Refuge de Tuquerouye (2666m) depuis les Gloriettes

Refuge de Tuquerouye (2666m) depuis le lac des Gloriettes (1660m)

    • Déniv: +1050m – (3h45+2h45)= 06h30 – 16 km Niv: Randonneur
  • Date: le 13.10.2017 – Hautes-Pyrénées – Départ: Barrage des Gloriettes (1660m)

.

_ _ _ _ _ Google_Earth_logo

.

Difficultés: Pas de difficulté jusqu’à la base du couloir de Tuquerouye en l’absence de neige et par beau temps. Le terminal se fait par un couloir très raide dans un pierrier glissant, à ne faire que lorsque la neige est absente sauf pour ceux qui montent avec piolet/crampons et qui sont des Montagnards aguerris.

La suite du Topo . . . . . . . . . .

Départ depuis la fin de la piste du barrage des Gloriettes.

.

Les granges de Coumély.

.

Depuis le parking, contourner le lac par sa droite.

.

Suivre ensuite le vallon d’Estaubé, dont le cirque se dévoile en toile de fond.

.

Après 2h15 de marche,

vers 2154m, laissez à droite l’embranchement de la Hourquette d’Alans et poursuivez à gauche vers le Port Neuf de Pinède.

.

Laissez le sentier de gauche allant au Port Neuf de Pinède (2254m) et s’orientez à droite vers un éperon caractéristique qui s’appelle la Borne de Tuquerouye Oriental (Sud-S.E). Il faut passer entre les deux pitons au plus près de celui de gauche en laissant la borne de Tuquerouye Occidental bien à droite.

.

Le couloir terminal est très raide pour accéder au refuge de Tuquerouye, beaucoup plus facile à monter qu’à descendre.

.

Si le couloir est enneigé ou verglacé sans équipementfaites demi-tour !

Son ascension en l’absence de neige ne comporte pas de difficultés techniques, si ce n’est une pente raide en éboulis.

.

L’arrivée au refuge qui culmine à 2666m d’altitude (3h30 à 4h00 de marche depuis les Gloriettes).

Le refuge de Tuquerouye a été conçu par Léonce Lourde-Rocheblave, un pyrénéiste bordelais. Le principe de construction est celui appelé ogival, lié à l’intégration dans le paysage, la plus grande résistance possible dans les conditions difficiles de la haute montagne, et les conditions techniques de construction, pour laquelle il faut éviter au maximum de transporter des matériaux extérieurs. Il s’agit donc d’une construction massive, en pierres prises sur place, formant une voûte en berceau brisé. Il y a peu d’ouvertures, l’essentiel étant de fournir un abri solide et facile à chauffer. Lourde-Rocheblave passa un accord avec l’entrepreneur Fournou, de Gavarnie. Les matériaux nécessaires furent montés jusqu’au pied du couloir de Tuquerouye par des mulets, puis hissés jusqu’à la brêche par des guides de Gavarnie. L’édifice fut inauguré le 5 août 1890.

.
Quelques jours plus tard, le guide François Bernat-Salles montait sur son dos, depuis Gavarnie, la statue de la Vierge de 75 kilos qui allait être placée au-dessus du refuge. En 1927, l’architecte Touzin agrandit le refuge, en construisant simplement un bâtiment identique au premier. Le refuge a été rénové en 1999, la toiture refaite en 2005.

.

Une plaque scellée dans la paroi de la brèche rappelle la mémoire de Louis Robach (1871-1959), qui monta 43 fois au Mont Perdu.

.

Capacité: 12 places été/hiver – Cheminée (parfois du bois) – Refuge très bien rénové:  2 tables + bancs. Vous pouvez trouver de l’eau 80 mètres plus bas au lac de Tuquerouye. L’intérieur est toujours en bon état. Refuge bien rempli tous les soirs de saison. Les places sont chères pour avoir le privilège d’assister au lever de soleil sur le lac glacé et le Mont Perdu, le plus beau balcon des Pyrénées !

.

Pour les photos de nuit et la voie lactée depuis le refuge,  cliquer sur la photo pour accéder aux différentes photos:

.

Un site exceptionnel à plus d’un titre :

géologique, géographique, naturaliste et historique avec une vue unique sur le Mont Perdu et ses 3355m d’altitude.

.

Le retour se fait par le même itinéraire que la montée, avec une grande prudence dans le couloir (chute de pierres). Les bâtons sont très utiles surtout dans la première partie où les cailloux chassent en-dessous de vos pieds. Compter entre 2h30 et 3h00 pour le retour au lac des Gloriettes.

.

Après les 10 premières minutes où il faut rester vigilants, la suite est beaucoup plus facile.

Passer à gauche de la base du piton appelée: la Borne de Tuquerouye Oriental.

.

.

Borne de Tuquerouye Oriental (2471m).

.

Traversée d’un pierrier sans difficulté pendant une trentaine de minutes.

.

Vue sur les Gloriettes.

.

Vers 2154m, prendre à droite le sentier de la HRP jusqu’au lac des Gloriettes.

.

Retour au beau lac des Gloriettes.

L’accès au refuge de Tuquerouye par la vallée de Piñeta

19 réponses
« Anciens commentaires
  1. Hugo twgh
    Hugo twgh dit :

    Bonjour

    Premièrement merci pour ce topo toujours aussi bien détaillé !
    Nous avons fait cette rando le 11/10/2024, aucune difficulté jusqu’au premier pierrier, par contre la monté finale jusqu’au refuge est devenu beaucoup plus engagé qu’annoncé, les intempéries de la fin d’été ont dus créer de nombreux éboulement et le terrain est vraiment très marqué, les 50 derniers mètres sont très difficilement praticable avec une partie « escalade » assez engagée, nous avons eu un temps plutôt humide mais très ensoleillé et chaque pierre aussi grosse soient elles avaient tendances a vraiment se dérober sous nos pieds/mains.
    Attention du coup a ceux qui souhaite s’y engager, a défaut de la sécurité les sensations sont garanties..
    Sinon magnifique vue arrivé au refuge, le lac et le mont perdu enneigé sont à coupé le souffle. Refuge en super état, bien équipé.

    Répondre
  2. Jean Pierre
    Jean Pierre dit :

    Bonjour Mariano ,magnifique rando au lac du Marboré et au balcon de Pinéta en passant par Tuquerouye ,des vues sur le Mont Perdu de toute beauté.
    La rando est éprouvante à partir de la Borne de Tuquerouye ,et je trouve que le couloir est de plus en plus dangereux . Nous y avons rencontré une famille avec 2 enfants de 6 et 8 ans qui étaient partis de Pinéta la veille pour aller sur les Espuguettes .Ils ne s’attendaient pas à un passage aussi compliqué et dangereux avec les sacs lourds et les enfants .Le terrain est terriblement raviné et instable comparé à quelques années en arrière, je suis descendu jusquà la moitie du couloir et ensuite remonté pour aider le plus petit à descendre et heureusement car un idiot qui se croyait tout seul à fait partir un paquet de roches depuis le haut du couloir, je me suis couché sur le petit pour le protéger et je m’en sors (bien) avec quelques bosses et quelques bleus sur les bras . Alors ce message en guise d’avertissement :prudence maximale dans le couloir ,casque OBLIGATOIRE ,ainsi qu’un brin de corde de 10 mètres .
    A bientôt Mariano .
    Jean Pierre

    Répondre
  3. Larrecq
    Larrecq dit :

    j’avais fait cette rando fin août 2006 et donc pas de neige dans le couloir. je privilégie mes randos en cette période pour cette raison.
    pour info, la plaque de Louis Robach avait été volé il y a quelques années et retrouvée chez un antiquaire à Tarbes ! !
    imaginons les cons qui ont déboulonné la plaque et descendu le couloir de Tuquerouye avec ça sur le dos

    Répondre
  4. JMJ
    JMJ dit :

    Bonjour Mariano
    Randonnée faite hier sous un soleil éclatant.
    Magnifique rando, montée certes rude, mais en arrivant au refuge…..quelle vue…..extraordinaire ! ! !
    Amitiés.
    Joëlle & Jean-Mi

    Répondre
  5. Pierre
    Pierre dit :

    Merci. pour ce topo très clair. Grosse émotion hier. Monte hier avec mon fils au refuge de Tuquerouye 40 ans après mon dernier passage pour faire la face Nord du Mont Perdu. Le réchauffement climatique a fait son œuvre. Il y a 40 ans c’etait une belle face glaciaire. Mais c’est quand même toujours aussi beau

    Répondre
« Anciens commentaires

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Répondre à Jean Pierre Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *