Après la montée au pic d’Er en 2024, le retour par le couloir d’Ayguebère est devenu beaucoup trop dangereux à la montée comme à la descente, une pente à 45° sur un sol humide et une végétation haute de 1m50 avec des éboulis fuyant sous nos pieds. Nous avons fait 2 rappels en utilisant les branches des arbres. Pour cette principale raison, la trace GPX a été retirée de ce topo qui est devenu aujourd’hui un album photos.
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Se garer 1000m au nord de Gabas sur la D934, un peu en amont du pont sur le ruisseau d’Ayguebère.
Nous démarrons la randonnée vers 8h du matin.

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La randonnée d’aujourd’hui est faite avec trois amis randonneurs des APNP

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Le sentier grimpe franchement en lacet, en gros vers l’Ouest, dans une belle forêt.

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45mn après le départ, nous sortons du bois pour atteindre la belle clairière d’Ayguebère (1454m).
Comptez 1h pour y accéder sans trop d’effort.

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A partir d’ici, voir le topo de 2024.

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Couloir à ne pas gravir, beaucoup trop dangereux depuis quelques années.

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Plateau d’Ayguebère.

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C’est l’entrée du sentier de la voie normale qui mène au lac d’Er.

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Fernand, avec ses 74 printemps, est un peu à la peine, mais qui ne le serait pas !
Quelle santé !

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Presque à la fin du couloir se trouve un gros rocher en plein milieu du couloir.

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Obstacle qu’il faut contourner légèrement par la droite en se hissant à l’aide des branches et racines.

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Fleur séchée.

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Brèche altitude 2028m.

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Depuis la brèche, on peut apercevoir le pic et la cabane d’Er.

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Depuis la brèche descendre à flanc en suivant la sente qui nous amène à la cabane d’Er.

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Cabane d’Er 2030m (2h50 depuis le départ). À partir de la cabane, soit vous montez directement au pic d’Er en montant directement au col que l’on voit sur la photo, et gagner le sommet en quelques minutes, soit comme nous, faire une petite boucle pour voir un maximum de pierres gravées.

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De la cabane, prendre le sentier vers le Nord-Est (itinéraire pour descendre au lac d’Er).

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Laquet altitude 2014m, le temps se couvre !

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Juste avant la sente qui descend en direction du lac, prenez le temps de bien regarder autour de vous,
pour chercher les pierres gravées qui sont à proximité du sentier.

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Certaines écritures sont très fines.

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Après avoir vu plusieurs pierres gravées,
nous montons directement en direction d’un col (Nord) pour atteindre la crête d’Er.

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Depuis la crête, nous faisons un petit tour à droite vers un sommet secondaire sans nom (2176m).

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Jolie vue plongeante sur le lac d’Er depuis ce sommet secondaire.

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Les nuages commencent à devenir menaçants.

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Nous redescendons la crête du petit sommet pour monter en quelques minutes au pic d’Er.

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Sommet du pic d’Er (2205m), Jean-Paul, Mariano et Laurent.
Il manque Fernand qui nous attend un peu plus bas au niveau des pierres gravées (côté cabane d’Er).

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Le panorama à 360°

La ville de Pau.

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Zoom sur la ville de Pau distante de 46km.

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Les nuages ont complètement masqué les hauts sommets, dont notre Jean-Pierre (le pic du Midi d’Ossau).

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Vue plongeante sur la cabane d’Er depuis le sommet.

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Centrale électrique d’Artouste.

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Les Eaux-Chaudes.

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Montagnon d’Iseye 2173.

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Depuis le sommet, descendre la crête (Sud).

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Laurent et Jean-Paul.

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Depuis le col, descendre le vallon en direction de la cabane d’Er.

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Nous retrouvons Fernand, pour une nouvelle visite de pierres gravées.

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C’est la date la plus ancienne que j’ai vue (1815 !)

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Après cette visite des pierres gravées, nous rejoignons la cabane pour casser la croûte.

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Agréable surprise de voir un hibou des marais.
Il s’est envolé juste devant nous sans faire de bruit pour se poser de l’autre côté du petit vallon,
heureusement que j’avais avec moi mon objectif de 450mn.

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Le hibou des marais est un rapace diurne et nocturne de taille moyenne. Son plumage est brun chamoisé avec des stries noires sur la poitrine, l’abdomen et l’arrière. Les mâles sont plus clairs que les femelles. Ces couleurs leur procurent un excellent camouflage. Les ailes et la queue sont rayées. Les yeux jaunes cerclés de noir sont placés au cœur de deux disques faciaux blanchâtres ou blancs chamoisés, eux-mêmes teintés de brun. Le bec est noir. La tête apparaît ronde sans touffes aux oreilles où l’on distingue juste une petite zone huppée. En vol, on le reconnaît grâce à l’articulation noire sous l’aile.

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Magnifique !

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Le hibou des marais aime les espaces découverts et sauvages, comme les prairies herbeuses, les terrains cultivés, les marais salants, les estuaires, les prairies montagneuses et la toundra alpine et arctique. Son aire de reproduction doit avoir une surface suffisante pour concilier nids et sources de nourriture, champs en friche, le long des haies, champs abandonnés ou épais bosquets de conifères, qui font très bien l’affaire.

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Le hibou des marais est un migrateur. Pendant la migration, sa constitution solide lui permet de passer par les cols de haute montagne, l’altitude ne le gênant pas. Il se nourrit plutôt la nuit, tôt le matin, tard le soir. Il s’abat sur sa proie dès qu’elle est localisée. Dans la végétation dense, il voltige avant de se jeter sur elle. Occasionnellement, il chasse depuis un perchoir au-dessus du sol. La proie est portée dans les serres.

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Taille : 34 à 42 cm – Envergure : 90 à 105 cm
Poids : femelle : 290 à 350 g ; Mâle : 260 à 310 g – Longévité : 28 ans

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Quelques gouttes, mais rien de bien méchant.

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Cabane d’Er 2030m.

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13h de l’après-midi (5h depuis ce matin), nous avons bien mérité notre casse-croûte.

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Après ce bon petit casse-croûte, retour par le sentier classique qui passe par le lac d’Er.

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Laquet.

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Le lac d’Er.

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Lac d’Er 1764m.

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Depuis le lac d’Er, suivre le sentier qui descend vers l’Est.

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Belles couleurs d’automne.

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1640m nous rentrons dans le bois.

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Sortie du bois, nous retrouvons le plateau d’Ayguebère de ce matin, et nous pouvons apercevoir le couloir de ce matin, qui de cet endroit nous confirme bien que le couloir était vraiment raide, mais sans danger.

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Depuis le plateau, nous rentrons à nouveau dans le bois pour le dernier tronçon de cette randonnée.

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Retour sur la D934 (2h depuis la cabane d’Er).
Comptez 2h30 pour une descente tranquille.

Très belle randonnée, le temps cette fois-ci n’a pas été de la partie, pourtant la météo annonçait du beau temps.
Belle photos comme d’habitude, mais au vu des dégradations des pierres gravées, ne serait’il pas judicieux de supprimer les infos sur leur situation? Les idiots peuvent aussi venir sur votre blog……………
Très belle rando, avec en prime une baignade dans le lac ( nous avions mis une crème solaire bio grâce à notre amie Rocio ) avant le pique nique !
Nous essaierons la version montagnarde la prochaine fois .
Merci