Randonnée Sommet de l’Autza 1306m

L’Autza (1306m) en aller retour depuis le col d’Ispégui (672m)

  •  Déniv: +700m – 5h00 – 9km – Niveau: Randonneur
  • Date: 14.10.2010 – Pays Basque – Départ: col d’Ispégui 672m

Seul sommet depuis Hendaye à dépasser 1300m, l’Autza offre par temps clair un immense panorama.

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La suite du Topo . . . . . . . . . .

Col d’Ispegi (672m).

Depuis le parking, s’orienter vers le Sud-Est pour prendre le sentier inférieur au niveau du panneaux.

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Sentier qui ondule à flanc vers le Sud entre les fougères.

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Sentier qui traverse une agréable forêt de hêtres.

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A la sortie du bois, continuer sur le sentier pour aller au col Nekaitz qui n’est plus très loin.

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André ( radioamateur: F5ukl ) est un peu chargé.

Au programme: activer le sommet de l’Autza qui se trouve en Espagne pour l’activité Sota.

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Col Nekaitz 814m, 2 Palombières sont installées à proximité du col.

C’est la saison de la chasse à la palombes, heureusement qu’il n y a pas de chasseurs à l’intérieur.

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Depuis le col Nekaitz 814m, vous pouvez rester sur le sentier à flanc sans descendre à la bergerie en ruine.

Se diriger vers le Sud en direction du col d’Elhorrieta.

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Agréable surprise de rencontrer une vingtaine de vautours fauve non loin du sentier.

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Quelques uns s’envolent.

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Alors que d’autres continuent à rester perchés pour observer

un mouton seul dans son enclos non loin de là.

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Ils s’envolent l’uns après les autres, pourtant nous ne faisons pas de bruit,

mais le vautour est très craintif.

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C’est rare de les voir s’envoler, on a plus l’habitude de les voir planer le long des vallées.

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Son crâne recouvert d’un duvet blanc est prolongé par un cou étroit et long d’où émerge une collerette de plumes hérissées blanches et duveteuses. Le bec puissant de couleur corne est pâle, les yeux jaunes. L’ensemble de la poitrine et du ventre fauve contraste harmonieusement avec le dos et le croupion chamois-brun. Les rémiges et les plumes de la queue courte et carrée adoptent une coloration brun-foncé noir. Le dessous est recouvert de stries brunes.

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Le col d’Elhorrieta n’est plus très loin.

Par contre, nous ne pouvons pas voir le sommet de l’Autza qui est dans les nuages.

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Col d’Elhorrieta (831m). Borne frontière n° 102, Au virage gravir la crête frontière vers le Sud-Ouest

en suivant des sentes à la lisière de la forêt espagnole parsemée de blocs de podingues.

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Et oui André, ça monte !

1h depuis le départ, nous n’avons montés que 190m de dénivelé en positif pour 3 km de distance.

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Après une petite montée un peu raide dans le bois, le sentier redevient plus doux.

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Forêt parsemée de blocs de poudingues.

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petit col (1105m) à l’Ouest du piton Harrigorri (1117m).

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Depuis le petit col emprunter au Sud-Ouest une sente montant sur le flanc, pour rejoindre la crête

et remonter cette croupe facile vers le Nord-Ouest. Depuis le petit col jusqu’au sommet compter +200m

pour 700m de distance en 30mn). Evidemment la pente se raidit, mais sans aucune difficulté.

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Deux Pottok non loin du sommet (petit cheval du Pays basque).

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Nous montons dans le brouillard.

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Sommet de l’Autza (1306m), temps de montée: 2h30, la météo avait prévue du beau temps, mais nous ne

sommes qu’à 1306m et la mer de nuages se situe entre 200 et 300m plus haut, dommage, pas de panorama !

Panorama depuis le sommet de l’Autza 1306mpar un jour de beau temps

camera-panorama

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F5UKL (André) commence a installer son matériel pour activer le sommet.

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Drapeau Sota en haut du sommet de l’Autza 1306m.

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L’installation est les branchements étant terminés, André (F5UKL), commence a envoyer les signaux en morse. Il faut 4 contacts pour que le sommet soit validé (une quarantaine au total). Le sommet est Activé ! ! Avec de bonnes conditions la moyenne des contacts venant des 4 coins du monde est normalement supérieure à 80, la séance varie entre 1h et 2h.

