Randonnée au Lac du Gabas (380m)

Le tour du lac du Gabas

  • Dénivelé +250m – 3h00 – 11 km – Niveau: Marcheur
  • Date: le 25.01.2015 – Hautes-Pyrénées – Départ: Parking D69

Le Lac du Gabas est un superbe lac collinaire, un des plus grands de la région pyrénéenne, achevé et mis en eau en 2005. D’une contenance de 20 millions de m3 d’eau et d’une superficie de 213 ha , il s’étale sur 4 communes bigourdannes et béarnaises : Luquet et Gardéres côté Hautes-Pyrénées. Lourenties et Eslourenties, côté Pyrénées-Atlantiques.

Tables et bancs vous accueillent sur le parking mais aussi çà et là le long du sentier, un petit coin de nature , un cadre verdoyant et apaisant, où vous saurez , en toute saison , retrouver calme et sérénité.

 

.

_ _ _ _ _  Google_Earth_logo

.

Difficultés: Aucune

La suite du Topo . . . . . . . . . .

La D69 (Luquet-Gardères) divise le plans d’eau en 2: Ici le parking côté commune le Luquet.

.

Le grand lac propose un parcours de 11 km environ. Il faut compter 3 bonnes heures de marche.

.

Le petit lac. C’est la partie appelée réservoir. Autour de ce plan d’eau , un sentier pédestre d’env. 3 km, permet une agréable balade familiale (accès facile pour poucettes et vélo petites roues) : comptez env. 40 minutes de marche.

.

Pour la grande boucle, depuis le parking suivre le sentier balisé (Nord-Ouest).

.

.

.

.

Attention:

il y a tout le long du lac des faux canards, certainement pour la chasse, ceux-ci sont des faux !

.

Pas ceux-là !

.

Pour les spécialistes,

les photos ont été prises avec un Nikon D7100 et un téléobjectif de 150/600 mm.

.

Des Cormorans à aigrettes.

.

Les cormorans à aigrettes sont noirs ou brun-noir et se caractérisent par un faciès jaune-orange à la base du bec. En période de reproduction, l’adulte nuptial affiche deux huppes blanchâtres qui prennent naissance en arrière de l’oeil.

.

Les juvéniles de première année sont pâles sur la partie supérieure de la poitrine et plus foncés sur le ventre. Le bec mince est terminé à son extrémité en forme de crochet.

.

Les cormorans à huppe double se distinguent des autres espèces de cormorans qui fréquentent les côtes du Pacifique par leur bec plus mince et par leur singulière façon de vriller le cou lorsqu’ils sont en vol.

.

Cabanes des Chênaies, perchées dans les arbres.

.

Passage du ruisseau de Trou (50 minutes depuis notre départ).

.

.

Le lac du Gabas.

.

Dans l’ensemble, les sentiers sont très bien entretenus.

Par temps humide, préférer vos chaussures de randonnée que vos Trail ou basket.

.

.

.

Barrage du Gabas (1h10 depuis le départ).

.

.

Extrémité du lac du Gabas (5 km depuis le départ).

.

Aujourd’hui il fait beau mais la petite brume nous empêche de bien voir les Pyrénées.

.

Elles sont présentes tout le long du lac, surtout en hiver lorsque les cimes sont enneigées.

.

.

.

Des pêcheurs au milieu du lac.

.

.

Heureusement qu’avec les logiciels d’aujourd’hui, nous arrivons avec un minimum de connaissances à retravailler les photos et parfois le résultat est même meilleur que la réalité, ici par exemple on voit très bien la chaîne des Pyrénées alors que surplace avec la légère brume, nous avions vraiment du mal à les distinguer !

.

Petite pause casse-croûte après 6km et 1h35 de marche (pause comprises).

Tables et bancs sont disposés à quelques endroits du parcours avec WC public (gratuit).

.

Le beau lac du Gabas avec en arrière plan la chaîne des Pyrénées.

.

Héron cendré:

Grand oiseau gris, majestueux lorsqu’il est debout au repos. Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris-pigeon. En vol, parfois haut en battant lentement des ailes qui sont alors bien arquées, les plumes principales des ailes sont foncées, presque noires, le cou est replié et les pattes sont plus longues que la queue. Les jeunes hérons ont le front et la calotte gris, la nuque noire grisâtre avec une courte plume nucale, les côtés de la tête et du cou ainsi que le dos gris. Le centre de leur cou est beige. Ils cherchent à se nourrir près de toutes sortes de plans d’eau, et on en voit même quelquefois en zone urbaine. Leur technique de pêche n’est pas encore très au point et ils feront sans doute plus de peur que de mal aux poissons.

