Randonnée Bardenas Reales (Piskerra 468m)

Les Bardenas Reales sous la pluie !

  • Déniv: +350m – 5h00 – 12 km – Espagne – Niv: Randonneur
  • Date:  07.05.2011 – Départ:  Piste altitude 353m

Important: Avant de partir pour les Bardenas, aller visité le site de Frédéric Moncoqut: http://www.bardenas-reales.net/ afin de vous renseigner sur les interdictions du moment (beaucoup d’itinéraires sont fermés à cause des rapaces qui y nichent).

2em jour: Randonnée en boucle à la Piskerra (468m)

Les paysages rencontré ici sont certainement parmi les plus beaux des Bardenas Reales, montagnes d’argiles orange érodées typiques. Le sentier est essentiellement constitué d’argile friable qui se transforme presque instantanément en boue glissante dès qu’il pleut, illustration à la fin de ce topo: vent, pluies et tonnerre pour clôturer cette belle randonnée.

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Difficultés: Aucune par temps sec.

La suite du Topo . . . . . . . . . .

Quelques centaines de mètres avant le le point de départ, vue magnifique sur la Piskerra.

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Départ depuis un emplacement au bord de la piste (altitude 353m).

Nous prenons une piste filant Nord-N.O qui va nous ramener rapidement au pied de la falaise de la Ralla.

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Agréable surprise de rencontrer une biche et un petit chevreuil !

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Tulipa sylvestris ssp. australis – tulipe sauvage

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Des Orchidées sauvage  (Magnifique)

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Fallaise de Ralla.

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Beaucoup de Vautours fauves y nichent !

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Le chemin est agréable et facile dans une sorte de  petite vallée.

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Le trou que nous avons visité hier, mais cette fois-ci depuis le bas.

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L’arche s’est effondrée en 2021

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Elles sont vraiment magnifiques ces falaises de Ralla.

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Un vautour fauve avec son petit.

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Beau petit sommet que nous devions faire au retour, mais le temps en a décidé autrement . . . .

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Beaucoup d’espèces cohabitent dans ces belles falaises de Ralla.

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Après 2,2 km (415m), prendre à gauche vers la plana del Rallõn.

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Ces roches sédimentaires, empilées en succession de strates,

sont parfaitement identifiables sur les flancs dénudés.

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Chacune d’entre elles correspond à une période donnée de l’histoire géologique de la région.

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La Piskerra 468m.

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Magnifique !

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La notoriété des Bardenas Reales tient au caractère insolite et spectaculaire de ses reliefs.

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Nous descendons dans le cirque.

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Les nuages pour l’instant ne sont pas menaçant . . . . . .

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Le dénivelé n’est vraiment pas important contrairement aux Pyrénées.

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Ici, c’est plus une balade où l’on prend le temps d’apprécier ces paysages féeriques.

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C’est ici que les VTT se régalent, mais attention à la chute !

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Aucun danger à pied !

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Vue plongeante sur le relief, au coeur des Bardenas Reales, ici plus qu’ailleurs, les sols se creusent,

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se ravinent et se décharnent. Les forces érosives s’y déchaînent sans aucune retenue,

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façonnant les reliefs avec talent et délire,

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et creusant dans les sols de nombreux et impressionnants ravins.

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El Rallon altitude 500m que nous ne ferons pas cette année.

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El Rallon.

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Le Goulet d’Argile.

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Exceptionnel, on dirait un autre monde !

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Le Barranco.

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Depuis la sortie du  goulet, vue sue le Rallon.

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Marinette et Mariano.

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El cartel militaire.

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Lorsqu’une partie du relief ne dispose plus que d’un petit « chapeau » de pierre,

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la formation d’une cheminée de fée peut se produire.

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Après un bon petit casse-croûte, nous reprenons notre chemin vers un  petite abri en pierre.

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Nous ne sommes qu’à quelques pas de la cabane de la Piskerra (100m à  gauche).

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L’escalier !

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Malgré le manque de ciel bleu, les photos ne sont pas si vilaines que ça !

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Cette fois-ci nous allons la faire cette fameuse Piskerra.

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Mais avant d’y monter, je ne me lasse pas de contempler ce magnifique paysage.

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C’est vraiment trop beau !

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Depuis le temps que Marinette voulait venir aux Bardenas,

elle y est, que tu bonheur !

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Il faut redescendre sur le plateau.

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Attention à ne pas glisser (bâtons utiles).

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Féerique !

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Nous reprenons un peu de hauteur pour accéder au plateau supérieur.

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Magique !

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Panorama derrière nous et l’abri en pierre que nous venons de quitté.

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Le sentier est évident, c’est tout droit.

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Aucune difficulté pour accéder au sommet.

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10mn suffisent pour se hisser sur ce promontoire.

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Cabezo de la Piskerra

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Sommet de la Piskerra altitude 468m.

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Vue sur el Cabezo de la Piskerra depuis le bord du sommet.

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Le ciel devient de plus en plus menaçant, espérant que nous soyons épargnés par la pluie . . . . . . .

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Mariano au sommet de la Piskerra.

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Cette fois-ci, ça devient vraiment vilain ! ! !

nous nous empressons de repartir du sommet de la Piskerra.

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Retour obligatoire par le même sentier que la montée.

Descente qu’il ne faut surtout pas entreprendre par temps de pluie, trop dangereux !

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Arriver en bas de la Piskerra, la pluie comme pressentie commence a tomber !

En seulement 5mn, le sol constitué essentiellement d’argile se transforme instantanément en une gigantesque patinoire.

