Pico de la Zapatilla (2252m) Retour par le Gouffre de Tortiellas
Pico de la Zapatilla par la Via Ferrata et retour par le Gouffre de Tortiellas
- Déniv: +730m – (2h45+3h15)= 6h00 – 7 km Niv: Grimpeur
- Date: le 19.07.2019 – Espagne (Aragon) – Départ: Candanchú (1570m)
Une très belle course entre randonnée, via Ferrata, escalade (Niv: IV), spéléo et descente en rappel (4x30m). Adrénaline garantie, le tout dans un cadre enchanteur avec des vues splendides sur le massif d’Aspe et ses alentours.
La traduction de la Suela de la Zapatilla est la semelle d’une savate (ou d’une pantoufle), une attraction lorsque l’on visite le secteur de Candanchú. La descente dans le gouffre se fait dans l’obscurité en 3 rappels de 30m de hauteur, n’oubliez pas vos frontales !
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Attention: Ce parcours n’est pas difficile pour des grimpeurs ou des Montagnards aguerris mais potentiellement dangereux surtout dans le gouffre de Tortiellas. En effet, après le premier rappel d’une hauteur de 20/25m, il ne vous sera plus possible de continuer si le rappel suivant est défectueux. Le gouffre d’une hauteur de 100m environ est recouvert en hiver par la neige, et il est soumis à des changements brusques de températures, en conséquence il arrive que les relais sautent où se détériorent avec le temps. Il est donc très important d’avoir le matériel pour renforcer les ancrages ou au pire, de pouvoir remonter en cas de replis, ce qui n’est pas du tout évident pour des gens pas habitués à ce genre d’exercices qui est réservé exclusivement aux grimpeurs !
Je ne pourrai être tenu responsable des risques d’accidents encourus par les lecteurs utilisant cet itinéraire et décline toute responsabilité dans l’hypothèse d’un accident sur ce topo comme d’ailleurs sur tous les Topos et Itinéraires suggérés dans ce site web.
Difficultés:
- Dénivelé des difficultés:+450m/-190m (3h00).
- Itinéraire: Boucle avec descente en rappel: 1 rappel de 20/25m pour le Pic et 3 rappels entre 25m et 30m pour le Gouffre. (Corde de 60m).
- Cotation globale: PD+
- Engagement: III
- Cotation libre: 4a
- Attention: Après le sortie du gouffre, ne croyez pas que les difficultés sont pour autant terminées. Ne surtout pas se laisser aspirer par les sentes de droite qui descendent dans des éboulis très très raides pour rejoindre la piste en contrebas (Lapiaz + gravillons). La glissade est interdite sous peine de se faire très très mal, continuer à gauche en direction de l’Ouest jusqu’à rattraper la piste qui descend du col de Tortiellas.
- Si vous êtes en groupe et même si vous êtes un montagnard confirmé, il est préférable de ne pas dépasser les 4 personnes, les chutes de pierres dans le gouffre y sont fréquentes et au-delà de 4, c’est faire prendre des risques aux personnes qui vous accompagnent et c’est surtout à mon avis, faire preuve d’inconscience, un accident est vite arrivé !
Matériel: 60m de corde, le casque, la frontale, le matériel d’assurage (baudrier, descendeur, mousquetons, longe double avec absorbeur d’énergie, cordelette autobloquante, ect . . .), maillons rapides, sangles, dégaines et friends pour renforcer éventuellement les ancrages détériorés ou douteux dans le gouffre de Tortiellas !
Pour ceux qui ne font que la via Ferrata: Baudrier, casque, longe double avec absorbeur d’énergie (*), longe avec mousqueton pour se reposer si nécessaire, gants ou mitaines en cuir conseillés, chaussures de randonnée.
* Article et vidéo montrant la nécessité de s’assurer avec une longe spéciale pour Via-Ferrata avec absorbeur d’énergie: Lien
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Départ depuis le parking de la station de Ski de Candanchú (1570m).
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Sortie faite avec Jean-Luc.
Direction la base du tube de la Zapatilla, grimper en gros vers le Sud-Ouest.
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L’itinéraire est facile, il suffit de suivre à vue, en direction de la Zapatilla.
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La montée à l’Antécime de la Zapatilla.
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L’approche se fait sur une pente bien raide vers la fin.
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La vue derrière nous avec le Jean-Pierre (Pic d’Ossau) en toile de fond est magnifique.
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Le début du pierrier où il est préférable de rester à droite près de la paroi pour ne pas s’épuiser !
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L’arrivée au départ de la Via Ferrata (1890m) au pied du tube de la zapatilla comme il l’appelle ici.
(Compter 1h d’approche depuis le parking de Candanchú).
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La diagonale qu’il faut prendre (Nord-Ouest).
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C’est parti !
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La vue au loin sur l’entrée et la sortie du Gouffre de Tortiellas par où nous allons descendre pour le retour.
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Montée facile côté niveau: II
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L’arrivée au petit plateau.
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L’itinéraire contourne une barre rocheuse de Lapiaz.
Barre rocheuse qu’il est possible de gravir (Niv: IV et III) pour monter directement à la cheminée souterraine qui se trouve juste au-dessus.
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Nous avons cherché, sans vraiment trouver le départ de la voie.
Nous avons préféré contourner cette variante par la droite, la journée sera déjà assez longue comme ça.
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Cette variante à mon avis n’a pas un grand intérêt.
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Nous contournons par la droite (Cairn).
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Puis, nous remontons directement vers la cheminée souterraine.
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Pas vraiment difficile
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avec un passage de niveau III où se trouve 2 barreaux en fer pour vous aider.
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Jean-Luc dans la cheminée souterraine.
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La cheminée dans sa partie supérieure est équipée d’un rappel avec 20m de corde pour assurer les moins aguerris.
Pour infos: ce trou ne mène nul part, la sortie est à gauche.
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La sortie.
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Superbe vue derrière nous vers le Pic de Sesques et le Pic du Midi d’Ossau.
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A la sortie de la cheminée, il suffit d’accrocher sa longe de Via Ferrata au câble et de le suivre jusqu’au sommet.
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Le panorama tout au long de cette montée est vraiment superbe !
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2 randonneurs qui nous précédaient, nous ont envoyé quelques pierres sans crier derrière eux, pas très sympa ! ! !
Certaines personnes en montagne n’ont vraiment rien à foutre de ce qu’il y a derrière.
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Dans tous les cas, il vaut mieux avoir son casque sur la tête, c’est plus prudent !
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Vue plongeante sur Candanchú.
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Pour infos: contrairement aux Via-Ferrata où la pente est très inclinée,
ici les points d’ancrages sont très espacés (5 à 10 mètres) ce qui est bien car l’on a pas besoin de s’accrocher tous les 3m.
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L’arrivée à l’Antécime de la Zapatilla (2198m).
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Compter 2h00 depuis le parking de Candanchú.
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3 superbes panoramas avec photos:
Cliquer sur les étoiles animées rouges pour les liens et jaunes pour les photos.
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Pas d’Hélicoptère à l’horizon en direction de Pau,
pourtant aujourd’hui c’est le Tour de France avec un contre-la-montre et une victoire inattendue de Julian Alaphilippe.
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La vue vers le Pic d’Aspe est superbe mais un peu caché par le Pic de la Zapatilla.
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Pour y aller, suivre le fil de crête Sud-Ouest jusqu’à la brèche.
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Pour ceux qui n’ont pas prévu de corde, redescendre à gauche par la Via Ferrata.
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Pour les autres, suivre le fil de crête.
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Une brèche d’une dizaine de mètres fait barrage pour pouvoir continuer jusqu’au sommet.
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Un spit avec un maillon rapide est là pour un rappel côté versant Est.
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Rappel de 20/25m.
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Cotation niveau IV.
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La remontée se fait sans problème jusqu’au sommet.
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Sommet de la Zapatilla (2252m). Merci à Patrick de m’avoir conseillé de faire ce petit sommet,
vraiment top pour y casser la croûte et pour avoir une plus belle vue sur le Pic d’Aspe.
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Jean-Luc et Mariano.
2h45 depuis le départ (30 à 45 minutes depuis l’Antécime de la Zapatilla).
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Cliquer sur l’étoile animée du Pic de la Zapatilla pour voir le panorama depuis le Pic.
Mariano au sommet del Pico de la Zapatilla (2252m).
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Le Pic d’Aspe (2645m) dans toute sa splendeur !
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Vers le Gabedaille (2258m) et le Pic d’Anie (2504m) en arrière plan.
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Après 45 minutes de pauses pour casser la croûte, retour pour reprendre l’itinéraire de la via Ferrata.
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La vue sur l’entrée du Grouffre de Tortiellas, compter 1h30 pour s’y rendre.
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Oui, c’est bien par-là qu’il faut rentrer !
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Retour à la brèche.
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Faites attention pour rejoindre le rappel.
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Assurage.
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Jean-Luc.
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C’est parti pour moi, niveau escalade pas très dur (Niv: IV).
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A mon tour d’assurer Jean-Luc.
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L’itinéraire de la via Ferrata plonge à droite dans la pente (versant Est de la Zapatilla).
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La descente jusqu’au col du Tube (2148m).
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Sur la partie en herbe, le câble se transforme en chaîne.
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C’est ici que la Via Ferrata est la plus inclinée,
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soyez attentif et surtout rester bien assuré avec votre longe !
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Le col sans nom (2148m) ou col du Tube de la Zapatilla.
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Depuis le col, suivre le sentier descendant vers le Sud en faisant un grand virage de droite vers la gauche.
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La vue derrière nous sur la Via ferrata et le rappel que nous avons fait à gauche pour grimper au pic.
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Rappel de 20/25m pour l’accès au Pic de la Zapatilla (2252m).
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Ne restez pas trop à gauche, la pente est raide et avec des portions herbeuses. Il est préférable de descente à droite sur un sentier qui s’efface par moments.
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L’arrivée au col de Tortiellas (2000m).
Pour ceux qui ne sont pas aguerris et pas équipés, retour par les pistes à gauche jusqu’à la voiture.
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Pour les autres, monter au Port de Tortiellas en quelques minutes.
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Le trou du Gouffre est en vue !
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Faites très attention sur ce court passage en dévers jusqu’au trou.
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La glissade est interdite, restez vigilants !
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C’est dans ce genre de passage qu’il y a souvent des accidents.
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L’entrée du gouffre de Tortiellas, ça fait un peu flipper !
1h30 depuis le Pic de la Zapatilla et 1h00 depuis la crête (Antécime de la Zapatilla).
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On voudrait bien avancer pour voir jusqu’où ça descend . . . . . .
mais vaut mieux rester sage et deviner ce qu’il y a derrière, plutôt que d’avancer et prendre des risques !
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Bonne nouvelle, le premier relais est bon avec 2 spits équipés de maillons rapides.
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Informé par un copain que sur le deuxième relais dans le gouffre, il manquait un spit ! ! !
Jean-Luc descend en premier pour aller voir l’état du relais et remonter sur corde fixe les 20/25m à la vertical en cas de soucis.
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C’est parti pour Jean-Luc.
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Machard au-dessus du reverso en cas s’il fallait remonter avec une poignée Jumar.
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Jean-Luc va vérifier le deuxième relais qui est à 15m en prenant le couloir de gauche.
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Effectivement il manque bien 1 spit, l’autre qui était à côté pour faire la liaison a sauté !
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Mais bon, d’après Jean-Luc
qui a passé plus de temps dans les voies d’escalade que sur le plancher des vaches, le spit en place est bien solide.
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Pas rassurer mon ami Jean-Luc, il aurait préféré partir en deuxième pour vérifier mon équipement,
mais qu’il se rassure, je maîtrise sans problème le rappel.
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C’est parti pour ma pomme !
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Effectivement s’il fallait remonter en cas de souci sur le deuxième relais,
vaut mieux que ce soit un vrai grimpeur comme Jean-Luc qui maîtrise la technique de la remontée sur corde fixe avec une poignée Jumar.
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Vraiment ludique cette sortie en montagne.
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1er rappel d’effectué.
il fait exactement 18m de hauteur presque à la verticale du relais au sol.
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Compter plutôt 25m.
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Depuis la petite plateforme du 1er rappel, suivre le tunnel de gauche et non celui de droite.
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L’ancrage qui était à gauche a sauté !
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Le spit avec un maillon rapide surplace est bien solide et en plus le terrain derrière nous n’est pas très vertical, donc ça va !
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Par contre, c’est ici qu’il y a le plus de pierres et si vous êtes nombreux, attention ! ! !
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Même sans bouger, les petites pierres dévalent, alors imaginez s’il y a du monde au-dessus de vous !
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C’est parti pour Jean-Luc.
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A mon tour.
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Dans cette partie, j’ai essayé le machard (nœud autobloquant) au dessus de mon reverso.
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Honnêtement, je préfère faire le contraire (Machard sous mon reverso).
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Mais il est vrai que si il faut remonter sur corde fixe, l’autobloquant doit-être en haut et non en bas.
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Bref, pour moi qui fait très peu d’escalade, en-dessous ça me va très bien.
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Jean-Luc s’est arrêté un peu avant le 2em relais.
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Une sangle au milieu de la longueur du 2em rappel.
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Ne connaissant pas l’état du rappel suivant,
nous nous sommes refait un rappel depuis cette sangle mise à demeure.
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C’est reparti !
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Une partie où les fesses sont dans le vide !
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Ici aussi, les pierres ne demandent qu’à partir !
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C’est parti pour moi.
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Nous sommes presque dans l’obscurité,
heureusement que de nos jours les frontales sont ultra puissantes !
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Le 3em rappel (le quatrième pour nous) Le plus long avec une longueur de 30m.
1 spit en place avec un maillon rapide + un piton plus bas certainement enfoncé par un grimpeur mais pas relié.
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Bien que les rappels précédents ne nécessitaient pas 60m de corde, ce dernier par contre fait 30m de long, en plus il y a 2 parties sur 3/4m où vous serez les fesses dans le vide et pour moi, c’est peut-être ce rappel qui est le plus important, c’est pour ça que l’état de ce 3em relais est très important.
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J’ai laissé à demeure une de mes sangle
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que Jean-Luc a reliée pour avoir une sécurité supplémentaire en cas de rupture du 1er.
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Jean-Luc.
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Mariano dans le dernier rappel.
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La sortie.
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Jean-Luc au niveau de la sortie du Gouffre de Tortiellas.
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A la sortie du Gouffre faire très attention ! ! !
Ne pas suivre les sentes qui partent à droite et qui descendent directement dans les éboulis (très raide). Restez bien à gauche en direction de l’Ouest pour récupérer la piste qui descend du col de Tortiellas.
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Pour la suite, suivre les pistes.
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Vue derrière nous sur l’entrée et la sortie du Gouffre de Tortiellas, incroyable ce que la nature peut faire !
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Plusieurs pistes vous permettent de retrouver le parking, à gauche ou à droite, libre choix à vous.
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Voilà, retour au parking de Candanchú, heureux d’avoir passé une superbe journée avec Jean-Luc.
Nous nous sommes régalés tout le long de cette journée, un réel plaisir !
Merci à Jean-Luc pour avoir accepté de m’accompagner,
cette sortie était dans mes tablettes depuis déjà quelques années, c’est fait et bien fait !
Quelques précisions sur ce gouffre que je viens de descendre. Il est praticable en groupe, nous étions 6, mais je le déconseille aux débutants.
La première longueur fait environ 15m avec une bonne verticale. Arrivée propre et refuge à droite.
Il faut descendre prudemment sur gauche, un par un pour arriver au départ du second. Bien attendre que le précédent soit en bas du second rappel avant de faire avancer la personne suivante.
La seconde longueur de 30 m est constituée de ressauts avec peu de verticalité, c’est là que les pierres posent réellement problème. En bas de ce rappel il y a un refuge à droite.
La troisième longueur de 20 m, sans difficulté sort très vite du gouffre (10 m). S’éloigner de la sortie car l’étroiture à tendance à diriger les pierres dans l’axe de la descente.
J’ai effectué ce parcours plusieurs fois en y emmenant des clients. Contrairement à ce qui est dit, il est tout à fait possible d’y emmener plus de 4 personnes à condition que chaque équipier se mette à l’abri sur les
terrasses avant que le suivant ne descende en rappel. Par contre il est inconscient d’effectuer un rappel sur un seul point et de passer la corde directement dans une sangle sans utiliser un maillon rapide. Cela use la corde aussi bien que la sangle pour les groupes suivants.
Bonjour Mariano, il y a longtemps que je n’étais pas venu sur le site (toujours pas de message direct) un grand merci pour toutes ces belle randonnées et avec en plus de la belle escalade. Bonne continuation.
hum, danger danger…. il n’y a qu’en spéléo d’exploration que l’on descend sur 1 spit, étonnant que les copains espagnols qui y sont allés en 2018 n’aient pas doublé les amarrages. Prochaines fois sur une traversée de ce genre, prenez un chasse à spits et doublez ces amarrages avant qu’on voit ENCORE un accident spéléo !
Bravo à vous deux, Il faut avoir de l’expérience pour effectuer ce genre de parcours et avoir confiance en soi.
Amicalement.
Gilles
Voila du grand Mariano comme on aime, une sortie qui reste dans les mémoires, bravo à vous deux vous avez de la chance, ce n’est pas permis à tout le monde. C’est toujours magnifique.