Raquettes au Souperet (2033m) et Pic du Baralet (2052m)

Sortie hivernale aux Souperet (2033m) et Pic du Baralet (2052m) depuis les Forges d’Abel (1080m)

  • Souperet: +1150m – (3h30+3h00)= 6h30 – 17 km Niv: Randonneur
  • Baralet: +1250m – (3h45+3h15)= 7h00 – 18 km Niv: Randonneur
  • Date: le 25.02.2019 – Vallée d’Aspe – Départ: Les Forges d’Abel (1080m)

Sortie en solo au Souperet (2033m), à ne pas confondre avec la Table de Souperret (2116m) qui se trouve à 5km en direction de l’Ouest du côté du Labigouer. J’ai bien appelé les copains mais personne de dispo ce jour là !

J’ai donc préféré grimper au Souperet depuis les Forges d’Abel plutôt que de remonter le vallon de Baralet qui est bien plus encaissé avec des risques plus élevés de coulées sous le versant Nord-Ouest du Pic de Baralet. C’est plus long en dénivelé et en distance mais au moins je suis plus rassuré côté sécurité.

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Difficultés:Pas de difficultés particulières si ce n’est qu’il faut être en forme pour faire les 18km en raquettes à neige depuis les Forges d’Abel. Quelques passages en dévers pas très confortables avec des raquettes aux pieds et un final assez pentu pour monter au Souperet (crampons/Piolet souvent nécessaire). Pour le Pic du Baralet, rien de difficile depuis le Souperet, on y est en 15 petites minutes, la seule chose qui peut vous freiner c’est de ne plus avoir de jus, c’est ce qui m’est arrivé.  Etant tout seul, j’ai préféré rester sage en sachant que le panorama est quasi identique au Souperet, donc aucun regret.

Matériel: Skirando, raquettes ou Crampons/Piolet en fonction de l’état de la neige.

La suite du Topo . . . . . . . . . .

En hiver, la route n’étant pas dégagée, il faut démarrer depuis les Forges d’Abel (1080m).

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L’itinéraire est très facile, il suffit de suivre la piste jusqu’au parking de l’Espélunguère,

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La traversée de la rivière d’Espélunguère par le pont du même nom.

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L’arrivée au bâtiment de l’usine d’Estaëns.

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Puis l’arrivée au parking de l’Espélunguère (+220m de dénivelé pour 2,5km en 45mn)

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Depuis le parking (1350m),

prendre le sentier montant vers l’Ouest et passant à droite de la cascade d’Espélunguère.

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La sortie de la forêt.

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Dès la sortie de la forêt,

se diriger vers la droite pour retrouver la piste et la parcourir sur 200m en légère descente (Nord).

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Quitter la piste ensuite vers 1380m

pour prendre à gauche un large sentier enneigé qui monte au col de la Mousquère.

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L’itinéraire monte en gros vers le Nord en faisant une dizaine de lacets dans la forêt d’Espélunguère.

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Petite ouverture dans la forêt pour voir le Pic du Midi d’Ossau (2884m).

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 L’arrivée au col de la Mousquère (1628m) 1h45 depuis les Forges d’Abel.

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La vue depuis le col.

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Le vallon de Couecq.

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Depuis la sortie de la forêt, suivre le fil de crête.

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Puis, descendre en direction de la cabane (aucune difficulté).

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L’itinéraire pour monter sur la crête de Couecq à Banasse (1905m) depuis la cabane de Grosse.

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Suivre l’itinéraire du refuge d’Arlet jusqu’à la crête de Couecq à Banasse.

Pour ceux qui vont au refuge d’Arlet, compter 2h30 en hiver plutôt que les 1h50 de l’été.

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Les 2 cabanes: à gauche la cabane d’Atsout et à droite celle de Grosse.

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L’arrivée à la cabane de Grosse (1630m) 2h depuis le départ (compter 2h15).

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La vue depuis la cabane  de Grosse vers le col de la Contende ou de Couecq (2014m)

avec à droite la cabane d’Atsout.

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Depuis la cabane de Grosse, suivre l’itinéraire d’été en direction du Nord-Est.

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La neige depuis le début est tantôt dure tantôt molle, au retour c’est sûr je vais bien m’enfoncer !

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La vue derrière moi vers le Pic de Gabedaille.

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Vers le Pic de Sécus et les sommets espagnols.

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Vers 1700m, s’orienter à gauche vers le Nord-Ouest.

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De très beaux paysages hivernaux,

pas de regrets d’avoir choisi ce versant pour grimper au Souperet.

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Deux dévers à franchir pas très marrant avec des raquettes à neige !

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L’arrivée sur la crête de Couecq à Basse (1905m).

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2h30 depuis les Forges d’Abel et 45 minutes depuis la cabane de Grosse.

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La vue vers le Nord avec les cabanes de Lapachouaou (1820m).

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La suite de l’itinéraire pour gravir le 1er sommet du Souperet.

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Si la neige est dure, il est préférable de descendre à droite vers les cabanes de Lapachouaou,

puis de remonter ensuite vers le col de Lapachouaou pour le final du Souperet.

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Je suis resté à gauche sur l’itinéraire d’été mais en dévers c’est un peu la galère !

Il aurait fallu chausser mes crampons mais bon, lorsqu’il n’y a pas de barres rocheuses sous mes pieds, il n’y a pas danger !

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Arrivé en bas juste un peu avant le col, commencer à grimper en suivant le fil de crête jusqu’au sommet.

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La vue sur ma gauche en direction du Pic d’Arlet.

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Derrière moi le col de Lapachouaou (1900m).

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Mes traces tout en dévers !

Pour la montée au retour, je passerai beaucoup plus à gauche en faisant quelques lacets.

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Vers le Pic de Gabedaille.

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Vers l’Ouest.

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Superbe !

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La neige n’est pas dure,

nul besoin des crampons mais j’ai retiré mes raquettes à neige et gardé à la main le piolet.

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Mariano au sommet du Souperet (2033m) 3h15 depuis les Forges d’Abel.

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Un sommet peu fréquenté par les randonneurs,

pourtant ce sommet comme le Pic du Baralet possèdent de très jolis panoramas sur 360°.

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Le Pic d’Aspe (2645m).

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La montagne de Banasse avec à son extrémité le Pic d’Arlet (2207m).

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La cabane de Gourgue Sec.

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Pic d’Arlet (2207m) et Pic d’Aillary (2215m).

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Le refuge et lac d’Arlet que l’on ne voit pas au pied du Pic d’Aillary (2215m).

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La Punta Despeñaperrros avec à droite le Pic Rouge (2177m).

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Panorama vers l’Ouest du Pic Rouge au Pic d’Anie.

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Du Mallo de Acherito (2362m) au Pic des Trois Rois (2444m).

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La grande Aiguille d’Ansabère (2377m).

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Vers le Pic d’Aillary (2215m).

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Le Pic d’Anie (2504m).

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Vers le Pic de Sesques (2606m).

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Le Pic d’Anayet (2545m).

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Le Pic de Gabedaille (2258m) avec en arrière plan le sommet du Visaurin (2669m).

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Vers le Pic du Midi d’Ossau (2884m).

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La vallée d’Aspe.

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Pour le Pic du Baralet, j’avais prévu de le faire en suivant, mais j’ai laissé des forces à la montée avec les raquettes à neige aux pieds depuis le départ et la montée très raide du Souperet avec une neige molle.

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Compter 15 à 20 minutes pour y accéder sans difficulté depuis le Souperet (+100m de dénivelé et 1km en plus). Etant seul au monde, je préfère garder mes forces pour les 100m de dénivelé qu’il me reste à gravir au retour. Concernant le panorama à 360°,  il est quasi identique, donc pas de regrets.

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Après 1h15 au sommet du Souperet, retour par le même itinéraire que la montée.

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Crampons/Piolet pour la descente jusqu’aux cabanes de Lapachouaou.

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En rouge l’itinéraire par où je suis descendu, en bleu par où je vais remonter.

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Je laisse le col à droite et descend en direction des cabanes.

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La descente se fait sans problème avec une neige bien molle.

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Cabanes de Lapachouaou (1820m).

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Changement de matériel: les crampons dans le sac et les raquettes aux pieds.

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Quelques lacets pour rejoindre la crête et gravir les 100m de dénivelé.

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Crête de Couecq à Basse (1905m) 35 minutes depuis le Souperet.

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Retour à la cabane de Grosse.

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La neige s’est transformée et il faut faire attention dans les dévers de ne pas trop s’enfoncer pour éviter la bascule.

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J’ai bien essayé de faire la luge par moments mais la neige est vraiment trop molle !

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Le paysage lui est comme ce matin, magnifique !

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Encore un passage en dévers où il faut rester vigilant de ne pas trop s’enfoncer.

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Il n’a pas vraiment de difficulté ni de barres rocheuses, mais étant tout seul, je reste très vigilant.

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Les cabanes de ce matin ne sont plus très loin.

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La cabane de Grosse (1630m) avec en arrière plan le Pic de Gabedaille (2258m).

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Retour à la cabane de Grosse (1630m) 1h15 depuis le Souperet.

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Je ne suis plus seul !

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Un groupe de randonneurs de la vallée d’Aspe est passé par là pour aller à la cabane de Grosse.

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Le col de la Mousquère (1628m).

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L’entrée de la forêt.

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Retour au plateau d’Espélunguère.

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La Cascade d’Espélunguère.

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Depuis le parking,

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suivre la route enneigée jusqu’aux Forges d’Abel.

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Bâtiment EDF

Mise en service en 1925 avec des turbines du type Pelton (puissance: 2,5 MW) La particularité de cette installation tient à son aspect transfrontalier. Le barrage voûte de 15m de hauteur est situé sur le versant espagnol. L’usufruit de la retenue d’eau, d’une capacité de 2,8 millions de m3, a été accordé à la France en 1915.

Ses eaux, qui peuvent être utilisées même en plein hiver, sont turbinées côté français, dans la centrale de haute chute d’Estaëns avec une hauteur de chute de 485 mètres. Cette centrale est commandée à distance à partir du groupement d’usines de Baralet depuis 1965. La conduite forcée fait 1.800m de long.

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La cabane de Thézy (1170m) que l’on laisse sur sa gauche pour traverser le pont d’Espélunguère.

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Retour à la voiture après une magnifique sortie hivernale faite en solo.

Randonnée qui se mérite lorsque la neige est présente dès les premiers mètres comme aujourd’hui.

2 réponses
  1. liliane dit :

    Bonjour Mariano,

    Comme toujours une très belle promenade dans la neige,
    les photos font rêver, pour tous qui savent en faire, c’est une joie !
    Merci de nous en laisser profiter amitiés
    liliane

    Répondre
  2. francis dit :

    Bonsoir Mariano

    Magnifique sortie dans cette belle vallée d’Aspe toujours aussi
    belle que sauvage avec des vues et des images superbes.
    Merci de toujours nous émerveiller dans nos belles Pyrénées!!

    Amitiés.

    Francis.

    Répondre

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