L’Ours brun

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L’ours brun habite principalement les régions accidentées et boisées où il trouve un abri et une nourriture variée.

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Comportement: Surtout nocturne et crépusculaire. Il peut être diurne s’il n’est pas dérangé.

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Régime alimentaire: Les repas de l’ours sont constitués à 70 % de végétaux (fruits, baies, châtaignes, framboises, myrtilles), de divers insectes mais aussi de gros mammifères sauvages ou domestiques. A l’occasion, il ne dédaigne pas à se nourrir sur des charognes, voire à attaquer des troupeaux de brebis. Ces dégâts sur les troupeaux sont source de problèmes de cohabitation avec les éleveurs.

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Reproduction: Rut de mai à juillet. Implantation différée des embryons : 4,5 à 7 mois. Gestation 210 à 255 jours. Naissances en janvier et février. 1 à 3 petits par portée, souvent 2 rarement 4 ou 5. Une portée tous les 3 ans ou plus. Le jeune à la naissance pèse environ 500 g ; aveugle et presque nu. Reste dans la tanière pendant 4 mois et avec sa mère pendant 2 à 3 ans. Sevrage à 1,5 an. Il se fixe sur un nouveau territoire vers 6-7 ans.

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Longévité: Plus de 30 ans en nature.

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Préservation: Même si l’espèce est présente dans le monde entier, la population pyrénéenne est originale par ses particularités génétiques mais surtout par son comportement, façonné par plus de 5 000 ans de cohabitation entre éleveurs et ours.L’ours est une espèce menacée et protégée dans toute l’Europe de l’ouest.Plusieurs siècles de chasse et de braconnage, une fréquentation humaine assidue des massifs montagneux, ont presque réussi à éradiquer l’ours de la plupart des vallées pyrénéennes, l’espèce ayant disparu depuis plus de 50 ans des vallées alpines.

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Alors qu’en 1950, une cinquantaine d’ours se partageaient un territoire de 200 000 ha dans les Pyrénées-Atlantiques, à la fin des années 1990, il ne restait plus que 6-7 ours. Suite aux opérations de réintroduction entreprises depuis 1996 dans les Pyrénées centrales (8 animaux adultes relâchés), on compte aujourd’hui une petite vingtaine d’ours dont seulement 3 sont présents en Pyrénées-Atlantiques, un en Hautes-Pyrénées et proximité, le reste étant réparti en trois noyaux entre Haute-Garonne et Ariège et Aude.

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Depuis sa création en 1967, le Parc national des Pyrénées est chargé de procéder à l’expertise et à l’indemnisation des dégâts d’ours sur son territoire. Le parc national, aux côtés d’autres services en charge de la gestion et de la protection du milieu naturel, participe également à la surveillance et à la protection des ours au sein d’un réseau appelé «Réseau Ours », animé par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

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La vidéo

2 réponses
  1. Frédox dit :

    Belles tofs, Mariano.

    J’ai eu l’insigne chance de croiser un jeune ours le 18 juillet 2017 en montant sur le lac de Lhurs dans la forêt avant d’arriver à la barre rocheuse.
    Je me souviendrai toujours de cette vision de l’animal brun clair, rondelet, tête pointue et oreilles rondes, qui s’est redressé une fraction de seconde avant de déguerpir en courant. J’ai eu le temps de voir ses pattes avant rentrées vers l’intérieur.
    Pas eu le temps de le tirer au DSLR Sony A65 qui m’accompagne.

    D’après des locaux cela aurait pu être Canellito.

    Amitiés.

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