Dangers « traversée de névés »

Dangers « traversée de névés »

Sur terrain sec et peu pendu dans des chemins ou éboulis des bâtons peuvent être utiles, par contre sur les terrains raides et herbeux, même par beaux temps, le moindre faux pas peut avoir des conséquences graves: Bâtons si la pente n’est pas trop abrupte et dans certains cas de pentes très raides, l’usage d’un piolet même en pleine été, peut-être le bienvenu.

Un exemple dont j’ai été le témoin principal, 3 semaines en arrière, sur un terrain herbeux en dévers par beau temps, j’ai stoppé la glissade d’un copain randonneur qui était juste derrière moi. Son mon intervention, il y a de fortes probabilités pour que cette glissade continue jusqu’aux barres rocheuses quelques mètres plus loin avec les conséquences que vous imaginez.

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La suite . . . . . . . . . .
Les Névés

La marche sur névé demande une grande prudence, une glissade malencontreuse peut se transformer rapidement en drame, ayez toujours votre piolet en main même pour le moindre petit névé, sans piolet et si la pente dépasse les 30%  d’inclinaison,  n’hésitez pas à faire demi-tour pour contourner le névé.

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Le passage de névé est une cause importantes d’accidents dans nos Pyrénées.

Sur neige dure avec une pente importante, avoir des crampons au pieds c’est bien, mais sans piolet serait très dangereux (pas de possibilité de s’arrêter), associer toujours les crampons avec le piolet et surtout penser à faire des exercices afin d’apprendre à s’en servir, Il est vivement conseillé de suivre quelques cours pour se familiariser avec le maniement du piolet.

N’hésitez pas si vous êtes dans une association a vous inscrire à une journée initiation à l’utilisation du piolet et crampons) ou  à défaut, faire des exercices sur des petites pentes sans danger.

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Piolet et/ou crampons, c’est un vaste débat ?

Pour ça, il y a des gens beaucoup plus compétents que moi pour vous le décrire:

je vous invite à visiter l’excellent site de Yves SALIBA  où vous trouverez la réponse à vos questions.

Terrains glissants : Quoi prendre ? et Comment s’y prendre en terrain glissant

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Hélicoptère de la sécurité civile.

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Hélitreuillage d’un randonneur par les CRS de Gavarnie.

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Une série de photos pour rendre hommage

à l’ensemble des CRS et gens du PGHM ainsi qu’aux équipages de DRAGON 64.

Moi-même ayant été secouru par le Dragon 64 en 2007 au pic du Palas.

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Merci aux deux personnes de Chamonix qui encadraient un groupe d’alpinistes non loin de là et qui ont très vite porté secours à la victime en lui donnant les premiers soins avant la venue des secours.

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La personne est transportée à l’hôpital de Tarbes

où elle sera soignée pour une grosse plaie ouverte à la jambe avec 1 mois d’arrêt. 

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C’est une personne très professionnelle et très aguerrie, pourtant l’accident à eu lieu.

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Garder à l’esprit d’avoir toujours son piolet à la main lors des traversées de névés.

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Ça n’arrive pas qu’aux autres . . . . . .

Classiques de l’assurage

15 réponses
« Anciens commentairesCommentaires récents »
  1. tarry jean louis
    tarry jean louis dit :

    Merci pour ces explications. Je fais suivre à mes amis randonneurs. les photos son belle il faut faire attention il faut jamais partir seul

    Répondre
  2. Rébeillé Jean Claude
    Rébeillé Jean Claude dit :

    En tant qu’ancien du secours en montagne, merci de rendre hommage à mes collègues CRS à Gavarnie, ainsi qu’aux équipages de DRAGON 64 qui font aussi un boulot à risque.
    (2 hélico crachés et des morts parmi mes collègues)
    Cordialement JC

    Répondre
  3. Nadine
    Nadine dit :

    Bonjour Mariano,
    Je confirme le piolet peut vous sauver la vie. J’en ai fait l’expérience il y 32 ans sur le glacier de Las Neous en redescendant du Balaïtous.J’avais 16 ans et j’ai glissé bêtement sur le dos. J’ai réussi comme j’ai pu a balancé le piolet lame vers l’arrière au dessus de ma tête et à me retourner. La glissade m’a semblé très longue et j’entends encore mon père et mon oncle me crier : « plante ton piolet, plante ton piolet… » Plus de peur que de mal. Depuis j’hésite toujours à m’engager sur des névés sans piolet.

    Répondre
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