.

Héron intermédiaire (voir la fiche plus loin).

.

.

L’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre (2872m).

.

Les horaires de chasse.

.

.

Foulque macroule.

.

Plus grande que la poule d’eau, la foulque macroule est un oiseau de forme arrondie, au plumage entièrement noir, rehaussé par un bec et un écusson frontal blanc pur. Elle a un corps de canard avec un bec pointu, des yeux ronds et rouges, des rémiges secondaires bordées de blanc et des pattes verdâtres.

.

Elle fréquente les étangs, les lacs et les baies peu profondes, à végétation dense, mais aussi les pièces d’eau ouvertes. On rencontre également quelques couples égarés sur la Nied.

.

Plonge très souvent à la recherche de nourriture. Nage lentement en hochant la tête. Elle défend son territoire énergiquement en se précipitant contre les intrus. Plonge avec un petit saut et ressort rapidement (flotte comme un bouchon).

.

Le clocher de l’église de Luquet.

.

.

Un Pêcheur.

.

Grèbe huppé.

.

Le plus grand des grèbes. Facile à reconnaître à sa huppe noirâtre et double, et, au printemps, à la collerette de plumes rousses et noires ornant les côtés de la tête. Cou mince, joues blanches. Patte palmée mais chaque doigt reste indépendant (palmure lobée). Bec assez long, pointu, droit, rosé et noir

.

Le grèbe huppé est un oiseau des étangs, des cours d’eau lents, des marais, des lacs, des réservoirs artificiels, des gravières inondées, des estuaires et d’autres lieux similaires. Pour nicher, il apprécie particulièrement les plans d’eau ceinturés de roseaux fournis et il a besoin de végétation palustre assez épaisse parmi laquelle il place son nid flottant.

.

C’est un oiseau assez peu farouche. Cet excellent nageur et plongeur peut s’enfoncer à 20 m ( généralement 4-6 m) pendant 3 minutes au maximum. Il est également capable de parcourir plusieurs dizaines de mètres sous l’eau. C’est un migrateur partiel. Bien que l’espèce soit surtout sédentaire, certains grèbes huppés issus des régions nordiques de l’aire de répartition, descendent passer l’hiver dans les estuaires et le long des côtes Grèbe huppé sableuses lorsque le gel fige les eaux douces. Toutefois, ils ne tardent pas à regagner les eaux continentales dès le début du printemps pour y nicher. Le seul moment où le grèbe consent à voler est justement l’époque de la migration. Il vole plutôt bas, actionnant rapidement les ailes, cou et pattes étendus. Les pattes servent de gouvernail, tant dans l’air que dans l’eau.

.

.

.

La route D69 qui divise le plans d’eau en 2.

Pour la grande boucle,  traverser la route, puis continuer à suivre le bord du lac. Pour ceux qui veulent écourter la randonnée, rejoindre directement le parking en longeant la D69 par la gauche (sentier Piétons).

.

.

.

Passerelle.

.

.

Le Moulin de Péré.

.

.

Moulin de Péré,

.

vous pourrez faire une halte et contempler aigrettes, hérons, canards , ragondins … ainsi que grues cendrées et oies sauvages en période de migration.

.

A toutes les saisons, ce héron de grande taille présente un plumage entièrement blanc, avec un bec trapu jaunâtre et des pattes sombres. Les deux sexes sont identiques. Pendant la période nuptiale, il exhibe de longues aigrettes sur le dos ainsi que de magnifiques et longues plumes ornementales sur la poitrine. Les juvéniles ressemblent aux adultes.

.

.

Cormoran à aigrettes.

.

.

Il y a de substantielles variations entre les différentes races, ce qui entraîne parfois des confusions dans leur identification. Les sous-espèces se distinguent essentiellement par leur taille et la coloration de leurs parties nues. Les individus de la race plumifera sont les plus petits et ceux de la race brachyrhyncha sont les plus grands. En dehors de la période de reproduction, les oiseaux de larace nominale intermedia ont un bec jaune avec une pointe noire, des iris jaunes, deslores jaune pâle, des pattes couleur ardoise et des pieds noirs. Au cours de la période nuptiale, les pattes deviennent toutes noires et le bec jaune vire partiellement au noir. Pendant la brève période des parades, le becest souvent entièrement noir et les lores jaune verdâtre. En dehors de la période nuptiale, les individus de la race brachyrhyncha se distinguent par leur bec entièrement jaune.