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Deux choix se posent à nous: Aller à la cabane de la Piskerra qui n’est qu’à 1km et attendre que la pluie cesse, mais avec un fort risque de se retrouver le cul à terre tous les 20m (trop dangereux !), nous avons choisi d’aller tout droit et de récupérer au plus vite la piste pour être en sécurité (1,5km). Nous avons été obligés de marcher un peu sur les cultures pour ne pas se retrouver à plat ventre, désolé pour les cultures, mais sécurité avant tout !

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Vent, pluie et tonnerre, la nature se déchaine !!!

Mais nous sommes déjà un peu plus rassurés en retrouvant la piste.

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Ils nous restent encore 2,5km jusqu’à la voiture,

nous sommes tous trempés .

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La nature s’est déchainée dans toute sa splendeur !!!

C’est aussi ça les Bardenas !

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Les pluies diluviennes transforment rapidement la piste en d’impétueux torrents,

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Et au vent et aux pluies se sont ajoutés les éclairs et le tonnerre !

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Françoise est comme dans un poisson dans l’eau . . .

elle vole !

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Les falaises de  Ralla

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La voiture n’est plus très loin . . .

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Marinette avec Athena (la petite chienne) qui ne s’est pas manifestée pour sortir en dehors du poncho,

pas folle la guêpe !

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Retour à la voiture après avoir passé 1h30 sous la pluie depuis le bas de la Piskerra.

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D’après les stations météo de la Negra, de la Blanca et del Plano, les précipitations oscillèrent entre 15 et 18 litres par m² selon les secteurs géographiques, et cela sur une durée d’environ trois heures et demi.

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La Castildetierra sous la pluie !

C’est notre prochaine randonnée pour demain, croissons tous les doigts pour qu’il fasse beau . . . .

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Lien Randonnée 1er jour: Ralla . . . . . . . . Lien Randonnée 3em jour: Cabezo de las Cortinas

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Les tempêtes telles que celle-ci ne sont pas rares dans les Bardenas, loin s’en faut, mais lorsqu’elles surviennent lors des saisons touristiques elles ont la faculté de marquer durablement les esprits des randonneurs.

Et vous n’allez peut-être pas le croire, mais il ne s’agissait là que d’une petite tempête, … rien de plus.

Les informations décrites sur ce topo proviennent de l’excellent livre de Frédéric Moncoqut « Terre insolite »

je vous invite à découvrir son site qui est le plus complet de la toile: http://www.bardenas-reales.net/

7 réponses
  1. Al17460 dit :

    Même punition pour nous qui y étions aussi le 26 juin. Les photos nous donne l’idée de ce que nous n’avons pas vu et encore davantage de regrets.

    Répondre
  2. IRIART dit :

    de retour des Bardenas ce jour
    Ralla, rallon, Piskerra interdits à tous les usagers (VTT, piétons, Véhicules) d’avril à octobre afin de protéger les rapaces qui y nichent
    circulation uniquement sur la piste qui fait le tour du polygone militaire et sur d’autres secteurs

    Répondre
  3. Marie Hélène Brunet dit :

    Bonjour
    Oui c’était splendide, oui c’était un vrai régal ………seulement,
    Juste une info :
    Je rentre des Bardenas très frustrée car les plus beau endroits de randonnées sont interdits ,même accompagné par un guide professionnel (d’après le nouveau centre d’information qui se trouve à l’entree des bardenas blancas) cette interdiction court de fevrier à septembre ; Les seuls mois ou l’on ouvre certains sentiers il est malgré tout interdit de monter au Rallon comme à la Pisquerra . Bien sûr qu’il faut protéger ce site extraordinnaire mais n’y aurait-il pas de meilleures solutions? Si auparavant il y avait trop de monde, cette semaine nous étions presque les seuls . Résultat les hôtels ainsi que les guides tout comme les commerçants en pâtissent. Dommage pour tout le monde !

    Répondre
  4. Marie Hélène Brunet dit :

    félicitations pour vous photos splendides. Je vous admire de pouvoir profiter de tous ces magnifiques paysages ; continuez a vous éclater et nous faire partager votre passion.
    Ayant radonné dans les Bardenas il y a quelques années, j’aimerais y revenir , est- il vrai qu’actuellement il faut obligatoirement avoir recours à un guide ?
    Je vous remercie pour le renseignement.
    Bonne continuation

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  5. jmd65 dit :

    Bonsoir,
    De retour des Bardenas que j’avais déjà parcouru voici 2 ans, j’espérais pouvoir de nouveau me régaler dans ce décor somptueux; mais il faut savoir que les panneaux d’interdiction ont fleuri à tous les points de départ dans le secteur Piskerra,Rallon,Ralla afin de protéger des espèces d’oiseaux probablement le percnoptère qui niche dans les falaises.L’accès à ces sommets est interdit cela m’a été confirmé par la maison d’informations située à l’entrée du désert.
    Dommage car les magnifiques images de « Monsieur » Mariano m’avaient remotivé pour aller dans ce secteur vraiment époustouflant.

    Répondre
  6. Robert dit :

    Bonsoir Mariano,
    Lors du premier topo sur les Bardenas, je me suis demandé comment arrivaient-ils à faire pousser des champs de blé sur une terre aussi aride, j’ai beaucoup mieux compris à la fin du second. Félicitations pour vos magnifiques photos et le suspense que celui-ci a engendré tout au long de sa lecture. Vous aurez bénéficié, en plus de la joie d’être dans ce merveilleux décor,d’un spectacle son et lumière. Que demander de plus…si ce n’est du soleil pour la prochaine randonnée.
    Cordialement

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