Galerie animalière et florale de la Faja de las Flores

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Les plus belles photos animalières et Florales de la sortie à la Faja de la Flores (La vire des fleurs)

Date: le 01.06.2022 – Aragon (Espagne) – Départ: La Pradera (1320m)

Galerie Photos . . . . . . . . . .

Avant de rejoindre Torla pour y passer la nuit,

petit arrêt sur la route de Formigal pour y voir les Sabots de Vénus.

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Une des plus belles orchidées de France, la plus rare certainement, c’est le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus). Une des plus belles par ses couleurs, sa taille imposante et sa forme. Pour la décrire de façon naïve, c’est celle qui ressemble le plus à l’orchidée tropicale type à laquelle on pense quand on parle d’orchidée.

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Cette orchidée sauvage a bien failli disparaître, victime de son succès, arrachée ou coupée pour être ramenée dans les jardins ou de simples bouquets.

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On peut observer la plante, la photographier, la filmer mais c’est indispensable de respecter les règles suivantes pour que les générations à venir puissent en profiter:

  • Ne pas arracher les fleurs, les fruits ni d’autres parties de la plante
  • Ne pas sortir du chemin indiqué par les gardes pour éviter de marcher sur les jeunes pousses

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Dans tous les cas, un gardien du parc national des Pyrénées espagnol est là 24 sur 24h pour vous surveiller !

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Il ne reste aujourd’hui que quelques stations en France (2 à ma connaissance dans les Pyrénées).

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Vous vous en douterez donc,

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elle est intégralement protégée par la loi Française, classée Annexe 2 de la Directive Habitats-Faune-Flore.

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Ancolie vulgaire

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Asphodèle Subalpine

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Un champ d’Asphodèle.

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Myosotis Sylvatica et Méconopsis pavot de galles.

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Globulaire Cordifolia.

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L’anémone à fleur de narcisse.

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Primevère vraie

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La Gentiane de Koch

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La Gentiane Printanière

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Androsace velue

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Globulaire rampante.

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Le lotier des Alpes et la Gentiane de Koch.

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Bugle pyramidale

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Edelweiss que je n’ai pas trouvé cette fois-ci contrairement à juin 2009.

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Edelweiss

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Géranium argenté ou cendré.

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Aster des Alpes

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La Grassette

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La Saxifraga Longifolia non fleurie !

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La Galerie Animalière (Les rapaces)

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Le plus beau rapace à mes yeux: Le Gypaète Barbu

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A l’image du milieu montagnard, surprenant et grandiose, le Gypaète barbu déploie ses 3 mètres d’envergure au dessus de certaines de nos vallées pyrénéennes. Considéré comme le rapace le plus grand d’Europe avec le vautour moine, ce maillon ultime du cycle de la vie constitue une espèce phare de la biodiversité pyrénéenne.

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Des Pyrénées orientales au Pays Basque, certains noms de cols et de sommets (Ugatze, Cap arrouy, Trencalos…) ainsi que des restes fossiles de plus de 250 000 ans attestent de sa présence millénaire sur l’ensemble de la chaîne.

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Dernier maillon de la chaîne alimentaire, le Gypaète est un charognard exclusif, c’est-à-dire qu’il se nourrit d’animaux morts, principalement les carcasses d’Ongulés sauvages (bouquetins…) et domestiques (moutons…). Ces animaux sont morts soit de cause naturelle (vieillesse…) ou accidentelle (avalanche…). La présence du Gypaète barbu dépend donc fortement de la présence et de la variation des carcasses.

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Il joue ainsi le rôle de nettoyeur de la nature : il prévient ainsi le développement de maladies, casse le cycle de certains parasites et contribue à limiter la pollution des ressources en eau. Mais, à ce titre, il est également plus sensible aux contaminants et polluants qui s’accumulent tout le long de la chaine alimentaire.

Le Gypaète s’envole en plein été de son site de naissance à l’âge de 4 mois environ. Il restera aux côtés de ses parents pour peaufiner les techniques de vol, de recherche de nourriture et de cassage d’os. Au début de l’automne, le jeune Gypaète est alors chassé du territoire par ses parents qui vont entamer une nouvelle saison de reproduction.

