Randonnée Pic du Taillon 3144m
Le pic du Taillon est le 3000 le plus facile d’accès du cirque de Gavarnie, le panorama au sommet est superbe et très étendu.
- Déniv: +1000m – 7h00 – 14km – Niveau: Randonneur
- Date: 24.08.2008 – Hautes-Pyrénées – Départ: col des Tentes (2208m)
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Difficultés: Traversée sur névé en début de saison (Juin-Juillet), traversée d’un petit glacier au-dessus du refuge. Etre très attentif au passage de la cascade (une chaîne est là pour vous aider). Sur des pentes abruptes, 2 à 3 petits passages faciles de quelques mètres entre la brèche de Roland et la fausse brèche: (restez attentif, la glissade pourrait être fatale)
Le départ du parking (2208m), suivre l’ancienne route.
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Comme vous pouvez le constater sur la photo, il y a du monde sur le chemin.
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Depuis le col de Boucharo (2270m),
prendre à gauche le sentier aménagé et balisé par le Parc national, il passe à la base du Gabiétou, puis à la base du Taillon.
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Depuis le chemin qui monte à la cascade, vue sur le pic du Midi de Bigorre (2872m) et le parking du col des Tentes (départ de la randonnée).
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Vers 2400m, on atteint le flanc d’un vallon redressé qui descend vers le Nord.
Remonter ce vallon pour arriver au pied de la cascade (torrent alimenté par le glacier du Taillon).
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C’est la partie la plus délicate du trajet. Mouillées,
les roches sont glissantes et verglacées comme cela arrive parfois.
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Une chaîne est là pour vous aider, faites attention pour la traversée du torrent, les roches sont très glissantes.
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On atteint le glacier du Taillon et l’on aperçoit sur la crête qui domine sur sa partie supérieure le Doigt de la fausse brèche.
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Doigt de la fausse brèche.
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Derrière nous, on peut voir les personnes gravir le glacier du Vignemale.
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Une nouvelle montée, un peu raide, mais courte, nous conduit au col des Sarradets (2589m).
En début de saison, juste avant d’arriver au refuge, soyez attentif si les névés recouvrent encore le sentier.
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Quitter le refuge pour s’élever en direction du Sud, vers la brèche en suivant la piste très raide dans la pierraille ou la trace sur névé.
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Vue saisissante sur la brèche.
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La barre transversale franchie, on aborde le glacier dont la pente est modérée et l’état très variable suivant la saison.
En général on chemine dans la rigole creusée par le piétinement des nombreux randonneurs.
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Sur la fin, il faut un peu utiliser ses mains (facile) pour accéder à la brèche (2807m).
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Depuis la brèche, vue sur le passage du Pas des Isards.
Chemin pour accéder à la Tour, Casque, Marboré, Mont Perdu et le refuge de Goriz.
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Ce passage est situé en Espagne à quelques centaines de mètres de la Brèche de Roland. Il est formé d’une sorte de corniche pentue située au pied de la muraille du Casque. Fort heureusement il est équipé d’un câble en acier qui vous permettra de le franchir sans encombre bien qu’il soit quelque peu impressionnant pour les néophytes surtout à la toute fin.
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Vue sur la brèche (2807m) et le Casque du Marboré (3006m).
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De la brèche, prendre tout de suite à droite (vers l’Ouest) en suivant la sente bien tracée dans les éboulis.
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Le chemin longe les murailles méridionales du pic Bazillac (petits abris sous les parois).
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On arrive ainsi au Doigt de la fausse brèche que l’on contourne par la droite (versant Nord).
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Doigt de la fausse brèche (2944m).
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Contourner le Doigt par la droite,
puis s’élever ensuite par un sentier en lacets sur les vastes pentes du pierrier sommital jusqu’au sommet.
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Sommet du Taillon (3144m), 4 heures depuis le parking avec les pauses.
Vue splendide sur le Cylindre du Marboré (3335m) et Le Mont Perdu (3355m).
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Le panorama à 360°
Vue sur le parking du col des Tentes 1000m plus bas, et sur le lac des Espécières (2195m).
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Avec ses 422 mètres de hauteur, la cascade de Gavarnie est la plus haute chute d’eau de France, et l’une des plus impressionnantes d’Europe. Elle prend sa source à quelques centaines de mètres au-dessus dans un contrefort du Marboré.
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Refuge de Goriz (2150m).
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Le Mont Perdu 3355m.
Avec son fameux couloir pour y accéder, qui porte le nom évocateur de « crachoir », il est enneigé pratiquement 10 mois par an.
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Vue côté Espagne.
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Peña Collarada (2883m).
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Quelle beauté ce Cirque !
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Retour par le même itinéraire (compter 3 heures jusqu’au parking).
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Attention, contourner le Doigt de la fausse brèche par la gauche, il y a des traces qui partent à droite et qui peuvent induire en erreur, la pente est très très raide à cet endroit (ne vous aventurez pas de ce côté).
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La vallée d’Ordesa (canyon d’Ordesa ou encore canyon d’Arazas) est une vallée glaciaire dans les Pyrénées espagnoles. Elle est à l’origine de la création du Parc national d’Ordesa le 16 août 1918. Des années plus tard, en 1982, on étendit le parc pour créer le Parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu incluant le massif du Mont-Perdu, le canyon de Niscle, les gorges d’Escuain et le début de la vallée de Pineta. C’est l’explorateur et photographe français Lucien Briet qui fut à l’origine de la création du parc.
