Cormoran à aigrettes

Les cormorans à aigrettes sont noirs ou brun-noir et se caractérisent par un faciès jaune-orange à la base du bec. En période de reproduction, l’adulte nuptial affiche deux huppes blanchâtres qui prennent naissance en arrière de l’oeil. Les juvéniles de première année sont pâles sur la partie supérieure de la poitrine et plus foncés sur le ventre. Le bec mince est terminé à son extrémité en forme de crochet. Les cormorans à huppe double se distinguent des autres espèces de cormorans qui fréquentent les côtes du Pacifique par leur bec plus mince et par leur singulière façon de vriller le cou lorsqu’ils sont en vol.

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C’est le plus répandu des cormorans américains. Il a la particularité d’être présent aussi densément à l’intérieur des terres que le long du littoral où on s’attend principalement à rencontrer ce genre d’espèces. Il se perche sur les rochers, les ensablements, les pontons proches des sites de pêche et cherche sa nourriture dans les pièces d’eau, les lacs, les rivières à faible débit, les estuaires et les côtes dégagées. Les colonies nicheuses sont typiquement installées sur les petits îlots rocheux ou sablonneux ou sur le sommet exposé de rochers situés au large. Ces oiseaux peuvent également nicher et se percher dans les arbres, surtout lorsqu’il y a présence de prédateurs.

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Très opportunistes dans leur recherche de nourriture, les cormorans à huppe double capturent une grande variété de proies en fonction de leur disponibilité. Ils se nourrissent principalement de poissons, opérant une sélection et choisissant des proies faciles, des jeunes sans expérience ou des individus à mobilité réduite. Occasionnellement, ils consomment également des insectes, des crustacés et des amphibiens.

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Une fois émancipés, les jeunes cormorans se dispersent dès les mois de juin et de juillet et ne commencent à migrer vers le sud qu’au début de l’automne

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Grâce à la puissance de leur vol, les cormorans sont capables d’effectuer, chaque jour, des déplacements de plusieurs dizaines de kilomètres pour se rendre sur leurs sites d’alimentation ou pour rejoindre leurs lieux de repos et d’accouplement.

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Dans leurs déplacements en groupe, ils adoptent des formations en chevrons, destinées à favoriser leur progression. L’un d’eux prend la tête du peloton, ce qui permet aux autres de voler dans son sillage avec moins d’efforts. Il est relayé régulièrement par un autre oiseau. Lorsque la saison de la reproduction prend fin, presque toute la colonie se dirige vers le sud pour un voyage de plusieurs centaines de kilomètres – parfois jusqu’à 2 000. Ainsi, la plupart des cormorans qui hivernent en France viennent du Danemark et des Pays-Bas.

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1 réponse
  1. Lise dit :

    Bonsoir
    Hier, nous avons longuement observé aux jumelles un cormoran solitaire pêcher dans le lac de Peyrelade. Nageant longuement sous l’eau avant de reparaître à plusieurs dizaines de mètres.
    Finalement il part tranquillement vers le secteur du lac Bleu.
    Quel spectacle étonnant !

    Répondre

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