Randonnée Pic Sauvegarde 2738m

Pic Sauvegarde (2738m) depuis Hospice de France par les ports de Vénasque et Picarde

  • Déniv: +1600m – 8h00 – 18 km (boucle) Niveau:Randonneur
  • Pour l’aller/retour: Déniv: +1400m – 7h – 15,8 km Niveau: Randonneur
  • Date:  27.08.2010 – Luchonnais – Départ:   Hospice de France 1385m

.

_ _ _ _ _ Google_Earth_logo _ _ _ _ _

.

Difficultés: Toujours sur sentier. Passage exposé mais avec une main courante avant le sommet du Sauvegarde (rien de bien méchant).

Attention: aux névés en début d’été.

La suite du Topo . . . . . . . . . .

Départ depuis le parking de l’Hospice de France altitude: 1385m.

.

Hospice de France.

Connu depuis la fin du XVI siècle, l’hospice de France est, au XVII siècle un refuge qui accueille tout type de voyageurs, mais également un centre d’échange pour le commerce transfrontalier. Durant toutes les guerres franco-espagnoles, il fut un poste de garde avancé pour les troupes militaires françaises. A partir du XIX siècle, avec le développement du thermalisme et du pyrénéisme, il devint un refuge de montagne pour les touristes et les membres de la bourgeoisie européenne.

.

.

Depuis l’Hospice, se diriger vers la stèle en direction du Sud-S.O.

.

Hommage aux évadés de France entre 1941 et 1945.

.

L’objectif de la journée est là-bas (le pic Sauvegarde).

Petite erreur, c’est le Pic de Sajust et non le pic Sauvegarde (Merci à Claude.H).

.

Ignorer le chemin de l’impératrice à droite pour suivre à gauche la direction du port de Venasque.

.

Vous êtes sur l’ancien chemin des mineurs et des muletiers, il est bien tracé et monte régulièrement

en lacets dans ce vallon assez raide.

.

A 2037m, passer un gué.

Les lacets depuis le bas du vallon, vous font très vite prendre de la hauteur.

.

Refuge de Vénasque, altitude 2249m.

1h50 depuis le départ, comptez entre 2h à 2h20 depuis l’Hospice de France.

Le refuge placé tout près des lacs de Boums du port, il est gardé de fin mai à la fin septembre.

.

Depuis le refuge, longer les lacs par la gauche pour se diriger vers le port de Venasque.

.

30m avant le refuge, vous pouvez continuer tout droit sur le sentier au lieu de contourner

cette petite éminence et rattraper la sente un peu plus haut.

.

Le sentier est toujours aussi confortable, c’est une autoroute de montagne !

Le pic Sauvegarde n’est plus très loin.

.

Le port de Venasque est tout proche.

.

.

Je suis impatient d’arriver au Port pour découvrir le plus haut sommet de toute la chaîne des Pyrénées.

.

Port de Venasque 2444m, frontière avec l’Espagne.

.

Frontière franco-espagnole.

  • Appelé (Port Neuf) au XVI siècle, il remplaça le port de la Glère (ou Port vieux) sur la route transpyrénéenne Luchon-Vénasque. Aménagé artificiellement pour faciliter le passge, il fut fortifié par un poste de surveillance durant la guerre franco-espagnole de 1793-1795. Dès le début du XIX siècle, l’abandon progressif de cet itinéraire en tant que voie commerciale, privilégia des utilisations touristiques et sportives.

.

Le spectacle est grandiose avec le massif de la Maladeta et l’Aneto 3404m.

.

Le glacier de la Maladeta.

.

Les randonneurs à l’assaut de l’Aneto 3404m.

.

La vue depuis le Port de Venasque est tout simplement splendide et unique.

.

Depuis le Port de Venasque, descendre versant espagnol sur une dizaine de mètres

pour suivre à droite le sentier qui arpente les flancs du Sauvegarde.

.

Quelques passages rocheux parfois assez abrupts, mais sans danger par temps sec.

.

Vue vertigineuse sur le parking de l’Hospital de Benasque 1760m (côté espagnol)

.

.

Belle vue sur le Perdiguère 3222m.

.

Hospital de Benasque 1760m.

.

.

Une main courante, qui pour moi n’est pas d’une grande utilité, sauf peut-être par temps humide.

.

.

Le Pic Sauvegarde est tout proche.

.

Sommet du Pic Sauvegarde 2738m.

3h depuis le départ, comptez entre 3h et 3h40 pour accéder tranquillement au sommet.

Camera-Panorama-Automatique

.

Une petite photo souvenir.

.

Belle rencontre au sommet avec Alain-Marc.

Un Albigeois passionné de montagne (un des auteurs bénévoles de la revue Pyrénéenne).