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Nous longeons les murailles,
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jusqu’à la brèche de Roland.
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La brèche de Roland (2807m).
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Depuis la brèche, descendre vers le refuge,
attention à la descente, la pente est très abrupte, les bâtons sont très utiles pour ne pas glisser.
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Le refuge des Sarradets (2587m).
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Belle vue sur le cirque, la Tour et le Casque.
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Des japonaises ayant terminé l’ascension jusqu’au refuge font des exercices d’étirements.
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Bien sympathiques, ces japonaises.
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Départ du refuge vers le col des Sarradets (2589m).
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Le cirque avec sa cascade et le Marboré qui culmine à 3248m.
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Le refuge s’éloigne, nous plongeons vers la cascade.
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Dernière difficulté: le passage de la cascade.
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Heureusement qu’il y a une chaîne, les roches sont de véritables savonnettes.
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Même en tenant la chaîne, il faut rester attentif.
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Voilà la dernière difficulté est passée, il ne reste plus que 250m de dénivelé cumulé en négatif à faire,
mais compter 1 heure pour rejoindre le parking (4km).
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On aperçoit le port de Boucharo (2270m) et la route à droite qui conduit au parking.
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Belle randonnée, avec des 3000 faciles qui attire ainsi de nombreux montagnards néophytes. En début de saison, il faudra tenir compte cependant des difficultés et des dangers à cause de l’enneigement: pentes de neige raides, corniches et passages d’une arête assez étroite. En toutes saisons, l’orage est redoutable sur les crêtes: ne pas partir tard et se renseigner sur la météo.
Merci Mariano pour le reportage photo et vos conseils.
Grâce à votre topo, j’y suis allé début octobre 2023.
C’était fantastique.
En revanche, il n’y avait plus les mains courantes à hauteur de la cascade quand j’y étais.
Je me permet de vous partager le lien vers le récit et les photos prises durant cette magnifique randonnée au Pic du Taillon :
https://www.mescarnetsdumonde.com/randonnee-au-pic-du-taillon-par-la-breche-de-roland-dans-les-pyrenees-une-aventure-bien-taillee-a-3000-m-daltitude/
J’ai maintenant très envie d’aller randonner dans le Canyon d’Ordesa qui, vu de la brèche, semble sublime !
encore merci !
Pierre-Jean
Randonnée faite hier ! Après un échec l’année dernière car je n’avais pas réussi à passer le doigt de la fausse brèche car j’avais pris peur avec le vide ( et probablement ce jour la une petite forme), cette année je suis arrrivée en haut ! Encore un peu de monde jusqu’à la breche malgré le 15 aout passé mais ensuite jusqu’au taillon, un monde très raisonnable. Vue somptueuse depuis le sommet, le temps était tellement dégagé qu’il était possible de voir le grand lac d’Ainsa .
Nous avons rencontré une famille, avec un monsieur charentais de 73ans qui faisait le taillon pour la 13eme fois, et notamment ce jour la pour le faire faire à son petit fils de 13ans et c’est notamment grâce à ce monsieur et son épouse que le passage du doigts a été facilité car ils nous ont rassuré pour passer. Ce charentais, lorsqu’au repas au taillon, a appris que nous étions paloises , nous a demandé si nous connaissions » mariano et son site ». Il était épaté de votre travail et de la qualité de vos topos, nous lui avons dit que nous ne randonnions jamais sans avoir pris vos topos nous n’ont plus 🙂 Je lui avais promis de transmette le message de son bonjour « a mariano » car lui même ne commente pas les topos ou rarement alors c’est chose faite !
Merci Aurélie pour ton commentaire et un petit bonjour à ce Monsieur de Charente.
Bravo à toi Aurélie pour ce premier 3.000 (j’imagine)
Mariano
Bonjour les montagnards,
Rando faite le 25/06/2023 – Pas aussi « accessible » que ça… le sentier a été pas mal raviné par les orages je pense, donc beaucoup d’éboulis de cailloux rendant l’accès un peu « casse gueule » ; le sentier est moins visible à partir de la cascade, puisque recouvert d’éboulis + absence de cairns par endroit ; encore de la neige présente après le refuge donc prévoir les crampons (pas obligatoire mais très très utile). Plus de chaine au niveau de la cascade donc la aussi assez dangereux, surtout que le débit est très fort à cette période. Mais sinon, une rando à couper le souffle !!! Juste prévoir un peu plus de temps que prévu et être prudent et équipé !
bonjour Mariano , nous envisageons de faire cette randonnée dimanche , d’après la météo le temps sera clément samedi et dimanche mais il est tombé de la neige , qu’en est-il de la sécurité ? est prudent ou pas? après de qui puis-je me renseigner ? mille mercis pour votre travail que je consulte systématiquement avant chacune de mes sorties. cordialement
Webmaster:
Vous pensez bien que je ne vais pas me risquer à vous donner des conseils surtout en haute montagne et dans cette période de l’année où le froid et la neige se sont installés.
Voir le Topo en mode Printemps/hivernal
Mariano
bien sûr je comprends 🙂 je me suis débrouillée j’ai appelé le refuge de gavarnie, pour ceux que ça intéresse il est tombé 5 cm de neige, ça ne fondra pas aujourd’hui du coup en ce qui nous concerne nous préférons annuler.
cordialement
Belle rando sans difficulté réelle par une belle journée de septembre, faite en famille. On en a pris plein les mirettes… Topo bien fait merci! (pas vu de chaine non plus).