Le Pic d’Aret avec ses 2935m, domine la vallée de Rioumajou, il possède un panorama très étendu avec une vue sur une soixantaine de sommets à plus de 3.000 !
Un secteur peu fréquenté et sauvage avec une pente qui ne faiblit pas durant toute l’ascension, vaut mieux avoir une bonne condition physique pour s’attaquer à ce beau et grand belvédère.
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Difficultés:
La principale difficulté en l’absence de neige est les 1660m de D+ à gravir en seulement 6,5km, autant vous dire qu’il est préférable d’avoir la forme, sinon vos cuisseaux vont très vite siffler !
La montée finale depuis le col de Sarrouès (2689m) ne comporte pas de difficultés particulières, si ce n’est vers la fin de l’ascension où il est préférable de basculer versant Est pour les 30 derniers mètres plutôt que de monter par la cheminée qui est un peu croulante !
Vous pouvez enchaîner si vous avez encore des forces, de grimper au Pic de Sarrouès (2826m) et revenir au lac par le Pas du Moudang (2618m), à mon avis, il n’y a pas trop d’intérêt surtout lorsque la visibilité est moyenne comme le jour de notre sortie (Rajouter 100m de D+). Depuis le col contourner le massif de Sarrouès par la droite en restant sur la même altitude (2680m) en direction de l’Ouest sur 500m puis grimper directement au sommet (Sud-S.E) revenir par la crête Nord-Ouest jusqu’au Pas du Moudang, puis le lac.
La piste n’est pas trop dégradée et vous pouvez monter jusqu’à 1275m d’altitude, même avec une voiture basse en allant doucement. Maintenant, vous pouvez démarrer depuis le village de Tramezaïgues, mais ça sera 300m de D+ à rajouter au 1660m !
La suite du Topo . . . . . . . . . .
Depuis la piste Forestière d’Artigues altitude 1275m, suivre la piste en direction du Sud-Ouest sur 250m.
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Après avoir parcouru les 250m de distance (vers 1293m),
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laisser la piste et prendre le sentier qui monte directement à droite de la barrière (Sud-S.O).
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Randonnée faite avec Françoise et Serge.
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Oui, ça monte bien raide !
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Les premiers 1000m de D+ vont se faire sur une distance de 4km !
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Nous sommes montés un peu vite dans la première heure (+500m/heure).
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Altitude 1620m (Françoise et Serge).
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La traversée du ruisseau de Lassas,
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pour continuer rive gauche, la rude montée dans ce vallon où l’on ne voit jamais la fin !
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Pas de difficulté si ce n’est de suivre l’itinéraire Sud-S.O jusqu’au lac de Sarrouès.
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Attention: à ne pas suivre la sente qui descend à gauche vers 1990m, soyez attentif !
Bien regarder les cairns sur la droite.
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Le passage de la petite barre rocheuse.
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La vue derrière nous avec une nébulosité dans l’atmosphère, la météo n’avait pas prévu ça !
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Le Pla d’Adet (1660m),
heureusement qu’avec Photoshop, j’arrive à supprimer une grande partie de ce voile nuageux !
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Point clé: 2425m (3h depuis le départ).
À partir d’ici, vous pouvez partir sur la gauche comme nous l’avons fait à la montée, alors certes vous ferez moins de distance mais le terrain est un peu chaotique et la sente s’efface par moments.
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Je pense qu’il est plus facile et beaucoup moins fatiguant de grimper au col en passant par le lac de Sarrouès. C’est ce que Serge a fait, étant un peu limite aujourd’hui, il a préféré marcher à son rythme jusqu’au col et voir ensuite pour la partie finale.
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Le col est en vu !
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Les sommets au loin commencent à apparaître . . . . . .
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comme ici, avec le Pic du Midi de Bigorre (2872m).
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Compter 50 minutes pour monter au col depuis la bifurcation des 2 itinéraires de montée à 2425m.
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Col Sarrouès (2689m) 3h50 depuis le départ.
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La vue au loin côté Nord-Ouest.
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Ne croyez pas que la vue est géniale aujourd’hui !
il y a un voile nuageux qui rend les photos fades et sans profondeur !
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Heureusement que je traite toutes mes photos sur Photoshop, alors oui ça me prend énormément de temps,
mais avec la magie de Photoshop, on peut enlever ce voile et faire ressortir le ciel bleu !
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Côté Est, les 3.000 que j’ai gravis il y a quelques années:
Le Lustou (3023m) en solo et les 3 sommets du Batoua/Culfreta (3034m) avec Fred.
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La partie finale n’est pas dure et je dois même dire que je m’attendais à souffrir, mais non ! beaucoup plus facile que la rude montée depuis ce matin. Nous avons mis 40 minutes pour faire les 250m de dénivelé qui nous restaient à faire.
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En prenant de la hauteur, la vue se dégage sur les nombreux sommets des alentours.
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Pic Long (3192m) et Néouvielle (3091m) avec la vue sur la station de Piau-Engaly.
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L’itinéraire suit une sente dans la pierraille sans trop s’éloigner du fil de crête.
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Serge est arrivé au col.
Il fera une tentative mais sans succès, il n’a pas voulu se mettre dans le rouge !
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Pour terminer l’ascension, il y a deux choix possibles:
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Soit prendre la cheminée d’une quarantaine de mètres ou basculer sur le versant Est.
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Il est plus facile de faire comme nous l’avons fait, basculer dans l’autre versant pour terminer l’ascension.
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Le sommet est juste derrière.
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Françoise sur les derniers mètres de l’ascension.
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Françoise et Mariano au sommet du Pic d’Aret (2.935m) avec une grosse pensée pour Serge qui est resté au col.
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2 Panoramas dont un annoté, cliquer sur la vignette ci-dessous:
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Panorama de l’Arbizon au Cagire.
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Fanfan.
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La vue sur les 3.000 du G-Quayrat au Pic Eriste.
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On ne voyait pas le sommet de l’Aneto,
mais après un petit passage par Photoshop, il apparait comme par magie !
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Du Mont Perdu (3355m) au Pic Long (3192m).
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Les crêtes de Troumouse avec le sommet de la Munia (3133m) complètement à gauche.
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Zoom sur le Mont Perdu (3355m).
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Et pour terminer ce tour d’horizon:
le panorama du Vignemale (3298m) au Pic du Midi de Bigorre (2872m).
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Le grand cairn sommital du Pic d’Aret (2935m).
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Pour le retour,
soit descendre par la cheminée ou revenir par le même itinéraire qu’à l’aller.
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L’espagnol de Pampelune qui était au sommet avec nous, est parti depuis Tramezaïgues (+2000m), bravo à lui !
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La cheminée sans l’avoir descendu parait inconfortable, alors que par où nous sommes passés, aucun problème (Niv: II).
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Nous avons mis 20 minutes pour rejoindre le col et notre ami Serge.
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Françoise et Serge au col.
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Françoise, Serge et Mariano au col de Sarrouès (2.689m) le 11 Juillet 2023.
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Après une petite pause au col, retour par le lac de Sarrouès.
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Lac de Sarrouès (2530m).
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La vue derrière nous sur ce beau sommet qui se mérite vraiment !
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Retour dans le vallon par le même itinéraire qu’à la montée.
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Beaucoup de fleurs sur l’itinéraire comme ici un bel Iris.
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La traversée du ruisseau de ce matin.
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La descente dans la forêt, beaucoup plus facile à descendre qu’à monter !
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Retour à la voiture.
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Cette randonnée se mérite !
Merci à Françoise et à Serge pour votre bonne humeur.
J’ai proposé à Serge de revenir dans ce secteur pour grimper ensemble ce beau sommet avec cette fois-ci, un bivouac au niveau du lac, pour répartir les efforts sur 2 jours, j’espère que tu vas m’appeler mon poulet pour nous retrouver Ici avec Françoise.
Bonjour Mariano
C’est bien de mettre à l’honneur ce sommet majeur de la vallée d’aure,gardien de la haute vallée
Bravo pour ce choix et aussi pour le topo,et bravo aux jambes des participants!
Bon été et peut etre à bientot.JM
Bonsoir Mariano, bravo à tous les trois ! Habitant Vielle-Aure, je ne compte plus les ascensions de l’Aret depuis Tramezaïgues et que je vois tous les jours dominant fièrement la vallée d’Aure et Saint-Lary ! Autre possibilité pour la descente : du sommet, partir plein Nord jusqu’au sommet coté 2883 mètres puis toute crête à gauche jusqu’à rejoindre le vallon du Lassas. Cela permet de réaliser un circuit que tu pourras réaliser avec Serge ! Au plaisir. Amitiés montagnardes. Olivier.
Coucou Mariano,
Effectivement ce vallon sauvage n’est pas trés fréquenté.
Je confirme, la montée finale depuis le col est assez
ludique. Mais le retour dans le vallon est interminable …
C’est tout de même un sommet à faire.
A bientôt Jean-Jacques
Bonsoir Mariano
J’ai du mal à digérer c’est échec ! Un grand merci à vous deux pour vos encouragements avec mention pour Françoise qui m’a proposé de remonter depuis le col pour m’accompagner sur les 200 derniers mètres de D+ et qui m’a prêté son buff estampillé Diagonale des fous, ma casquette ayant été emportée par une rafale ! Très heureux d’avoir partagé cette rando avec une vrai championne ! Encore une Françoise adorable !!
cela faisait longtemps que je voulais le faire ce sommet, mais j’ai été à l’arrêt au pied de l’Aret ! Superbe topo même si la lumière n’était pas extraordinaire ! Et que dire du vent, c’était bien la peine que l’on se coiffe avant de partir !!!
Amitiés
Serge
La montée est rude, il suffit de prendre son temps. A partir du col, elle devient ludique, un peu aérienne, et se gravir bien plus facilement que la pierraille ne laisse imaginer. Sans doute cette foultitude de sommets qui se dégagent tout à coup les uns après les autres y est pour beaucoup. Bravo pour ton topo Mariano, et ce traitement des images : génial !
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Bonjour Mariano
C’est bien de mettre à l’honneur ce sommet majeur de la vallée d’aure,gardien de la haute vallée
Bravo pour ce choix et aussi pour le topo,et bravo aux jambes des participants!
Bon été et peut etre à bientot.JM
Bonsoir Mariano, bravo à tous les trois ! Habitant Vielle-Aure, je ne compte plus les ascensions de l’Aret depuis Tramezaïgues et que je vois tous les jours dominant fièrement la vallée d’Aure et Saint-Lary ! Autre possibilité pour la descente : du sommet, partir plein Nord jusqu’au sommet coté 2883 mètres puis toute crête à gauche jusqu’à rejoindre le vallon du Lassas. Cela permet de réaliser un circuit que tu pourras réaliser avec Serge ! Au plaisir. Amitiés montagnardes. Olivier.
Coucou Mariano,
Effectivement ce vallon sauvage n’est pas trés fréquenté.
Je confirme, la montée finale depuis le col est assez
ludique. Mais le retour dans le vallon est interminable …
C’est tout de même un sommet à faire.
A bientôt Jean-Jacques
Bonsoir Mariano
J’ai du mal à digérer c’est échec ! Un grand merci à vous deux pour vos encouragements avec mention pour Françoise qui m’a proposé de remonter depuis le col pour m’accompagner sur les 200 derniers mètres de D+ et qui m’a prêté son buff estampillé Diagonale des fous, ma casquette ayant été emportée par une rafale ! Très heureux d’avoir partagé cette rando avec une vrai championne ! Encore une Françoise adorable !!
cela faisait longtemps que je voulais le faire ce sommet, mais j’ai été à l’arrêt au pied de l’Aret ! Superbe topo même si la lumière n’était pas extraordinaire ! Et que dire du vent, c’était bien la peine que l’on se coiffe avant de partir !!!
Amitiés
Serge
La montée est rude, il suffit de prendre son temps. A partir du col, elle devient ludique, un peu aérienne, et se gravir bien plus facilement que la pierraille ne laisse imaginer. Sans doute cette foultitude de sommets qui se dégagent tout à coup les uns après les autres y est pour beaucoup. Bravo pour ton topo Mariano, et ce traitement des images : génial !