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Le vautour fauve

Son crâne recouvert d’un duvet blanc est prolongé par un cou étroit et long d’où émerge une collerette de plumes hérissées blanches et duveteuses. Le bec puissant de couleur corne est pâle, les yeux jaunes. L’ensemble de la poitrine et du ventre fauve contraste harmonieusement avec le dos et le croupion chamois-brun. Les rémiges et les plumes de la queue courte et carrée adoptent une coloration brun-foncé noir. Le dessous est recouvert de stries brunes. Le vautour fauve fréquente les paysages ouverts avec falaises et dénivelés importants. Ceci correspond à ce que l’on pourrait appeler région de moyenne montagne. Il apprécie les climats chauds et ensoleillés, aussi peut-on fréquemment l’observer sur les corniches, les rebords des failles et dans les cavernes des massifs.

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Taille : 95 à 105 cm – Envergure : 255-280 cm – Poids : F: 8000-11000 g; M: 7500-10500g

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Les Ongulés de montagne

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Les ongulés forment une division traditionnelle des mammifères placentaires. Bon nombre de ces espèces possèdent un ou plusieurs sabots à l’extrémité de leurs membres. Le sabot est alors une formation cornée (telle que l’ongle chez les primates) très développée, et qui enveloppe le ou les doigts reposant sur le sol lors de la marche.

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L’Isard

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Il fait partie du même genre Rupicapra que le chamois des Alpes (Rupicapra rupicapra), plus lourd d’une dizaine de kilogrammes. Il en diffère aussi par un pelage d’été plus roux et un pelage d’hiver plus clair agrémenté d’un collier de poils noirs au niveau du cou. Les cornes forment un crochet plus ouvert (souvent > 45°) que celui du chamois.

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Cet animal a été très chassé jusque dans les années 1960 et a failli disparaître, mais il a pu être sauvé grâce à la création du parc national des Pyrénées. L’isard est aujourd’hui un animal commun des Pyrénées ; il est même abondant dans les zones protégées.

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Il se déplace par hardes souvent sous la conduite d’une femelle. Les mâles isolés ou en groupes se rassemblent en octobre et en novembre, à l’époque du rut, qui provoque une activité menant certains d’entre eux au seuil de l’épuisement.

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Le petit cabri naît à la fin du printemps,

en juin et devient une des proies préférées de l’aigle royal. Au bout d’un an, on le nomme éterle ou éterlou.

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Les isards se reconnaissent à leur robe plutôt sombre en hiver qui devient couleur « chamois » en été. Le mâle, plus massif, le cou plus large et les cornes plus courbes, se distingue des femelles. L’un des régulateurs les plus importants de la population d’isards, en dehors de l’homme qui le chasse en limite des parcs, est le froid hivernal.

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Les Isards sont protégés dans ce bel environnement du parc national d’Ordesa et Monte Perdido.

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 ils se laissent approcher jusqu’à 30m alors qu’ailleurs c’est 40 à 50m, voir beaucoup plus.

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Avec mon 300mm (équivalent à 450mm) à focale fixe, je n’ai pas trop de mal à les capturer dans le viseur.

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Il se laisse approcher mais pas trop quand même !

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Mes réglages: 300mm fixe – F8 – Temps d’exposition:1/1250 – Iso Auto.

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Les rongeurs

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Les rongeurs (Rodentia), ou Rodentiens, forment un ordre de mammifères placentaires. Ces animaux se caractérisent par leur unique paire d’incisives à croissance continue sur chacune de leurs mâchoires, qui leur servent à ronger leur nourriture, à creuser des galeries ou à se défendre.

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La Marmotte, dis-moi comment tu siffles . . .

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Le charmant écureuil terrestre, réimplanté dans les Pyrénées après la Seconde Guerre mondiale,

s’y est parfaitement acclimaté. Signe particulier : digère très mal le chocolat.

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La marmotte est restée absente des Pyrénées durant des milliers d’années, avant d’y être réintroduite.

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«La marmotte ne siffle pas dans les Pyrénées » : c’est ce que l’on prétendait dans les vallées bigourdanes et béarnaises, dans les années 1970, alors qu’elle y était beaucoup moins répandue qu’elle ne l’est aujourd’hui.

S’agissait-il d’une légende à… dormir debout ? Les estivants seraient eux-mêmes tentés de le penser, en descendant du petit train d’Artouste, les oreilles pleines du sifflement strident entendu tout au long de l’excursion.

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Deux sifflements distincts.

Car si la marmotte siffle pour le plus grand plaisir du montagnard, elle ne le fait pas pour le sien propre…

L’animal rondouillard, qui vit en petits groupes de dix-quinze individus, de façon socialement comparable aux loups, a deux types de sifflement.

