües qui nous a conduit au sommet sans aucun problème en montant par l’arrête des Géodésiens et en redescendant par la brèche Ledormeur. J’en garde maintenant un merveilleux souvenir, mais il est évident qu’il faut être extrêmement prudent pour s’y aventurer et être très sûre de la personne qui vous y accompagne.

    Répondre
  8. Xavi dit :

    Bonjour Mariano,
    Tout d’abord, j’aimerais te féliciter pour ce travail faramineux sur les Pyrénées. Quoi qu’on en dise, ton site représente de vraies archives et un bien inestimable pour les Pyrénées. Je veux bien comprendre que certains, expérimentés, pensent que voir trop d’images gache un peu la découverte, mais comme tu le précises bien, pour des randonneurs débutants, c’est un excellent point d’appui. Quant à moi, j’ai beau être « expérimenté », je pioche très régulièrement de belles idées de balades sur ton site.
    Pour revenir au Palas, félicitations d’être revenu sur tes pas et les origines du site. C’est en quelque sorte, un retour sur un voyage initiatique. En y réfléchissant, je pense qu’une belle erreur faite il y a 10 ans est de ne pas avoir regarder précisément l’itinéraire derrière toi à l’aller puisque tu étais en aller/retour. C’est un conseil que je donne à tous, même sur de petites randos, il faut vraiment, sur des embranchements ou des passages en rochers et abruptes tels que cette cheminée, bien photographier mentalement le passage pour le retour.
    Amicalement,
    Xavi

    Répondre
  9. JUAN RAMON ANTUÑA VERDES dit :

    Mariano, tus magnificos reportajes son como una enciclopedia y te sigo dando las gracias por publicarlos.
    Me puedes decir si en la fotografía en la cual se ve el refugio de Larribet el collado que se ve entre dos picos a la izquierda es
    el Col de La Lie.

    Répondre
  10. JUAN RAMON ANTUÑA VERDES dit :

    Mariano, como siempre tus reportajes son como una enciclopedia y te felicito por tu magnifico trabajo.

    Me puedes decir si en la fotografía en la cual se ve el refugio de Larribel el collado que hay a la izquierda entre dos picos es

    el Col de La Lie.

    Un saludo

    Répondre
  11. Commarrieu Francis dit :

    La photo du vautour fauve avec le lac d’Arrémoulit en arrière-plan est ma préférée. Tu devrais la sélectionner si tu publies un jour une anthologie.

    A l’attention de tes détracteurs, peut-être à ceux qui publient justement :
    des phrases (correctement rédigées, sans faute de syntaxe, ou d’orthographe, car les maisons d’édition paient des gens pour la relecture) afin de décrire un relief, un passage précis, ça n’est pas mal bien sûr. Merci aux rédacteurs des guides de randonnée, que je continue à consulter avant chaque sortie.
    Mais ces mots à partir d’une photographie adaptée, accompagnées de petits dessins, c’est tellement plus efficace !
    En 2011au retour des Pics d’Enfer sur la face sud-ouest, alors que nous étions montés par l’autre versant : sans les traces GPS de Mariano, espacées tous les 30 mètres à peine, alors qu’on ne distinguait vraiment pas le passage, où donc ce faux sentier sur la gauche nous aurait-il menés ?..
    En 2015 à hauteur du Mur (toujours si mal nommé ) Passet sur le trajet de la Munia : merci Mariano pour certaines de tes photographies, que j’avais pu reproduire sur une feuille, et utiliser lors de la montée…

    Francis.

    Répondre
  12. Matthieu dit :

    Un grand merci pour ce superbe voyage et ce nouveau topo très bien détaillé. Grâce à vous et à votre site, je peux régulièrement partir en montagne avec un maximum de sécurité et en préparant au mieux mes sorties. Un site indispensable et qui doit perdurer 🙂 !

    Répondre
  13. Judith dit :

    Bonjour Mariano,

    Voila c’est fait ! J’espère que 10 ans après le mauvais souvenir que t’a laissé le Palas a été surplanté par un bon ! Un palais, ça se mérite… T’en as parcouru du chemin depuis ce temps, et nous avec toi grâce à tes heures et heures passées en montagne et surtout, moins drôle, devant ton écran. Merci de ce superbe reportage et bravo à toi et Bernard ! Vous êtes des ‘géodésiens’ confirmés maintenant :).
    Bises,
    Judith

    Répondre
  14. meunier yves dit :

    Yves Meunier
    Bravo Mariano je profite de ces belles photos pour te féliciter,j’avais dit avant les vacances que ton site me permettait de prévoir depuis Cauterets de belles sorties, c’est choses faites, pas de temps perdu,pas d’hesitation.
    je connaissais presque le chemin mais que c’était beau .
    Bonnes chances Mariano et continue de nous émerveiller,bravo pour le Palas
    Yves.

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  15. jean-louis dit :

    Bravo pour cet excellent diaporama digne d’un grand professionnel!!!! Vous nous faites à chaque fois réver!!!Continuez et n’apportez aucune attention aux critiques. tout le monde vous aime bien!!!

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  16. FRANCOISE Hypo dit :

    Merci Mr MARIANO pour nous faire vivre toutes ces belles randonnées.
    Félicitations pour avoir eu le courage d’y retourner.
    Bien sur vos photos sont toujours aussi belles.
    Merci et continuez de nous faire rêver.
    Amitiés.
    Françoise Hypo

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  17. Erns dit :

    Buen peso se ha quitado usted del medio señor Mariano. Hace años cuando hice el Palas, al documentarme leí su reportaje, estremecedor. Gracias a él bajamos siempre pegados a la izquierda en la chimenea, evitando  » el tobogán de la muerte », mil gracias. Me alegro que haya despojado a este demonio realizando esta magnifica ascensión. Mi enhorabuena y un saludo desde Madrid.

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