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Quand à moi, pendant qu’André communiquait avec le monde entier (nous sommes restés 3h15 au sommet),

j’attendais impatiemment un rayon de soleil ou une trouée pour pouvoir faire des photos,

comme vous le voyez un coupe-vent, deux polaires, les sur-gants, les gants et un bonnet, j’ai eu très froid !

C’est surtout l’humidité qui accentue encore plus la sensation de froid.

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Nous somme restés 3h15 sur le sommet de l’Autza.

Durant tout ce temps, les percées de ciel bleu ont été rares, mais j’ai quand même fait quelques photos:

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Petit sommet à proximité de l’Autza avec plein de mégalithes.

Un mégalithe est un monument constitué d’une ou plusieurs pierres de grandes dimensions, érigées (ou levées) par les hommes, sans l’aide de mortier ou de ciment pour fixer la structure. Le nom vient des termes grecs megas (μέγας), grandet lithos (λίθος), pierre.

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Le ciel bleu ne reste pas longtemps, les nuages reviennent au galop.

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Après avoir activé le sommet de l’Autza avec une quarantaine de contact à travers le monde,

André range le matériel.

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Retour par le même itinéraire que ce matin.

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Les nuages sont toujours présent.

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Descendre en direction du Sud-Est pour rejoindre le bord de la crête.

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Nous allons faire une petite visite au sommet de Harrigorri 1117m.

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Le temps est plus clément.

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Aucune difficulté pour accéder au sommet de ce promontoire.

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André film pour son montage vidéo.

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Les couleurs d’automne.

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Le sommet est enfin dégagé.

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Sangle pour descendre en rappel.

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Les pentes sont abruptes, mais pas pour les moutons !

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Panorama vers l’Est en direction de l’Oylarandoy (930m) et le Monhoa (1021m).

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Les nuages reviennent sur le sommet, décidément le temps est pourri aujourd’hui.

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Le temps est bien meilleur côté plaine.

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J’ai été tellement frustré de ne pas pouvoir prendre des photos au sommet que je me rattrape un peu.

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André.

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Le col d’Elhorrieta est en vu.

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L’Adartza 1250m.

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Col d’Elhorrieta (831m).

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Cette fois-ci, contrairement à ce matin, nous pouvons voir le sommet de l’Autza.

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Monuments Mégalithiques.

Nous nous trouvons ici dans un site mégalithique qui, avec ceux d’Ibaineta, Urlegi, Maistrugain, Katillegi et Irumugeta, forment la grande zone érigée durant l’âge du Fer dans le Baztan. Cet ensemble d’Elorta compte une vingtaine de Mairu Hilarriak, ou cercles de pierres, de différentes dimensions et structures, ce qui semble indiquer l’existence déjà à l’époque d’une société hiérarchisée. Au centre de chacun de ces cénotaphes circulaires étaient conservées une partie des cendres d’un défunt, incinéré à part, enfermées dans de petites boîtes faites de petites dalles déposées à même le sol et recouvertes de petites pierres, ou dans de petites urnes d’argiles, très rarement accompagnées d’un trousseau funéraire. Tous similaires, mais sependant tous différents, ils surprennent toujours le voyageur. Le plus grand d’Entre eux, en hauteur et volume, quoique publié comme dolmen, vu l’absence de dalles de la chambre intérieure et la présence des beaux orthostates qui l’entourent, nous fait plutôt penser qu’il s’agit d’un cromlech tumulaire de l’époque. Les cavités que présentent certains d’entre eux témoignent de la profanation dont ils ont fait l’objet.

Il y a au Baztan près de 600 mégalithes (<mega>, grand, et <litos>, pierre), érigés par les premiers groupes humains de producteurs (agriculteurs, éleveurs, mineurs . . .), qui se sont installés dans la vallée, depuis il y a environ 5.000 ans et jusqu’à l’arrivée des Romains. Pour les découvrir, il suffit de parcourir les sentiers balisés (voir symboles). Les plus anciens, grands dolmens et tumulus circulaires (6-12m de diamètre et 0.5-2m de hauteur) ont connu leur plus grand essor durant l’âge du Cuivre et du Bronze. Il s’agit de sépultures d’inhumation collective, orientées vers l’Est, dans lesquelles, aux côtés des restes des défunts, était déposé un abondant trousseau funéraire: armes, ustensiles, ornements en pierre et en métal, ainsi que des récipients en céramique, dans la croyance à l’existence d’une autre vie. Elles se différencient par la présence d’une chambre sépulcrale, formée de grandes dalles posée à plat (dolmens) ou sans dalle verticale (tumulus). Durant la première moitié du dernier millénaire avant Jésus-Christ (Âge de Fer), à l’époque des grandes invasions indo-européennes, le rite de l’incinération s’étend et nos montagnes abondent en cromlechs, cercles de pierre dénommés ici Mairus Hilarriak, cénotaphes qui abritent les centres du défunt et son trousseau. leurs dimensions varient de 2 à 12m de diamètre de certains sont tumulaires. C’est de cette même époque que semblent dater les petites tumuli qui parfois les accompagnent. Plus impressionnants sont les Menhirs, qui accompagnent généralement les mégalithes d’autres époques, symboles du pouvoir économique et militaire, représentations anthropomorphes de grands personnages, signe de domination territoriale. Les mégalithes sont considérés patrimoine culturul et sont protégés par la loi. Leur destruction ou excavation sans autorisation pourra faire l’objet de poursuites pénales.

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Les antennes du sommet des Cromlechs de Maistrugain.

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Vautour.

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Col Nekaitz 814m.

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Entrée du bois.

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Col d’Ispégui.

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Retour au col d’Espégui (672m).

Nous avons mis 2h40 depuis le sommet en descendant tranquillement.

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Après une bonne bière avec mon ami André, retour à pau (comptez 2h de trajet).

Le temps ne nous a pas gâtés, la météo n’avait pas prévu ce temps exécrable, impossible de faire un panorama au sommet, ce n’est pas grave, l’essentiel c’est d’avoir passé une agréable journée en compagnie d’André, et puis au retour, il y a quand même quelques photos sympa !

La randonnée par beau temps Ici

9 réponses
  1. Bernard dit :

    Ola Mariano,
    Avec ma Marinette à moi (!) nous venons de faire de parcours aujourd’hui. Magnifique randonnée, surtout le retour par les crêtes d’olhateko kaskoa d’où la vue est plus que magnifique. Par contre, la forte montée dans la fôret depuis le col d’Elhorrieta jusqu’au bec d’Harrigorri est très dégradé et le retour est un peu délicat, surtout par temps humide.
    Cordialement
    Bernard

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  2. SIMONIN dit :

    30 personnes de l’association « la randonnée du lundi » de Gradignan en haut le 27 juin pour découvrir ce champ de pierres levées, soleil mais aussi vent frais.
    Merci pour ce guide topo bien expliqué avec les photos!

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  3. laran jeanine dit :

    avec le club de rando ALB ,hier nous avons essayé d’arriver au sommet!!!pluie , grele , nuages , eclaircies , et froid de canard !!! donc loupé !!! mais heureusement qu’avec votre site on se console !merci encore et toujours .jeanine .

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  4. Lemataf dit :

    Merci pour ce compte-rendu.
    Il m’a permis de le faire en juillet 2011.
    Vraiment sympa, dans la brume et les nuages aussi.
    Et surtout pas grand monde, seuls au sommet.

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  5. sylvestre dit :

    splendide!. Je voudrais bien y aller. Je prépare un séjour en Pays Basque pour mon club de rando. Je suis tombée sur votre site et je suis en plein dans le rêve!Eblouie par la bbeauté des paysages. Bravo pour vos photos et merci!

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  6. John et Dorota dit :

    Salut les amis je découvre un peu tard ce splendide moment que vous avez partagé ensemble.

    Rien à dire la passion des montagnes et de nos belles Pyrénées nous unissent fantastiquement !

    Merci à vous deux 73

    John et Dorota les amis de Toulouse

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  7. Diane dit :

    Un vrai régal de regarder toutes ces photos , on a presque l’impression d’avoir parcouru quelques pas avec vous . Une saison forte agréable , que la nature est belle !!!!

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