Un seul sifflement long prévient ses congénères d’un péril immédiat : un chien en chasse, ou, plus intéressant pour le promeneur, un rapace. « C’est du reste pour nous un excellent moyen de pouvoir repérer un aigle », indique Étienne Farand.

Des sifflements répétés annoncent un danger moins pressent. Voire une « curiosité » – car les marmottes sont curieuses comme des concierges- s’annonçant dans le secteur. Dernier exemple, ces jours-ci, aux yeux et dans les oreilles d’un journaliste de « Sud-Ouest » : le passage d’un convoi de chevaux de randonnée, dans le secteur de Bious-Artigues (Ossau).

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Une aussi longue absence

La marmotte avait disparu des Pyrénées durant la dernière glaciation de Würm (-35 000 à -10 000 ans environ). Etienne Farand révèle qu’on en a retrouvé des fossiles datant de 200 000 à 300 000 ans en Sierra Nevada (Espagne).

L’épisode frisquet est antérieur à la pratique du pastoralisme. La mémoire humaine locale n’en a pas gardé la moindre trace, ni nos montagnes de vestiges. Dans la langue ancestrale, la « marmota » n’est qu’un foulard de coiffe jadis en usage dans les Landes. À l’exclusion de tout autre acception.

Toutefois, la « dormillouse », ainsi qu’elle est désignée dans les Alpes du Sud, inscrit la marmotte dans le lexique occitan, en lui donnant surtout un nom charmant.

Le petit ramoneur savoyard a fait de cet écureuil terrestre un animal domestique. Aujourd’hui, il l’est quasiment, dans les Alpes, aux abords des refuges. Spécifiquement herbivore, se nourrissant de légumineuses et de plantes à fleur – la marmotte a mis à mal le chardon des Alpes-, cela ne l’empêche pas d’être friand de tout ce qui se mange dans un sac à dos de montagnard.

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Fin de la galerie Animalière.

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Le lien du Topo avec les 145 photos de la boucle (Cliquer sur la photo ci-dessous).

14 réponses
  1. dupont dit :

    Bonjour Mariano,

    ça fait longtemps que je consulte votre site toutes les semaines qui est pour moi « La référence » en matière de topo et de photos magnifiques. Aujourd’hui encore cette galerie est exceptionnelle.
    Merci beaucoup pour ces beaux cadeaux.
    Au plaisir de se rencontrer la haut.

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  2. Joaquín dit :

    Mariano, magnífica colección de flora y fauna con tus buenas fotos. Nos haces un regalo a todos los que amamos la naturaleza.Saludos.

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  3. Lascaray Francine dit :

    Bonjour Mariano
    Pour votre superbe galerie florale et animalière :
    Merci, pour avoir fait en cette période, la Vire qui porte bien son nom avec toutes ses fleurs que vous nous présentez ; et merci pour toutes les informations utiles et enrichissantes de cette faune que l’on aime tant…. Sauf, quand on se fait grignoter le sac à dos par une marmotte, comme pour moi, lors de l’ascension finale du Gavizo-Cristail et mon frère par une hermine ou belette (sac laissé au col entre le Soum Blanc des Espécières et le Gabiet). Les animaux sont curieux et aiment bien profiter des bonnes choses comme nous !
    À bientôt Mariano
    Francine

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  4. Jean Pierre dit :

    Bonsoir Mariano, à quelques jours près, nous nous serions croisés surement ,nous partons en famille demain pour quelques jours
    dans ce magnifique secteur d’Ordessa avec quelques balades prévues en suivant tes traces !! En espérant que le beau temps soit de la partie .
    Bonne soirée et à bientôt .

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  5. Bloyer Georges dit :

    Encore une fois un témoignage comme tu sais les réussir . Pour ma part le quebrantahuesos est bien le plus bel oiseau de ces contrées avec l’aigle royal. Superbes restitutions . Merci !

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  6. Christelle dit :

    Bonsoir Mariano,

    Des photos magnifiques étoffées d’informations passionnantes sur la faune et la flore.
    Je découvre le sabot de Venus grâce à vous.
    Merci de ce partage.
    Belle soirée à vous
    Christelle

    Répondre
  7. HERB dit :

    Belles photos, qu’elles soient de fleurs ou d’animaux , bravo !
    La fleur au point d’interrogation, à côté de la gentiane de Koch, est ce que ça pourrait être du lotier corniculé ? simple supposition bien sûr !

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