.

Leurs pattes sont brun pâle sur le tibia et brun foncé sur les tarses et sur les pieds. Durant la période de reproduction, le tibia est jaune. Les tarses et les pieds sont noirs, le premier nommé présente une fine ligne jaune qui descend sur les côtés.

.

Pendant la courte période des parades, la ligne jaune devient rose-rouge, les lores sont vert éclatant et le bec rose-rouge vire au jaune à la pointe. Les individus de la race plumifera sont identiques à ceux de la race africaine brachyrhyncha en toutes saisons. Toutefois, pendant la période de reproduction, certaines parties nues peuvent être brun foncé au lieu de noires. Chez toutes lesraces, les parties nues reprennent leur couleur normale une fois que la ponte a été effectuée.

.

Le héron ou aigrette intermédiaire se distingue de la grande aigrette par la fine ligne de sa bouche qui se poursuit jusqu’à l’œil. Par rapport à cette dernière, il possède un bec plus trapu, un cou plus bref et plus épais.

.

Compte-tenu de sa vaste aire de répartition, les hérons intermédiaires fréquentent une grande variété d’habitats aquatiques. On peut les trouver en bordure des lacs d’eau douce ou d’eau salée, à proximité de mares, le long des berges de rivières ou de cours d’eau, près de réservoirs créés par les pluies, dans les marécages, les vasières et les prairies inondées mais également dans les champs asséchés pourvu qu’il y ait de l’eau à proximité. Les hérons intermédiaires établissent souvent leurs dortoirs dans les mangroves.

.

.

.

.

.

Le Héron prend son envol.

.

.

Les Cormorans.

.

.

.

.

.

Petite toilette.

.

La balade se termine après avoir parcouru 11 km et marché environ trois bonnes heures.

.

Retour au parking.

11 réponses
  1. TRUCHOT Michele dit :

    Bonjour Mariano,
    Merci pour toutes ces informations intéressantes.
    Vous faites un travail formidable ! Je ne connaissais pas cet endroit mais je compte bien y aller en juillet !
    J’en profite pour vous demander l’autorisation d’utiliser vos photographies pour réaliser des aquarelles.
    Belle journée !
    Cordialement
    Michèle

    Répondre
  2. François dit :

    Bonjour,

    La description du « Héron intermédiaire » est bien complète et conforme en tous points à celle du site « oiseaux.net ». Nous en sommes tous là, il faut bien prendre les infos quelque part. Par contre sur ce même site, l’aire de répartition de ce héron n’inclut absolument pas la France. cf ce site de référence, « Les hérons intermédiaires sont répartis sur 3 continents : l’Afrique, l’Asie du Sud-Est et l’Océanie. »
    Ceci-dit les photos sont belles et permettent de bien voir l’oiseau. Pour moi il s’agit d’une Grande aigrette. Mais je peux me tromper bien sûr.

    Cordialement.

    Répondre
  3. Serge dit :

    Bonjour Mariano
    Nous avons refait cette balade le 5 mars
    toujours aussi agréable avec un beau soleil
    tes photos sont comme d’habitude magnifiques
    « le thermo a café a une drôle de forme »
    cordialement
    Serge

    Répondre
  4. lili dit :

    Mariano,on connait bien cet endroit pour le faire régulièrement et tes photos d’oiseaux sont très belles …même Athéna y participe..
    merci .Amicalement,Lili.

    Répondre
  5. jogin dit :

    Un grand bonjour de Jurançon où nous sommes en vacances de neige !
    Ton reportage est magnifique et comme toujours ton œil avisé nous permet d’apprécier des clichés de toute beauté. Merci et à bientôt
    Jogin

    Répondre
  6. Jacques ROBERT dit :

    Bonjour Mariano,
    Je ne connaissais pas l’endroit, mais ce sera le but d’une prochaine ballade en plein coeur de la nature, un vrai régal en perspective. Merci pour cette découverte dont les photos sont splendides.
    Amicalement

    Répondre
  7. Lafargue dit :

    A l’heure où les accès aux Pyrénées sont compliqués et le risque d’avalanche élevé, cette jolie balade est un vrai plaisir pour les yeux avec en prime le bonheur de revoir Marinette et Athena ! ! !

    Amitiés
    Joëlle & Jean-Michel

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *