Randonnée au Pic de l’Har (2424m)

Pic de l’Har (2424m) en aller/retour ou en boucle depuis le gîte d’étape d’Eylie (1000m).

  • Aller/retour: Déniv: +1470m – (4h30+3h00)= 7h30 – 15 km Niv: Randonneur
  • En boucle: Déniv: +1650m – (4h30+3h45)= 8h15 – 18 km Niv: Montagnard
  • Date: le 04.07.2020 – Ariège – Départ: Eylie

Un très beau belvédère que l’on accède sans difficulté par un confortable sentier du GR10. Itinéraire qui nous fait passer par les anciennes mines de Bentaillou, chargées d’histoire au siècle dernier. Le retour en boucle, demande de la vigilance au niveau du sens de l’orientation pour ne pas vous retrouver en bas d’une autre vallée !

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Difficultés: Itinéraire bien balisé et sans difficultés particulières pour le sentier du GR10, mis à part le retour en boucle où il y a quelques erreurs de balisage sur 2 à 3 endroits (trace Gps fortement recommandée) La montée au Pic de l’Har depuis le col, ne présente pas de difficulté, elle se déroule sur un sentier le long du fil de crête avec un petit passage au milieu où il faut utiliser un peu les mains (Niv: II), rien de difficile.

La suite du Topo . . . . . . . . . .

Départ depuis le dernier virage menant au gîte d’Eylie pour ceux qui reviennent en boucle

et pour ceux qui effectuent l’aller/retour, se garer au parking du départ du GR10 (980m).

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Depuis le petit parking du GR10, suivre le sentier rive gauche jusqu’au petit pont,

le traverser et poursuivre ensuite le sentier du GR10 (balisé en rouge et blanc) vers le Sud-Ouest.

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Le sentier monte ensuite bien sèchement dans la forêt de Rouge en effectuant quelques lacets.

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Compter une bonne heure de marche dans la forêt.

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La sortie de la forêt vers 1440m, après une rude montée effectuée sur un sentier bien marqué et bien balisé.

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La sente du GR10, s’élève ensuite sur une croupe que l’on remonte Sud-S.O, en direction des ruines.

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L’arrivée à l’ancien site minier (1h15 depuis le départ).

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Suivre le sentier qui passe à côté des ruines.

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Restez bien sur le sentier sans aller visiter les ruines (risque de chutes de pierres et de ferraille).

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Les vestiges d’une autre époque !

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L’itinéraire se poursuit vers l’Ouest.

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Je croise deux espagnols en VTT qui descendent à Eylie.

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Le sentier ensuite passe par un ancien chemin minier cheminant presque à l’horizontale (Sud-Ouest),

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jusqu’aux ruines de Bentaillou tout en passant à côté de 2 entrées de mines condamnées.

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Très jolie vue sur le cirque avec les sommets du Maubermé (2880m) et du Pic de Serre Haute (2713m).

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L’arrivée au Ruines de Bentaillou (1880m) 2h30 depuis le départ.

Les mines de Bentaillou date du XIXe siècle. Elles employaient plus de 500 mineurs à l’époque pour extraire le Plomb et le Zing. L’arrêt des mines aura lieu dans les années 50 avec l’épuisement du minerai et les coûts très élevés de l’exploitation.

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L’ensemble des mines du secteur ont compté parmi les premières mines de plomb de France à leur apogée.

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C’est en 1839 qu’eurent lieu les premières fouilles, qui aboutirent un an plus tard à une série de cartes signalant à peu près tous les gisements connus aujourd’hui. Elles aboutissent à la création de la concession de Sentein et St-Lary en 1848.

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Après de nombreuses rivalités et lenteurs administratives, les premiers travaux d’exploitation commencent, en 1853, sous la direction d’une société exploitante à capitaux bordelais. On extrait alors sur le site minier de Chichoix (2080 m), de la blende (zinc) et de la galène (plomb et argent).

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L’itinéraire toujours bien balisé en rouge et blanc, se poursuit en direction de l’Ouest.

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L’itinéraire vire complètement à gauche au panneau « Serre d’Araing » (Ouest) 1940m.

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Une partie herbeuse à traverser qui n’est pas désagréable.

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Le sentier ensuite, grimpe vers le col en effectuant 2 longs lacets.

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L’arrivée au col.

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Col de Serre d’Araing (2221m) 3h15 depuis le départ.

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Depuis le col, quitter le GR10 et suivre la sente vers le Nord qui monte au Pic de l’Har.

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Il y a 3 éminences à franchir (petits mamelons) que l’on contournent assez facilement par la droite.

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Par beau temps cette montée ne comporte aucune difficulté.

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Juste avant d’atteindre le sommet, belle vue versant Ouest sur l’étang d’Arraing et le Pic Crabère (2630m).

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Pic de l’Har (2424m) compter entre 4h00 et 4h30 depuis Eylie.

J’ai mis 4h00 sans avoir fait de pause depuis le gîte d’Eylie avec un sac de 16kg (bivouac au sommet).

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Le Panorama sur 360° (Cliquer sur l’étoile animée pour accéder au panorama annoté)

5 photos extraites du panorama: Du Valier au Maubermé.

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Du Maubermé (2880m) au Tuc Dera Sèrra Nauta (Pic de Serre Haute) 2714m.

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Vers le Pic de Crabère (2630m).

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Vers le Pic Long (3192m) et le Néouvielle (3091m).

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Du Pic du Midi de Bigorre (2872m) au Pic de Cagire (1912m).

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Vers le Maubermé.

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Tuc de Maubermé (2880m).

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Vers le Mont Valier (2838m).

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Une belle mer de nuages en direction de l’Ouest.

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Le retour: 2 itinéraires possibles.

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Revenir par le même itinéraire jusqu’au col de Serre d’Araing.

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Contourner les 3 gendarmes.

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Compter 25 minutes pour descendre au col depuis le sommet.

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Col de Serre d’Araing (2221m), 2 choix:

  • A gauche, pour revenir par le même itinéraire que la montée, niveau Randonneur (+40m/-1430m pour 7,5km en 2h30) 3h00 depuis le sommet.
  • A droite, pour revenir en boucle par l’itinéraire du Tour de l’Har, niveau Montagnard (+210m/-1590m pour 11km en 3h15) 3h45 depuis le sommet.

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Depuis le col de Serre d’Araing (2221m), descendre vers le Nord-N.O sur le sentier du GR10 qui monte au refuge.

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Descendre jusqu’à l’étang d’Arraing sur un sentier bien confortable.

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Le refuge de l’étang d’Arraing n’est pas loin (Très bon refuge avec un gardien très sympa).

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Vers 1884m, laisser à gauche le GR10 qui monte au refuge (10 petites minutes)

et continuer tout droit en descendant vers le Nord pour parcourir une partie de l’itinéraire du Tour du Biros (balisage Jaune et Rouge).

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Le sentier descend dans le vallon de l’Araing.

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Pas de difficultés sur une pente modérée.

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Vers 1540m, un itinéraire grimpe au-dessus de la forêt (Nord-N.E) pour rejoindre le col des Cos,

mais ce sentier n’est pas très bien marqué et il se perd un peu, surtout au début.

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Continuer sur le sentier balisé en jaune et rouge en passant par la Cabane d’Illau (1490m).

(1h35 depuis le sommet du Pic de l’Har)

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Vers 1420m,

laisser à gauche le sentier qui descend à la Chapelle de l’Isard et continuer tout droit (Frechendech).

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Le suivre sur 300m avec l’intersection qui suit à ne pas manquer !

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Intersection des itinéraires de Frechendech et Eylie, altitude 1420m.

(prendre le sentier qui monte à droite au niveau du panneau, balisage jaune).

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L’itinéraire ensuite, contourne la forêt de Pruech en restant presque sur la même ligne de niveau.

(Balisage Jaune jusqu’à Eylie)

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Le balisage en jaune est très bien indiqué sur tout le parcours, sauf à 3 endroits où l’on peut se tromper très facilement si l’on a pas une trace Gps de chargée. Ici vers 1430m, le sentier se divise en deux et sans une trace Gps, vous aurez tendance à choisir la sente qui descend à gauche plutôt que celle qui monte à droite. Et bien non, surtout ne prenez pas celle de gauche ! 

Pour la petite Anecdote, la descente depuis l’étang d’Arraing a été faite en compagnie d’un randonneur Allemand faisant la traversée des Pyrénées d’Hendaye à Banyuls . Il ne parlait pas un mot de Français, mais j’ai bien compris qu’il s’était trompé de 200m de dénivelé en quittant le GR10 trop tôt (au niveau de l’étang) et qu’il devait impérativement passer par Eylie. Je lui ai conseillé de se joindre à moi plutôt que de remonter les +200m de dénivelé et rejoindre le col où il avait fait l’erreur.
Nous avons marché une bonne heure ensemble sans s’arrêter et un peu après l’embranchement où il y avait le panneau indiqué Eylie (balisage jaune qu’il fallait suivre jusqu’à Eylie), je lui ai demandé s’il voulait s’arrêter pour que l’on puisse se désaltérer et se reposer 3 petites minutes. Il a préféré continuer pour ne pas perdre de temps sur son planning.

15mn après mon arrêt, j’arrive à cet intersection, et là dans ma tête, j’étais presque sûr que notre randonneur Allemand ne sachant pas qu’il fallait remonter un peu, était vraisemblablement parti à gauche !

Après la sortie de la forêt vers 1450m, j’ai bien vu au loin qu’il n’y avait plus de randonneur devant moi ! Moralité, rien ne sert de courir à vouloir gagner 10 minutes, il a dû perdre au moins 4 bonnes heures. Je lui ai laissé ma carte, il me racontera certainement au retour en Allemagne, sa mésaventure et son erreur, je pense qu’il doit encore s’en vouloir d’avoir continué tout seul !
Pour infos, il avait une trace dans une application de son smartphone, rien à voir avec un Gps, alors certes vous pouvez vous repérer avec ça oui, mais dans des endroits ou c’est bien pentus, prendre le bon itinéraire à 5m près, c’est pile ou face. Malheureusement il y aura de plus en plus d’accidents avec ces applications qui sont loin de remplacer un vrai GPS. J’espère juste que notre ami Allemand, pourra s’en sortir même s’il a perdu entre 3h et 4h, ce qui n’est rien sur un parcours de 41 jours.

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Dès la sortie de la forêt, le sentier qui monte au col des Cos, est peu marqué mais se devine.

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Balisage jaune au sol juste avant le col.

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La vue derrière moi sur la vallée où le randonneur Allemand doit un peu galérer !

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Col des Cos (1524m) 2h30 depuis le Pic de l’Har.

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Cabane de Cos (1504m).

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Abreuvoir avec un point d’eau pour se désaltérer à quelques mètres du col de Cos.

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Après le col de Cos (1524m),

suivre le sentier peu marqué (Sud-Est) en restant à droite de la clôture sans jamais la franchir.

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Continuer à rester à droite de la clôture.

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Altitude 1260m, deuxième erreur de balisage ! ! !

Le balisage jaune qui est sur l’arbre est bien derrière la clôture (à 3m), ce qui vous invite à franchir la clôture pour continuer sur cette direction, c’est ce que j’ai fait !

Mais très vite, je me suis rendu compte que je m’éloignai considérablement de ma trace Gps, j’ai fait l’isard sur 200m pour remonter tout droit sur une pente bien raide afin de retrouver au plus vite le vrai itinéraire.

En fait, il fallait continuer à droite de la clôture malgré le balisage sur l’arbre, ça aurait été plus intelligent de ne pas mettre de peinture du tout !

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La suite ne pose pas de problème,

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beaucoup de balisage jaune sur les arbres, ce qui est bien pour ceux qui n’ont pas de Gps.

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L’itinéraire passe par un secteur où les fougères sont bien hautes, attention aux Tiques !

Cette année, il y en a particulièrement beaucoup !

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L’itinéraire est rentré cette fois-ci dans la forêt de Coulédoux et continue à faire le tour du massif par la gauche.

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Altitude 1160m,  3em erreur ! ! !

Balisage à gauche et à droite un peu plus loin ?

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Franchement c’est vraiment dommage de faire de telles erreurs !

Je ne vais pas critiquer car il y a certainement des raisons que je ne connais pas, mais cette belle boucle qui est très belle à faire, demande d’être revue au niveau balisage.

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L’arrivée au col de Barbelizi (1120m).

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Quelques plots au sol pour vous indiquer la direction à prendre.

Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que cet itinéraire est très bien balisé, même trop par moments, alors pourquoi ces 3 erreurs ?

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A partir d’ici, l’itinéraire commence vraiment à descendre vers Eylie.

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Canalisation d’eau.

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L’arrivée au virage de la route à 100m du gîte d’Eylie où j’ai séjourné l’année dernière et que je vous recommande.

Très belle boucle que je vous recommande pour les randonneurs qui savent s’orienter ou pour ceux qui auront chargé la trace Gps faite sur le terrain et rectifiée en début de topo.

14 réponses
  1. Maxime Outdoor dit :

    Magnifique vue depuis le Pic de l’Har. Avec ces vestiges de la mine de Bentaillou qui viennent ajouter une histoire à cette montagne ! À faire tout de même attention à la pollution causée par le plomb et le zinc…

    Répondre
  2. Alain CANAL dit :

    Bonjour Mariano,
    Une petite variante pour monter au Pic de l’Har passer depuis Eylie par la Plagne la cabane de Sans et Bentaillou que j’ai bien connu et visité une fois avec un ancien mineur (qui m’a fait chercher un moment dans la mine le « plan incliné » qui rejoignait Narbonne, il fallait simplement suivre les rails !.
    Pour redescendre du col des Cos chercher le chemin qui mène à Soueil (superbe hameau, il vaut mieux le faire dans l’autre sens plus facile pour l’orientation) Mourtis et col de Roux. Ce chemin était le plus facile lorsqu’il y a quelques années des arbres étaient tombés sur ton sentier mal balisé !!
    Un autre accès au sommet (fait en 2019) en sens inverse par bois de Couledoux cabane d’Ourdouas et croupe jusqu’au sommet.
    Amicalement
    Alain

    Répondre
    • Michel dit :

      Bonjour Alain.

      L’itinéraire que tu évoques est aussi une possibilité mais il est plus confidentiel.
      Il remonte le tracé de la glissière hydraulique de Koleck dont les vestiges disparaissent inexorablement.
      A l’extrémité haute, on repère facilement le plan incliné ainsi que la voie de roulage venant des galeries de Chichoué.
      Il y a quelques années, nous l’avons fait dans l’autre sens (sur le retour du Pic de l’Har) et sous l’orage. Un souvenir humide…

      Michel

      Répondre
  3. Jean Robert dit :

    Bonjour Mariano ,
    Je me permets d’intervenir dans la discussion entre Lili et Michel : je comprends bien la réaction de Lili ne connaissant pas l’histoire de ces vestiges . Aussi quand on vient sur ce site et d’autres du Biros il est bien opportun d’en connaître un peu l’histoire . Ainsi comme l’exprime Michel , on comprend bien mieux , la rando prend une autre dimension et cela force le respect envers ces hommes si courageux qui travaillaient à flanc de montagne au péril de leur vie . A lire le très beau livre si explicite de Claude Taranne ( propriétaire du gîte d’Eylie ) sur la mine de la Mail de Bulard :  » La Mangeuse d’Hommes  » , un hommage mérité !
    Amitiés

    Répondre
    • Serge dit :

      Tout à fait d’accord avec toi Jean Robert
      Il y a des randos sans cultures et d’autres avec !
      quand il y a des vestiges d’une vie passée, il est toujours intéressant de savoir le pourquoi du comment !
      Aux travers de ces ruines quelles qu’elles soient, il y a eu des hommes et des femmes, une vie de labeur, de bonheur, de malheur !!
      Amitiés
      Serge

      Répondre
    • Michel dit :

      Bonjour.

      Pour compléter le propos de Jean Robert, l’ouvrage de Claude Taranne décrit l’épopée de la mine de Bulard selon le point de vue de José Manuel Garcia, un ouvrier espagnol qui a vécu la presque totalité de l’aventure.

      Pour avoir une idée, voici un extrait du texte de la 4ème de couverture :

      « Messieurs de Bulard « mourrez les premiers ! »

      Au plus proche de la réalité, l’histoire de José Manuel Garcia raconte les 20 années d’exploitation de la mine de Bulard. On comprend comment la révolution industrielle amène les hommes à conquérir la montagne Ariégeoise et investir l’impossible paroi de la Mail de Bulard…
      …Le printemps est un renouveau et, à plus de 2500 m d’altitude, tout est à refaire. La mine est très loin dans la montagne Biroussane, le chemin d’accès est encombré de névés et les galeries remplies de glace sont les premiers obstacles avant d’extraire le minerai…
      …Jusqu’à la fin de l’automne, les ouvriers vivent dans des baraques rudimentaires perchées sur un piton rocheux à 2400 m et ce site est tellement poignant qu’en 1924, l’ingénieur de Bentaillou, Cholin lui donne le nom de « Machu Picchu »…

      Un résumé émouvant !

      Michel

      Répondre
  4. Michel dit :

    Bonjour Mariano.

    Il serait aussi bon de rappeler que, même si cela peut paraître « ringard », la lecture d’une bonne carte IGN (telles que les cartes topographiques fournies par Géoportail), peut permettre d’éviter beaucoup d’erreurs.
    Encore faut-il savoir les lire et, par exemple, pouvoir appréhender le relief à partir des courbes de niveaux. Apparemment, cette « science » semble être en voie de disparition, la recherche de la facilité privilégiant celle de l’assistance par la technologie.
    Malheureusement, cette technologie a des limites qui peuvent être vite atteintes. Les méthodes d’antan devraient donc toujours être utilisées, au moins en secours.

    Michel

    Répondre
  5. lili dit :

    Mariano,
    Ben dis donc une très grande rando..que de jambes tu as !! Heureusement qu’avec tes photos on peut bien se diriger car comme tu le cites les erreurs de balisages ne sont pas négligeables.
    Sympa cette rencontre avec cet Allemand qui aurait du te comprendre …
    Puis surtout pourquoi laisser de telles ferrailles des anciennes mines !!!! peut -être un repérage ..
    En tous cas merci pour ce topo.

    Lili.

    Répondre
    • Michel dit :

      Bonjour lili.

      Au sujet de la présence des vestiges miniers, on peut trouver un élément de réponse dans cette « citation » de Claude Dubois :
      « Chaque année plusieurs milliers de randonneurs parcourent les montagnes au sein des anciennes concessions minières de Sentein et de Bulard. Tous s’interrogent sur l’histoire des mines et des vestiges qu’ils rencontrent. Beaucoup pestent contre ces empreintes industrielles, ces ferrailles qui, selon eux, dénaturent le paysage montagnard. Pourtant, hormis les sommets rocheux, rien n’est naturel dans ce paysage montagnard, car des forêts aux prairies, des murettes aux abris, tout est le fruit de la présence active de l’humain et de ses troupeaux. Les marques de l’activité agro-pastorale sont perçues comme naturelles, contrairement à celles de l’industrie. Il y a sur ce thème toute une pédagogie à élaborer. Il s’agit aussi de ne pas oublier les centaines d’hommes qui ont vécu dans des conditions très difficiles à Bulard et à Bentaillou et connu des accidents souvent graves et mortels »…

      Michel

      Répondre
  6. JEAN-JACQUES CREQUIGNE dit :

    Belle randonnée et belle bambée avec un itinéraire pas évident …
    On se croirait par moments en plein far-west avec ces vestiges
    de vieilles mines !
    Pour ma part , ce we , Soum de Lascours par le lac de Bassia
    avec retour par la Grande Estibère . Il fallait oser , car grosse bruine
    depuis Argelès jusqu’à Hautacam ! Mais ensuite grand bleu à partir
    du lac , avec une magnifique mer de nuages .
    Amitiés Jean-Jacques

    Répondre
  7. Jean Robert dit :

    Bonjour Mariano ,
    C’est l’Ariege , aux decors sauvages et somptueux ; d’autres circuits sympas dans le secteur : Serre Haute , Calabasse ,
    Mail de Bulard , Barlonguere par les cretes , etc…
    Et sans parler de la vallee du Vicdessos avec toutes ses pepites à visiter !!!
    Tu as raison de parler du gite d’Eylie , il le merite !
    Merci pour ton partage
    Amities

    Répondre
  8. jean claude dit :

    Bonjour Mariano
    Merci de nous faire parcourir un joli coin de L’Ariège.
    Tes commentaires sont pertinents et la sécurité dans l « aventure » ne doit effectivement, perdu de vue.
    A Bientôt

    Répondre
  9. Serge dit :

    Bonjour Mariano
    Un beau belvédère, au bout d’un itinéraire chargé d’histoire, comme l’Ariège en a pas mal !
    Je n’ai vu le Pic de l’Har que depuis le Crabère le 4 septembre 2016 pour un ravitaillement sur le GR10 !
    Amitiés
    Serge

    Répondre

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