Les Astazous (3071m) en Aller/retour par les rochers blancs

Petit et Grand Astazou (3071m) en aller/retour par les rochers blancs depuis Gavarnie.

  • Déniv: +1850m – (6h30+5h00)= 11h30 – 18 km Niv: Montagnard
  • Date: le 13.10.2017 – Hautes-Pyrénées – Départ: Village de Gavarnie (1380m)

Recommandations concernant le retour par les rochers blancs

Ce topo a été réalisé lors de mon ascension en boucle par les Rochers Blancs, Tuquerouye et la Hourquette d’Alans. Il est évident que faire le retour par les rochers blancs est plus difficile, surtout pour la désescalade des différentes petites barres rocheuses, même si elle ne dépasse pas le niveau: II+.

Il faut bien charger la trace Gps faite sur le terrain ou à défaut, avoir enregistrer sa propre trace de l’aller afin de ne pas se mettre en danger à la descente sur certaines barres rocheuses.

Si j’ai voulu faire ce topo avec le retour par le même itinéraire, c’est avant tout pour vous donner un maximum d’informations tant au niveau des temps de parcours que par sa difficulté dans le sens inverse. Je sais aujourd’hui que malheureusement, beaucoup de personnes partent la fleur au fusil sans lire les topos, croyant que seul la trace Gps suffit !

Non, sur ce genre de terrain, surtout en désescalade même si le niveau II+ reste facile pour des grimpeurs ou pour des montagnards confirmés, une erreur est vite arrivée !

Alors, malgré tous les conseils décrits sur ce topo, je vous recommande fortement de faire cette randonnée en boucle par les Astazous, Tuquerouye et la Hourquette d’Alans (Voir le topo ici).

Malgré les 2 derniers commentaires demandant de retirer ce topo, j’ai préféré ne pas le supprimer afin que les personnes non aguerris prennent consciences des dangers de revenir par les rochers Blancs, pour les autres qui sont habitués dans ce genre de terrain, pas de sacs trop lourds et une corde de 20m avec les accessoires peuvent être utiles à condition de savoir s’en servir.

Attention: Je ne pourrai être tenu responsable des risques d’accidents encourus par les lecteurs utilisant cet itinéraire et décline toute responsabilité dans l’hypothèse d’un accident sur ce topo comme d’ailleurs sur tous les Topos et itinéraires suggérés dans ce site web.

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De nature d’origine glaciaire, le cirque de Gavarnie est une merveille naturelle (site classé au patrimoine mondial par l’Unesco), il offre des paysages saisissants avec 16 sommets à plus de 3000 mètres qui s’élèvent à près de 1500 mètres en 3 étages successifs. Après le Taillon (3144m), le Marboré (3248m) et le Mont Perdu (3355m) pour ne citer qu’eux, le Grand Astazou avec ses 3071m d’altitude constitue un belvédère incomparable entre la France et l’Espagne. L’accès au sommet par les rochers blancs depuis le village de Gavarnie n’est pas à la portée du simple randonneur avec plusieurs barres rocheuses à contourner ou à franchir avant d’atteindre la crête non loin du col des Astazous en 5h30 depuis le village de Gavarnie. La suite jusqu’au grand pic d’Astazou en passant par son petit frère (3012m) ne comporte pas de difficulté si ce n’est le vide de part et d’autre du fil de crête. L’itinéraire après les rochers blancs qui est très bien balisé en rouge est assez complexe et ne devra pas être entreprise par temps de brouillard.

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Vous l’aurez compris, cette course en aller/retour demande d’avoir une très bonne condition physique (entre 10h30 et 11h30 de marche sans les pauses) et d’avoir également un bon niveau montagnard surtout pour l’orientation qui n’est franchement pas évidente sans une vraie trace Gps. Le niveau d’escalade n’est pas élevé avec beaucoup de passages de niveau: II et un ou deux tronçons très courts de niveau: III – Cotation globale de la course: PD.
Heureusement, il y a une alternative à l’itinéraire par les rochers blancs avec beaucoup moins de difficultés mais avec une course tout aussi longue depuis Gavarnie par la Hourquette d’Alans, la vallée de Piñeta ou par le lac des Gloriettes, ce dernier étant l’itinéraire le plus court. Tous ces différents itinéraires comportent des difficultés diverses que seul un montagnard aguerri avec son expérience du passée et habitué à affronter la haute montagne pourra entreprendre, vous voilà prévenus !

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Difficultés: A ne faire que si vous êtes un montagnard expérimenté par beau temps et en l’absence de neige. Cheminement complexe surtout après les rochers blancs où il est très facile de se perdre sans une vraie trace Gps faite sur le terrain. La principale difficulté est le franchissement de la barre rocheuse qui défend le versant occidental du col d’Astazou. Et bien sûr d’avoir une très bonne condition physique.

Il n’y a pas beaucoup de topo détaillés sur le web concernant cette course que je voulais faire déjà depuis très longtemps, pour cette raison, j’ai posté 170 photos (beaucoup, je le conviens) afin que les plus aguerris (Niv: Montagnards) puissent faire cet itinéraire tant convoité avec toutes les infos utiles et nécessaires. Pour les autres n’ayant pas le niveau, pourront juger d’eux même que cette course n’est pas pour eux !
Attention: Je ne pourrai être tenu responsable des risques d’accidents encourus par les lecteurs utilisant cet itinéraire et décline toute responsabilité dans l’hypothèse d’un accident sur ce topo comme d’ailleurs sur tous les Topos et itinéraires suggérés dans ce site web.

La suite du Topo . . . . . . . . . .

Après 1,2 km de marche depuis le village de Gavarnie (1380m), au niveau des panneaux: Refuge des Espuguettes (2h), Hourquette d’Alans (3h15) et Cirque de Gavarnie (1h), suivre le sentier montant à gauche dans le bois de Pailla (Sud-Est).

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Randonnée faite avec mes deux amis Jean-Claude et Bernard

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Le sentier s’élève en lacets vers l’Est et traverse un bois de sapins et de hêtres

avec de temps en temps la très belle vue sur le cirque et le village de Gavarnie.

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Après un peu plus de 1 heure, nous arrivons au plateau de Pailla (1740m)

en laissant à gauche l’itinéraire du refuge des Espuguettes.

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Nous laissons également sur notre gauche la cabane de Pailla (1800m) pour traverser à droite le ruisseau de Pailla où se trouve une source qu’il ne faut pas manquer pour remplir toutes les gourdes, vous ne trouverez plus de source jusqu’au retour !

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Après avoir traversé le torrent (1780m),

l’itinéraire monte à droite vers le Sud-Ouest un peu hors sentier jusqu’à l’extrémité du bois de Pailla.

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Nous montons à travers les pelouses et les bosquets avec quelques cairns par-ci, par là.

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Le début du balisage avec des ronds jaunes après 35 minutes de marche depuis le plateau de la Pailla.

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La vue derrière nous.

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L’itinéraire ensuite s’élève à flanc et remonte plein Sud vers les rochers blancs.

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Le cirque de Gavarnie va être présent devant nous pendant toute la montée, un vrai régal pour les yeux !

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Les appareils photos sont de sortie !

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Après environ 2h20 de marche depuis notre départ, nous rentrons dans le secteur des rochers blancs (2000m).

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Le village de Gavarnie, départ de notre randonnée.

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Le cirque de Gavarnie, une merveille de la nature !

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Le Casque du Marboré (3006m) un des 16 sommets du cirque à plus de 3000m.

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La fameuse brèche de Roland (2807m).

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Des isards surpris par notre présence !

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Il est vrai qu’ici il ne sont pas trop dérangés par les randonneurs.

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Le Vignemale (3298m) et son glacier d’Ossoue.

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Le passage des rochers blancs vers 2080m était autrefois redouté à cause du manque de signalisation et il était très facile de s’y perdre, surtout par temps de brouillard. Aujourd’hui cet itinéraire est balisé de ronds rouges et jaunes tout du long.

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Suivre le balisage en rouge qui est parfois très rapproché, impossible de le manquer.

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Jean-Claude et Bernard dans le passage des rochers blancs.

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La vue sur le cirque est vraiment splendide.

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Cet itinéraire demande de s’aider un peu des mains (Niv: II) rien de bien méchant.

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Bernard.

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Parfois balisé en rouge et par moments en jaune.

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Plusieurs petites barres rocheuses à contourner ou à franchir.

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Jusqu’ici, l’itinéraire n’est pas compliqué, il suffit de suivre le balisage et les cairns.

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Encore une petite barre rocheuse à franchir.

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Jean-Claude cherche un cairn pour le passage de cette petite barre rocheuse.

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Par moment même si ça paraît improbable, un petit cairn apparaît devant nous pour nous montrer le passage.

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Cet itinéraire demande une aptitude à l’escalade rocheuse avec souvent des passages de II, voir III comme ici.

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Un cairn, ça rassure non !

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Après avoir franchi deux escarpements faciles, nous franchissons la barre rocheuse suivante.

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Bernard, heureux !

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Il est très difficile voir impossible de vous indiquer exactement à la lettre l’itinéraire !

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Après les rochers blancs, le balisage jaune et rouge laisse place aux cairns.

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Dans tous les cas, il vaut mieux avoir la trace Gps chargée dans son appareil

si l’on ne veut pas s’égarer et y passer la nuit car ce secteur est vraiment paumatoire ! ! !

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Une vue sur le nouveau refuge des Sarradets 2587m qui est encore en travaux pour 1 an.

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Le Casque du Marboré (3006m).

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Après 3h30 de marche depuis Gavarnie, nous traversons un ruisseau vers 2420m.

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Après la cascade, suivre le cheminement cairné,

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pour franchir à nouveau une nouvelle barre rocheuse.

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Derrière nous . . . . .

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Après la barre rocheuse, nous nous trouvons sur des immenses pentes d’éboulis d’où l’on peut voir la dernière difficulté de cette montée, c’est la plus délicate, une vraie muraille qui défend les abords du col des d’Astazous.

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Derrière nous le massif du Vignemale et son glacier.

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Le village de Gavarnie 1200m plus bas !

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Un long couloir d’éboulis qui après 4h de marche fait très mal aux jambes.

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Remonter jusqu’à la base de ce couloir à gauche.

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Même Jean-Claude est fatigué ! ! ! c’est pour vous dire que ce pierrier fait mal à tout le monde !

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Après une toute petite pause, c’est reparti !

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2 pas devant pour 1 derrière ! ! !

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Des cairns, il y en a de partout, choisissez votre itinéraire jusqu’à la base du couloir (2780m).

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Lorsque vous vous engagez dans ce couloir, surtout ne le remontez pas jusqu’en haut.

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Un restant de glacier en dessous du Marboré.

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Vers 2780m, remonter le couloir sur environ 80m,

puis suivre une corniche aérienne à droite pas évidente à trouver, mais un petit cairn vous indique que c’est bien par là.

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La base du couloir (2780m).

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Le couloir.

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Pas trop de difficulté, niv II d’escalade.

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Bernard.

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Vers 2820m, prendre à droite cette vire aérienne en direction du Sud.

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Bernard au croisement du couloir et de la vire.

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Un tout petit cairn nous montre que nous sommes bien sur le bon itinéraire.

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Pas de difficulté en l’absence de neige, ici un peu de glace mais rien d’important.

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La principale difficulté est passée, en fait il n’y a pas vraiment de grosses difficultés,

le danger est que vous pouvez vous égarer à tout moment sans une trace Gps.

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Bernard sur la vire.

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La vue sur le Cirque que l’on a depuis ce matin, que demander de plus !

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Après la vire, nous suivons les cairns qui nous mènent à gauche devant un petit ressaut qu’il faut escalader.

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Après 5h de marche, la fatigue commence à se faire sentir !

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Quelques rochers à escalader ensuite pour définitivement franchir cette muraille qui paraissait infranchissable au départ du couloir.

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Les derniers pas d’escalade pour que Bernard passe définitivement au dessus de la muraille.

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L’itinéraire nous mène ensuite sur des vastes pentes d’éboulis juste en-dessous du col d’Astazou.

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Vers 2862m après 5h15 de marche,

nous laissons l’itinéraire allant au col d’Astazou vers le Sud-Est pour continuer à gauche vers le Nord.

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La suite ne comporte pas de difficultés majeures, il faut remonter la pente facile jusqu’à la crête du petit Astazou.

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Il est 14h10 de l’après-midi, plus de 5h de marche sans pratiquement s’arrêter, franchement j’en ai plein les bottes ! ! !

Pause casse-croûte bien méritée pour nous trois.

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Nous reprenons notre ascension après 30 minutes d’arrêt pour nous restaurer et reprendre des forces surtout pour moi

qui porte 5kg de matériel photo, l’horreur !

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La vue sur le col d’Astazou (2951m) sur lequel il ne faut surtout pas aller,

sinon il vous faudra revenir vers le petit Astazou en passant en contrebas de cette crête bien effilée.

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Nous remontons en lacets une pente d’éboulis jusqu’à la crête du versant Ouest du petit Astazou.

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La vue sur notre droite vers le Mont Perdu (3355m) et le Cylindre (3335m).

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L’arrivée sur la crête avec une vue sur notre gauche au loin du Pic Long (3192m).

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Aucune difficulté pour la montée au Pic Occidental d’Astazou ou Petit Astazou (3012m).

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5h30 de marche depuis ce matin sans la pause casse-croûte pour +1660m de dénivelé en 8km.

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Bernard, Mariano et Jean-Claude au sommet du Petit Astazou (3012m) 3h00 de l’après-midi.

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Panorama à 360°: cliquer sur l’étoile rouge animée pour passer au Panorama du petit Astazou

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Panorama vers le Piméné (2801m) qui paraît bien petit depuis ici !

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Pic rouge de Pailla (2780m).

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Le village de Gavarnie, 1600m plus bas ! ! !

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Côté espagnol, le Mont Perdu et ses 3355m d’altitude (troisième plus haut sommet des Pyrénées).

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Le Pic du Marboré qui peut se gravir depuis notre itinéraire en montant au col d’Astazou (Cotation: PD+).

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Seulement 10 petites minutes d’arrêt au sommet du petit Astazou.

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Pour le grand Astazou, nous suivons l’arête étroite et effilée du versant Est jusqu’au col de Swan.

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Nous quittons le fil de l’arrête pour éviter un gros ressaut.

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Puis nous remontons un peu pour arriver au col de Swan.

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Col de Swan (2960m) 25 minutes depuis le petit Astazou.

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Mes 2 mois d’inactivité à cause de ma tendinite + le manque de sorties à fort dénivelé ces derniers temps sans oublier mes 5kg de matériel photo sur mon dos, font que je suis complètement rincé ! ! !

J’ai laissé mon sac à dos au col de Swan pour les 25 dernières minutes d’ascension au Grand Astazou mais sans oublier mon appareil photos qui pèse quand même 1,6 kg au lieu des 17kg, quel bonheur, j’ai cru que je volais . . . . .

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Pas de réelles difficultés pour atteindre le Pic Oriental d’Astazou.

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Soit suivre les cairns un peu en contrebas comme ici à l’aller,

ou suivre le fil de crête qui est aérien mais sans difficulté que nous avons fait au retour.

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La vue sur le lac glacé (2600m).

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Derrière nous le Pic Occidental d’Astazou qui n’a vraiment pas l’air d’un petit !

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Petit pas d’escalade, rien de bien méchant.

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Sauf pour Bernard à qui l’escalade n’est pas trop son truc,

peu importe la façon, l’essentiel c’est d’y arriver et il y arrive bien notre ami Bernard !

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Le sommet n’est plus très loin . . . . .

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A quelques mètres . . . . .

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Sommet du Pic Oriental d’Astazou ou Grand Astazou (3071m) 6h30 sans les pauses, nous avons mis 7h00 (pauses comprises) 6h15 sans les pauses pour +1770m et -90m de dénivelé en 9km.

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Bernard, Jean-Claude et Mariano au sommet du Grand Astazou (3071m).

Vraiment heureux tous les trois d’avoir atteint ce joli et grand sommet qui se mérite à plus d’un titre !

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Panorama Grandiose sur 360°

Panorama vers le massif du Vignemale (Nord-Ouest).

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Panorama vers l’Est.

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Panorama vers le Nord.

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Le Piméné (2801m) avec le pic rouge de Pailla (2780m).

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Le lac des Gloriettes (1680m).

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Le village de Gavarnie, 1km 700 plus bas !

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Côté espagnol, le lac glacé (2600m) et le Mont Perdu (3355m).

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Le glacier du Mont Perdu qui diminue d’année en année.

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Vers le cirque de Troumouse.

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Le Pic de la Géla (2851m).

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Le cirque de Troumouse et son point culminant: le Pic de la Munia (3133m).

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Le refuge de Tuquerouye (2666m) au-dessus du lac glacé.

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Photo souvenir avec mon ami Jean-Claude avant de repartir de la cime.

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Pour le retour par le même itinéraire compter -1770m et +90m de dénivelé pour 9km en 5h00.

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Cette fois-ci contrairement à la montée, nous suivons le fil de crête.

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Aucune difficulté si ce n’est le gaz qu’il y a côté Nord.

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Le rocher est bon, donc pas de soucis !

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Vers la fin, il faut quitter la crête pour contourner un petit ressaut par la gauche.

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Bernard dans la descente du Grand Astazou.

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Le petit Astazou vue d’ici n’a vraiment pas l’air d’un petit !

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Pour ceux qui dorment au refuge de Tuquerouye et qui font la grande boucle par la Hourquette d’Alans, compter 2h pour y accéder, cliquer ici pour voir la suite

Pour ceux qui font l’aller/retour, suivre ce topo:

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L’arrivée au col Sawn (2960m) 20 minutes depuis le sommet. Nous laissons à gauche l’itinéraire descendant au lac glacé et nous remontons au petit Astazou (3012m).

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La descente dans la pierraille,

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jusqu’à l’intersection 2862m qui vient du col d’Astazou.

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La désescalade pour rejoindre la vire de ce matin.

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Jean-Claude sur la fin de la vire.

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La descente du couloir.

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Retour au pierrier de ce matin.

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Beaucoup moins pénible à descendre qu’à le monter.

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Les différentes petites barres rocheuses qu’il faut contourner ou franchir.

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Le village de Gavarnie est encore bien loin de nous (environ 3h00).

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Soyez plus attentif à la descente qu’à la montée, une petite glissade est vite arrivée !

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Les rochers blancs.

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Puis l’arrivée sur la crête du bois de Pailla.

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La descente sans problème à la cabane de Pailla.

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Puis le retour au village de Gavarnie.

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Les belles couleurs d’automne.

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Retour au village de Gavarnie après 5h de marche depuis le Grand Astazou et 11h30 depuis notre départ !

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Merci à Jean-Claude et Bernard pour cette belle virée,

c’est sûr que cette course restera à jamais gravée dans nos mémoires tellement elle fut belle et grandiose !

26 réponses
Commentaires récents »
  1. Dupart dit :

    J’ai fait hier la boucle rocher blanc, Astazous tuquerouille et retour Gavarnie.
    13 heures de marche avec très peu de répis,passage dans les éboulis chauds, descente et montée tuquerouille dangereuse.
    Je suis bon randonneur,mais petit montagnard, si vous n’avez pas le niveau montagnard aguerri , ne vous lancez pas.
    C’est la randonnée la plus chaude que j’ai effectuée.
    Merci à Mariano pour ces topos, vous verrez qu’il vous met en garde, écoutez ses conseils.

    Répondre
  2. Barthoum dit :

    Pour les personnes qui n’aiment pas les zones à risques (même si c’est inhérent à la haute montagne) , l’alternative Tuquerouye n’est pas forcément la solution : chaque année il y a des accidents , des rapatriés en hélico et des morts à Tuquerouye (et ça dure depuis des décennies).

    Si vous souhaitez faire les Astazous de manière sécurisée le plus simple st de le faire par Pineta (même si c’est long), .

    La montée au balcon est un peu longue, puis après, du lac glacé au col d’Astazou => c’est relativement pépère. de mémoire le chemin suit le cours d’eau

    ensuite on peut faire le col puis le petit Astazou facilement, si la crète entre le petit Astazou et le grand vous parait peu sure (vent / vertige / neige / rocher trop instable à votre gout),

    : revenez au col des Astazou , puis longez la pente sur la gauche (normalement une trace doit être visible), pour prendre un couloir / éboulis de petits cailloux un peu plus loin, vous arrivez au col Swan et de là vous pouvez vous diriger vers le grand Astazou (en mettant parfois un peu les mains car les différentes strates forment un escalier avec des marches de 1 m environ : vous longez une strate/ vous trouvez un passage vous passez à la strate supérieure (etc…). A certains endroits le fil de crête est plus simple

    Admirez le paysage mais aussi les étoiles de mer fossilisées présentes au niveau de ces rochers

    PS au retour : vous n’êtes pas obligé de reprendre votre chemin de l’aller : depuis la col Swan : suivez la strate rocheuse se dirigeant vers le lac glacé (elle forme une petite combe) puis rejoignez progressivement le chemin initial à travers des terrasses successives (ce secteur présente des cairns un peu partout pour vous aider)

    Répondre
  3. Tim dit :

    Bonjour Mariano,
    Merci pour cette trace, pour ce parcours magnifique que nous avons pu faire cet été, durant notre HRP.
    Quelques petits commentaires cependant : vous passez la redescente du col des Astazous vers les rochers blancs en seulement 4 photos sur 170, ce qui ne reflète pas vraiment la difficulté de ce passage (avant et après la fameuse vire à ne pas manquer). Nous y étions avec des sacs d’itinérance (13-15kg) et avons eu la peur de notre vie, sans exagérer..
    Cette partie s’apparente plus à de la désescalade qu’à de la randonnée, et l’utilisation d’une corde serait franchement à recommander. Nos conseils seraient donc d’éviter cette redescente, surtout avec de « gros » sacs, en préférant une boucle par Tuquerouye et les Espuguettes, beaucoup plus long, mais plus sur, et aussi magnifique. De plus, un guide de haute montagne rencontré à Gavarnie juste après nous a appris qu’un randonneur espagnol y était mort 2 semaines avant nous, et qu’il ne s’agissait plus vraiment de randonnée..
    Bonnes randonnées, et merci encore pour votre site!

    Répondre
    • Mariano dit :

      Bonjour Tim,
      Bravo pour votre sortie aux Astazous,
      Je suis désolé de vous le dire, mais cette course est classée comme montagnards voir ici: https://www.topopyrenees.com/les-niveaux-de-difficultes/
      Il faut mettre les mains mais ça ne dépasse jamais le niveau II/II+ donc ce n’est pas de l’escalade, après moi aussi j’avais 18kg sur le dos et je n’ai pas eu de problème.
      Depuis une dizaine d’années, l’itinéraire est balisé avec des points rouges et avec ma trace Gps faite sur le terrain, il est impossible de vous perdre.
      Donc, j’imagine que vous n’avez pas l’expérience de la haute montagne et en effet ce n’est pas de la randonnée mais franchement rien de difficile pour ceux qui ont le niveau montagnard.
      Vous avez dû vous tromper d’itinéraire, je ne vois que ça.
      Et concernant les recommandations, c’est clairement dit en début de topo que ce n’est pas une sortie facile et qu’il faut-être expérimenté pour entreprendre cette sortie.
      Amicalement

      Répondre
      • valtaland dit :

        Bonjour Mariano,

        Félicitations pour votre site. Juste un bémol.. Je ne comprends pas pourquoi vous avez écrit ce topo alors que « Les Astazous en boucle (fait le même jour !!) » aurait largement suffit.
        S’il ne fait aucun doute que vous ayez pratiqué l’itinéraire en montée, comment auriez-vous pu en effectuer la descente alors que le soir même vous dormiez à Tuquerouye avec vos compagnons de course?
        Je rejoins complètement Tim sur ses commentaires, et vous le feriez aussi si vous aviez descendu la barre rocheuse sous le col d’Astazous avec vos 18kg sur le dos.
        Une descente n’est pas juste une montée inversée, j’ai fait deux fois cet itinéraire en AR. Au retour l’ambiance impressionnante, la désescalade exposée de cette barre rocheuse sous le col d’Astazous n’a rien à voir avec la montée assez débonnaire qu’elle procure.

        Même si vous ne pouvez être tenu pour responsable des itinéraires que vous décrivez, il serait judicieux de ne décrire, dans le contexte de votre site, que ceux que vous avez vraiment parcourus, dans le sens où vous les avez parcourus.

        Cordialement

        Répondre
        • Mariano dit :

          Recommandations concernant le retour par les rochers blancs

          Ce topo a été réalisé lors de mon ascension en boucle par les Rochers Blancs, Tuquerouye et la Hourquette d’Alans. Il est évident que faire le retour par les rochers blancs est plus difficile, surtout pour la désescalade des différentes petites barres rocheuses, même si elle ne dépasse pas le niveau: II+.
          Il faut bien charger la trace Gps faite sur le terrain ou à défaut, avoir enregistrer sa propre trace de l’aller afin de ne pas se mettre en danger à la descente sur certaines barres rocheuses.
          Si j’ai voulu faire ce topo avec le retour par le même itinéraire, c’est avant tout pour vous donner un maximum d’informations tant au niveau des temps de parcours que par sa difficulté dans le sens inverse. Je sais aujourd’hui que malheureusement, beaucoup de personnes partent la fleur au fusil sans lire les topos, croyant que seul la trace Gps suffit !
          Non, sur ce genre de terrain, surtout en désescalade même si le niveau II+ reste facile pour des grimpeurs ou pour des montagnards confirmés, une erreur est vite arrivée !
          Alors, malgré tous les conseils décrits sur ce topo, je vous recommande fortement de faire cette randonnée en boucle par le refuge de Tuquerouye (Voir le topo ici).
          Malgré les 2 derniers commentaires demandant de retirer ce topo, j’ai préféré ne pas le supprimer afin que les personnes non aguerris prennent consciences des dangers de revenir par les rochers Blancs, pour les autres qui sont habitués dans ce genre de terrain, pas de sacs trop lourds et une corde de 20m avec les accessoires peuvent être utiles à condition de savoir s’en servir.
          Attention: Je ne pourrai être tenu responsable des risques d’accidents encourus par les lecteurs utilisant cet itinéraire et décline toute responsabilité dans l’hypothèse d’un accident sur ce topo comme d’ailleurs sur tous les Topos et itinéraires suggérés dans ce site web.

          Répondre
  4. gilles dit :

    Bonjour Mariano,

    Pour mon périple Marboré / Cylindre par les Rochers Blancs du 16/08/2019 (voir mon commentaire dans le topo du Marboré), j’ai dormi au Refuge ASPTT de Pailha (1750m) :
    Ce refuge, à 1h de Gavarnie, est ouvert à tout le monde.
    Son emplacement est idéal pour attaquer les Rochers Blancs de bonne heure.
    L’accueil et la restauration sont au top avec en plus un excellent rapport qualité prix.
    J’ai passé une super soirée, quel contraste avec la foule de Gavarnie et les scandaleux 5€ du parking…
    Merci pour la trace bien utile pour trouver le début du sentier dans la nuit.
    Dans le passage des Rochers Blancs, j’ai pu assister au coucher de la pleine lune dans la brèche de Roland et ensuite m’émerveiller sur l’embrasement du Taillon par le lever du soleil, quel spectacle !

    A bientôt,
    Gilles

    Répondre
  5. Lanusse-Cazalé dit :

    Bravo Mariano pour cette très belle sortie qui m’a rappelé de bons souvenirs (sommet des Astazous par l’arête N et descente par ce parcours). Les photos sont magnifiques et le parcours didactique !!
    Georges

    Répondre
  6. Judith dit :

    Bonjour Mariano,
    J’ai profite du spectacle depuis ma chaise, et heureusement car des vides bien trop impressionnants afin d’espérer pouvoir exécuter ce topo moi-même un jour ! Bravo à vous trois, un itinéraire qui se mérite à tous points de vue (surtout avec tout ce matos sur le dos). Mais ces efforts ont été bien recompensés, quelle beauté époustouflante ! Merci de nous faire découvrir toutes ces merveilles.
    Bise, Judith

    Répondre
  7. Fred dit :

    Salut Mariano,
    Voila une sortie d’anthologie! Il y a longtemps que les petits pointillés sur la carte ign me titillaient l’œil, tu en as fait une trace précise et un festival photos, un grand merci
    Bonnes randos
    Fred

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  8. Serge Sentenac dit :

    Bonjour Mariano
    très belle course, un peu longue mais quel spectacle, bravo a vous trois !
    sur que ta trace va être exploitée !
    Amitiés
    Serge

    Répondre
  9. Bernard Boutin dit :

    De cette sortie, je retiens qu’il y a bien entendu un engagement physique fort mais il n’est pas supérieur à de nombreuses sorties dans les Pyrénées.
    Ce qui me frappe, c’est surtout la concentration mentale qu’exige la montée à partir des Rochers Blancs jusqu’au sommet du Petit Astazou. Plusieurs heures où le moindre pas, où le moindre geste est calculé, mesuré. Ce n’est pas vraiment difficile mais il n’y a pas le droit à l’erreur. Se concentrer en permanence est au moins aussi fatiguant que réaliser les 1700 ou 1800 m de dénivelé. Au final quand on additionne les deux…
    Merci Mariano de m’avoir entrainé dans cette randonnée. Elle fera partie de mes « best of ».
    BB

    Répondre
  10. fouert dit :

    vieux souvenir pour moi du temps ou le parcours était inexistant. Un site classé et on comprend pourquoi en voyant les images. Une vue sous tous les angles sur nos merveilleuses Pyrénées Merci

    Répondre
  11. Minameije dit :

    Superbe Mariano ! Depuis des années que cette sortie était « à faire » et que j’attendais avec impatience… 😉
    Mais voilà, cet été je vous ai devancé ! Je l’ai faite par l’arête NW du Petit Astazou.
    Pour moi, la montée en escalade pure était plus facile que la descente via Rochers Blancs !
    Que c’était long et périlleux !
    Bravo encore et à très vite.

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  12. Pierre Noulibos dit :

    Bonjour Mariano !!!
    Quelle course … des vues magnifiques … Ce topo servira j’en suis sur de référence parce que même en lisant le guide Ollivier ( les anciens connaissent) il était très difficile de trouver son chemin.
    Merci pour ton « travail » de pédagogie.
    Amicalement
    Pierre

    Répondre
  13. Joëlle & Jean-Mi dit :

    Quelle superbe randonnée ! ! ! Et quelle santé aussi…..félicitations à vous trois ! ! !
    J’espère que nous pourrons un jour la faire.
    Amitiés !
    Joëlle & Jean-Mi

    Répondre
  14. cassagnes patrice dit :

    Waouh!!!! assis dans mon fauteuil j’ai des fourmis dans les jambes, quel beau reportage, l’été qui joue les prolongations ça a du bon quand meme, merci pour les belles photos et les commentaires fidèle a votre marque de fabrique, que du bonheur.

    Répondre
  15. jean-robert dit :

    Bonsoir Mariano ,
    Grandiose virée avec des paysages époustouflants ;
    bravos aux funambules , vous n’êtes pas prêts d’oublier ces abîmes du cirque de Gavarnie
    Mariano voilà un vrai remède de cheval pour remettre en bon état ta cheville que cette rando bien engagée et sportive
    et merci à toi pour ce reportage super beau , tu as mis la barre bien haute !
    Amitiés

    Répondre
  16. gar47 dit :

    Des photos magnifiques, une belle et vrai course de montagne avec de vrais montagnards confirmés et je confirme (j’en connais au moins deux). Sur je la ferais un jour !
    Merci Mariano pour ce beau spectacle !

    Répondre
  17. JUAN RAMON ANTUÑA VERDES dit :

    Mariano, nosotros hicimos ese recorrido en el 2014 y salimos desde el Refugio de Espugettes. Para mi este recorrido tan espectacular quedará siempre grabado en mi cabeza y es de los mas bellos que he hecho en mi vida de montañero. Te doy las gracias por todas esas fotografías que me emocionan por los recuerdos que me traen.
    Un saludo desde Asturias.

    Répondre
  18. francis dit :

    Bonsoir Mariano
    Quel beau reportage!! Ce cirque de Gavarnie est un vrai joyau de la nature.
    Merci Mariano de nous faire vivre par l’image ces beaux paysages et tous ces
    passages qui vous attirent vers les sommets de nos belles Pyrénées.
    Splendide!!! Et bravo!! Quel spectacle!!!
    Amitiés. Francis.

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