La Revue Pyrénéenne est une revue essentiellement axée sur les Pyrénées. Réalisée grâce à des auteurs bénévoles comme Alain-Marc, elle est une revue proche des pratiquants et de la réalité du terrain. La Revue Pyrénéenne propose très souvent des itinéraires novateurs et originaux qui en font toute sa richesse et son intérêt. Retrouvez une information variée, écrite par des auteurs passionnés, montagnards de terrain ou de coeur, tous pyrénéistes dans l’âme (Chaque trimestre 40 pages sont consacrées aux activités de montagne).

Une pensée pour lui

.

Idéalement placé, il offre un panorama exceptionnel.

.

Le Sauvegarde est sans doute le meilleur belvédère pour admirer l’Aneto et la Maladeta.

.

L’Aneto 3404m.

.

Le pic de la Maladeta et son glacier du même nom.

.

La procession des randonneurs des mois de juillet/Août, vous montre la voie.

.

Il permet aussi, une vue sur la basse montagne du Luchonnais, et sur les hauts sommets comme

le Perdiguère, Maupas, Lézat, Quayrat, Cerisé et au loin l’Arbizon et le Mont Né.

.

La station de Superbagnères 1786m.

.

Panorama vers le Sud-Ouest en direction du pic Cotiella 2912m.

.

Hospital de Benasque 1760m (Espagne)

.

Panorama vers l’Ouest (Les Posets 3369m – Perdiguère 3222m – Maupas 3109m).

.

Les Posets 3369m, deuxième plus haut sommet des Pyrénées.

.

Refuge de la Rencluse 2140m.

Le refuge de la Rencluse est le point de départ de l’ascension de l’Aneto et de la Maladeta.

.

Panorama vers l’Est.

.

Beaucoup de catalans au sommet du Sauvegarde.

.

Vue plongeante sur le lac de la Montagnette 2332m.

.

Le Pic de la Mine 2707m, avec les lac Boums du Port 2248 et le refuge de Venasque.

On voit bien le sentier qui part depuis le refuge 2249m et qui monte en lacets au Port de Venasque 2444m.

.

les lac Boums du Port 2248 et le refuge de Venasque.

.

.

Refuge de Venasque 2249m.

.

Vautours.

.

Belle journée malgré les quelques cumulus.

.

2h au sommet, il est temps de reprendre le chemin du retour.

.

Deux possibilités: soit revenir par le même itinéraire que le matin (comptez 3h pour le retour)

ou faire comme sur ce topo revenir par le Port de la Picade en circuit (comptez 4h pour le retour).

.

Main courante qui selon moi ne sert à rien car mal positionnée, et n’aide donc pas beaucoup.

.

Belle vue sur les lacets montant au col de Venasque 2444m.

.

A l’approche du col de Venasque, continuez à descendre de quelques lacets.

.

Récupérer ensuite le sentier de gauche pour traverser à flanc sous le pic de la mine.

.

.

Pelouse et éboulis se succèdent, mais le sentier est bien marqué.

.

Zoom sur l’Aneto.

.

Dernière montée de la journée pour accéder au col de la Picade.

.

Derrière nous, les nuages commencent à remonter du vallon.

.

Le pic de Sauvegade a vraiment fière allure !

.

Tracé de l’ascension du pic Sauvegarde.

.

Vue plongeante sur la vallée de Vénasque.

Petit laquet en forme de coeur.

.

Trou du Toro.

.

Le Trou de Toro, un gouffre karstique, d’environ 70 mètres de diamètre et 40 mètres de profondeur reçoit dans une chute spectaculaire les eaux du torrent des Barrancs, issu des glaciers de l’Aneto, des Barrancs et de la Maladeta. Pendant longtemps on a ignoré vers où ces eaux se dirigeaient. Dès 1787, le premier pyrénéiste historique, Ramond de Carbonnières, émit l’hypothèse qu’elles pouvaient constituer une des sources de la Garonne.  le spéléologue Norbert Casteret établissait la justesse de l’idée de Ramond, en déversant (frauduleusement, en évitant d’être repéré par les carabiniers espagnols) dans le gouffre du Toro six barils de fluorescéine. Quelques heures plus tard, les eaux jaillissant de l’autre côté de la crête séparant l’Aragon de la Catalogne, en l’occurrence en Val d’Aran, après un parcours souterrain de 3,6 km, sortaient, avec la couleur caractéristique, du Guelh de Joèu, ou Uell de Joeu (« l’Œil de Jupiter »), à 1658 m d’altitude, source d’un torrent affluent de la Garonne. La preuve était faite, et la Garonne des Aranais, naissant au Pla de Beret, en haut Val d’Aran, était donc supplantée par ce ruisseau né à une altitude supérieure.

Rectification: Les eaux du glacier de la Maladeta ne se jettent pas au trou des Aigualuts (Toro pour les français à cause d’un détournement frauduleux par les guides luchonnais dans les années 1850). Seules s’y jettent celles du glacier d’Anéto, du glacier des Barancs et du glacier des tempêtes (Claude.H).

.

Curieux, un petit agneau,prisonnier par des cairns ?

Nous nous sommes posés la question s’il fallait le libérer, mais ne voyant pas de brebis aux alentours, et après réflexion, nous avons pensé que c’était le berger lui-même qui avait disposé ces cairns pour que l’agneau ne se sauve pas. (il paraissait en bonne santé).

.

Plus que quelques mètres pour l’arrivée au col de la Picade.

.

Col de la Picade (2460m).

.

Traversez par la gauche le vallon sous la Picade.

.

Vous atteignez un petit col, le pas de l’Escalette 2396m.

.

Suivre le balisage jaune pour s’élever sur un chemin dallé.

.

.

Sentier menant à  la crête frontière.

.

Le sentier bien visible passe sous le sommet de l’Escalette et revient sur la crête pour rejoindre un col.

.

Vue sur le Massif de la Maladeta pour la dernière fois de la journée.

.

.

Le temps se gâte un peu.

.

.

Le brouillard commence à s’élever du fond de la vallée.

.

.

Comptez encore 1h20 avant de rejoindre l’Hospice de France.

.

Pas de la Mounjoye 2069m, borne frontière n°336.

Continuez à descendre à gauche et à flanc du pic de la Mounjoye et du pic de Roye.

.

La belle vallée verdoyante de la Frèche.

.

Un planeur.

.

Bifurcation de sentier avec un panneau indiquant la direction de l’Hospice de France.

.

Suivre le sentier de gauche, passez une clôture et descendez à flanc.

.

La fontaine rouge (source).

.

Puis descendre dans la forêt de hêtres.

.

Un chardon doré.

.

.

.

Bâtiment et parking de l’Hospice de France 1385m.

Belle randonnée, sans difficulté sur un sentier très bien marqué, la distance est assez conséquente,

mais l’intérêt des paysages est si prenant que l’effort est vite oublié.

20 réponses
  1. Jo dit :

    Randonnée faîte le 23/07/2023, magnifique vue sur la Maladeta mais aussi tout autour. De la fréquentation c’est vrai, mais pas la foule non plus.
    Je pense que la main courante a été placée là effectivement car à l’aller on aurait tendance à partir plus haut. Et c’est le seul endroit où il y a un (tout petit) peu de gaz, mais franchement c’est très léger. Un deuxième passage rocheux plus haut, mais idem il suffit de mettre un peu les mains si besoin.
    Tant qu’à faire au retour je suis monté au Tuc de l’Escalette, on y voit la Maladeta mais pas l’Aneto qui est caché. Ce côté pourrait être sympa à faire en raquettes l’hiver ??
    J’ai mis 9h au total, avec 50min de pause en haut, et pas mal de petites pauses par ci par là, sans aller ni trop vite ni trop doucement.
    Encore merci pour tous ces topos!

    Répondre
  2. Daniel dit :

    Rando faite ce samedi 10/09/22. Nous avons fait la boucle, soit les 1600 m de dénivelé en 8h30, sans courir, avec une pause de 30 mn.
    Tout était parfait. Je note des passages « délicat » entre le port de vénasque et le pic de sauvegarde. A ne faire que si terrain est bien sec, en restant prudent et attentif, avec des chaussures adaptées et en bon état !
    Le retour est long, cette rando nécessite de l’entrainement et une bonne forme physique.
    Merci Mariano pour tout ce travail que tu fais, qui est une source inépuisable de bien-être. Merci encore.
    Daniel

    Répondre
  3. Alexis SALAVY dit :

    Rando faites ce weekend. Malheureusement le temps n’était pas avec moi, du brouillard de l’Hospice de France jusqu’au col, une fois ce dernier passé la libération : le soleil et une vue incroyable sur l’Aneto. La montée jusqu’au Pic Sauvegarde était agréable et a le mérite d’un peu casser les jambes.

    Merci pour toutes ces idées de randos et topo !

    Répondre
  4. Alexandre dit :

    Randonnée faite deux fois et les deux fois pris par la pluie au sommet. Quand la roche est humide on perçoit tout le danger de cette course et il faut assurer chacun de ces pas. La chaîne que tu évoques est surtout là pour indiquer par où passer. Les passages les plus cotons sont situés ailleurs. La chute est interdite mais la glissade facile est irratrapable

    Répondre
  5. zaidat gil dit :

    rando faite au mois d aout superbe , quel pied j ai prit et merci mariano car grace a toi et jean marc je fait de superbe rando avec vos conseil et photo encore un grand merci

    Répondre
  6. Anouchka dit :

    Samedi 13 octobre 2017
    Hey! Hier , nous avons passé une délicieuse journée automnale entre copines louronnaises. Les lacs de boums aux couleurs emeraude et turquoises sont splendides à l’approche du port de Venasque. Soleil immense, sans nuages et vue majestueuse sur les glaciers étincelants d’argent. Ascension sans difficulté et sentiers bien balisés. Par manque de temps, nous n’avons pas poursuivies jusqu’à Sauvegarde mais effectuées le retour par le port Picarde et l’Escalette. Gentiane, Marguerite des Alpes et marmottes ont égayees nos coeurs. Final magistral, à l’approche de l’hospice, sous la forêt d' »êtres » où l’été indien battait son plein. Ouawww plein d’énergie assuré. Merci l’univers, merci Odile et Sylvie.

    Répondre
  7. Michelsud dit :

    J’ai fait cette rando au Port de Venasque hier , en regardant vos photos ,je vois les miennes !!!
    Juste magnifique et magique !!!!
    A refaire !
    Et merci pour vos superbe photos
    Amitiés
    Michel de Luchon .

    Répondre
  8. Rousselet dit :

    BJ-Non je m’excuse, Claude, ce n’est pas le Pic de Sajust, mais la crête du Baliran qui se trouve dans le prolongement du pic de Penjat. Depuis le sommet du Sajust, tu ne vois pas l’Hospice. Regardes les photos et la carte IGN. A+. Mes amitiés à Bernard.

    Répondre
  9. Claude HAFFNER dit :

    Très beau reportage. Deux erreurs à corriger. 1° de l’auberge de l’Hospice de France on n’aperçoit pas le pic du sauvegarde. Sur la photo après le monument des évadés de France, le pic indiqué comme étant le Sauvegarde, n’est en fait que le pic de Sajust. 2° Les eaux du glacier de la Maladetta ne se jettent pas au trou des Aigualuts (Toro pour les français à cause d’un détourment frauduleux par les guides luchonnais dans les années 1850). Seules s’y jettent celles du glacier d’Anéto, du glacier des Barancs et du glacier des tempêtes

    Répondre
  10. Raoul dit :

    Bravo pour le site ,
    je puise des idées de balade pour le printemps prochain avec des topos irréprochables.
    Un détail,au pas de la Moujoye ce n’est pas la borne frontière 23 mais 336 on lit d’ailleurs ce chiffre malgré le cerclage de la borne(23 devant désigner un N° de balade avec balisage jaune et blanc),continuez à me faire rêver.
    Merci

    Répondre
  11. MENU dit :

    Bonjour Mariano,

    J’ai effectué ce parcours l’an dernier,c’est superbe. Informations parfaites pour réaliser cette sortie.

    Cette année je vais prendre le départ de la station de Peyragudes.

    J’aimerais aller voir le Vignemal, pour cela il me faudrait trouver d’autres randonneurs expérimentés, c’est un appel.

    Merci pour toutes ces photos magnifiques, ainsi que pour les commentaires

    Répondre
  12. angel dit :

    Bravo Mariano:
    Nos ha encantado tu sitio en la web, coincidimos en la cima del Salvaguarda y como dijistes has marcado el pico que no sabía como se llamaba y que te pregunté en la cima, como PIC de Mauberne en tu fantástica foto panorámica.
    Gracias por tu trabajo y por tus fotos, nos haces revivir la montaña mucho más cerca .
    UN abrazo.

    Répondre
  13. Alain-Marc Delbouys dit :

    Encore bravo et merci. Yves Pfister, le président de la Revue Pyrénéenne, s’est abonné à ton site.
    Peux-tu m’envoyer ton adresse mail, pour que je t’adresse quelques photos?

    Répondre
  14. francès françoise dit :

    Bonjour Mariano !
    Merci pour cette rando que j’ai déjà faite mais qui me donne l’envie de redécouvrir !! La Maladeta est toujours ausi majestueuse ! Vous « attaquez » le Luchonnais… quelques « pas » de plus et l’Ariège vous tend les bras !!

    Répondre
  15. jefoce dit :

    Bonjour Mariano, quelle belle journee. Nous le montons depuis l’Hôpital de Benasque, mais là-haut on nous a envoyé le brouillard et nous n’avons pas pu jouir de la panoramique. Maintenant, grâce à ton reportage, j’ai pu le faire. Des photos précieuses, comme à l’accoutumée.

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *