Randonnée Pic du Palas

Pic du Palas (2974m) par la cheminée Ledormeur depuis le Caillou de Soques (1390m)

  • Déniv: +1700m – 9h30 – 16km Niveau: Montagnard
  • Date: 04.08.2007 – Vallée d’Ossau – Départ: Caillou de soques (1390m)

Dans cette belle région du Sud-Ouest, le Palas est un grand et beau sommet, le plus haut des Pyrénées-Atlantiques avec une vue grandiose à vous couper le souffle depuis le sommet. Sans être techniquement difficile pour des montagnards aguerris, ce sommet n’est pas à la portée du simple randonneur, il est l’un des rares dont la voie normale ne soit pas à la portée de tous les randonneurs. Les +1700m de dénivelé pour une distance aller-retour de 16km font que cette course est longue (presque 10h sans les pauses) et qu’il est préférable de dormir au refuge d’Arrémoulit où vous serez très bien reçu par Rozenn et Eric (les gardiens du refuge).

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Attention: Ne prenez pas cette randonnée à la légère !

Beaucoup d’accidents sont déjà arrivés, malheureusement mortels pour certains.

Moi-même, j’en ai été victime, heureusement qu’il y avait un bon Dieu ce jour-là (le récit en fin de Topo)

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Difficultés:

  • Par la voie des Géodésiens: sans être techniquement difficile (aucun passage ne dépasse le 2° degré), il y a des portions un peu exposées où la prudence et la corde ne sont pas superflues (voir en fin d’article pour accéder au topo par ce versant).
  • Par la cheminée Ledormeur: Longueur de la randonnée, attention aux chutes de pierres dans une cheminée herbeuse avec des gravillons, soyez très attentif.
La suite du Topo . . . . . . . . . .

Départ Caillou de Soques à 6h45 (1392m).

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Prendre le sentier qui monte dans le bois, ce sentier est assez raide au départ, mais bien plus doux ensuite.

Après un court passage en forêt (30mn), traverser la passerelle pour franchir le ruisseau d’Arrious.

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Derrière moi, le soleil se lève sur l’Ossau.

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Col d’Arrious (2244m) 8h30,

1h45 depuis le caillou de Soques, prendre à droite au col pour aller au lac d’Arrious.

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Depuis le col d’Arrious (2244m), panorama du Vertice d’Anayet au pic du Midi d’Ossau.

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Zoom sur le Vertice (2559m) et le pic d’Anayet (2545m).

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Lac d’Arrious, prendre à gauche du lac pour le passage d’Orteig.

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Passage d’Orteig (2300m), il y a un câble en acier tout le long pour vous aider, faites attention.

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Vue sur le lac d’Artouste (1997m) depuis le passage d’Orteig.

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Après le passage d’Orteig, suivre les cairns jusqu’au refuge d’Arrémoulit (2260m),

2h30 depuis le Caillou de Soques. Il est 9h15, petit casse-croûte au refuge avant de repartir.

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Le pic d’Arriel (2824m) qui se reflète sur le lac d’Arrémoulit.

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Vue derrière moi sur le lac d’Arrémoulit et son refuge avec le Lurien (2826m) en arrière-plan. Ne faites pas comme moi, j’ai récupéré le sentier qui longe le lac sur ma droite après le refuge en partant en direction du col d’Arrémoulit au lieu du col du Palas.

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Une marmotte.

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Col d’Arrémoulit (2448m), magnifique vue sur le Balaïtous (3144m).

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Les lacs d’Arriel (2230m).

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Je dois remonter à gauche pour rejoindre le col du Palas vers 2517m, 30 minutes de plus à cause de mon erreur.

Je peux apercevoir le Palas devant moi.

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Derrière moi, les 2 cols:  Arrémoulit et Palas à droite en haut.

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Après 3h30 de marche,

je commence à fatiguer, il me faut rejoindre le début de la montée à gauche du névé.

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Je remonte le pierrier épuisé . . .

Les kilos superflus que j’ai pris en quelques mois après l’arrêt du tabac sont bien lourds à porter !

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Après plusieurs petites pauses de 5mn, j’arrive au début de l’ascension, 5h00 après mon départ.

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Voilà, je suis au bas de la cheminée Ledormeur, je vais devoir attendre quelques minutes que les personnes

devant moi, terminent la montée de la cheminée, pour éviter les chutes de pierres qui sont fréquentes dans ce couloir.

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Cheminée très herbeuse et bien raide, à ne faire que par temps sec, n’oubliez pas de mettre votre casque.

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Depuis le haut de la cheminée, belle vue sur le massif du Balaïtous.

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Vue plongeante sur le col de Lavedan (2604m).

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Zoom sur le col de Lavedan où les randonneurs s’apprêtent à descendre au lac de Batcrabère et au refuge de Larribet.

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Je reprends mon ascension avec une vue magnifique en direction du Sud-Est.

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Étant fatigué, je prends quelques photos avant d’arriver au sommet.

Pic du Midi d’Ossau et le Lurien aux premières loges.

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Le sommet n’est plus très loin sur un sentier bien marqué.

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Voilà, ouf, j’y suis !

Pic du Palas (2974m) il est 13h00 (6h15) depuis ce matin au caillou de Soques.

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Panorama immense depuis le sommet sur 360°

Camera-Panorama-Automatique

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Que c’est beau !

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Le massif du Balaïtous (3144m).

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Les lac d’Arriel, lacs d’Arrémoulit et le pic d’Arriel (2824m) au milieu avec la chaîne pyrénéenne espagnole en arrière-plan.

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Les lacs d’Arrémoulit, 700m plus bas.

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La Collarada (2886m) et Pala de Ip (2783m) juste derrière le pic d’Arriel (2824m).

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Le pic d’Ossau (2884m).

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Le lac d’Artouste (1997m).

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Un hélicoptère près du massif de l’Ossau, certainement un sauvetage, ce que je ne savais pas à cet instant,

c’est que quelques heures plus tard, il viendrait me chercher . . .

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Barrage d’Artouste.

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La vue est tout simplement magnifique.

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L’Ossau (2884m), le Lurien (2826m) et le lac d’Artouste (1997m).

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Panorama en direction de la vallée de Soussouéou.

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Zoom sur le lac d’Artouste (1997m).

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Terminus pour le petit train d’Artouste.

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Vue partielle du lac de Batcrabère (2180m) avec une vue très étendue vers le Sud-Est.

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Le pic du Midi de Bigorre (2872m).

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Une petite photo souvenir devant le Balaïtous avec quelques kilos en trop !

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Le pic d’Arriel (2824m).

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Le Balaïtous (3144m).

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Le tracé de la partie finale de l’ascension du Balaïtous (3144m).

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Arrens-Marsous (890m) avec au loin la ville de Pau.

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Panorama sur le massif d’Arriel avec derrière la chaîne pyrénéenne espagnole.

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Je n’étais pas tout seul au sommet, les personnes sont redescendues par la voie des Géodésiens, ils m’ont proposé gentiment de rentrer avec eux, mais j’étais tellement bien en haut que j’ai prolongé un peu plus pour continuer à contempler ce paysage fabuleux qui s’offrait à moi.

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Ils quittent le sommet pour redescendre par la voie des Géodésiens.

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Voie des Géodésiens, pour randonneurs expérimentés avec du Gaz à droite comme à gauche.

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Il est 14h15, il ne reste plus personne au sommet !

Après être resté 1h15 au sommet, la voie des Géodésiens étant trop technique pour moi, pas encore l’expérience d’un vrai montagnard, je décide de repartir sagement par le même itinéraire que le matin.

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La descente jusqu’à la cheminée ne me pose aucun problème, les cairns sont là pour me guider.

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Vue vertigineuse sur les lacs d’Arrémoulit.

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Le paysage pendant la descente est splendide et surtout vertigineux !

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Le chemin est à droite, attention à prendre la bonne cheminée, il y a une 2em un peu plus loin, presque identique à la cheminée Ledormeur, un randonneur sur un forum m’a raconté qu’il s’était trompé, et qu’il a eu toutes les peines du monde à rejoindre la vraie cheminée.

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L’itinéraire est relativement bien cairné jusqu’à la cheminée Ledormeur.

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Vue plongeante sur les lacs d’Arriel.

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Un cairn est là, pour vous indiquer la direction à prendre pour accéder à la cheminée.

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Une dernière vue sur ce magnifique massif du Balaïtous et son sommet culminant à 3144m.

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Vue depuis le haut, la cheminée Ledormeur est beaucoup plus impressionnante qu’à la montée.

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Je commence la descente de la cheminée Ledormeur.

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Je descends doucement dans cette paroi herbeuse et remplie de petits gravillons.

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30 minutes après avoir quitté le sommet, je suis à la moitié de la cheminée Ledormeur, il me reste plus que 3 h de descente jusqu’au caillou de Soques !

Oui, mais voilà, ça ne va pas se passer comme ça ! ! !

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Au milieu de la cheminée, je panique en voyant le vide devant moi, je remonte de 20 à 30m croyant m’être trompé de cheminée, après réflexion, je redescends à nouveau par la même voie. À nouveau au même endroit, je panique de nouveau en ne voyant pas la fin du couloir de la cheminée, certainement que la fin de la cheminée était devant moi à quelques mètres plus bas à gauche, je n’ai pas voulu descendre ces quelques mètres de peur de glisser avec tous ces petits gravillons sous mes pieds. C’est à ce moment-là que je vois un rappel sur ma droite devant moi, déporté de 2m par rapport à la cheminée, je n’ai pas réfléchi, étant fatigué et n’ayant pas encore l’expérience d’un montagnard, je me suis dit naïvement, ils ont mis ce rappel pour assurer les derniers mètres avec une corde. Sans trop réfléchir, à cause de la fatigue certainement et aussi de la peur, je décide de sortir ma corde que je n’avais jamais utilisée à ce jour, je passe la corde dans le rappel tout simplement pour pouvoir la récupérer plus bas, je commence à descendre doucement en direction de la cheminée en tenant la corde à la main, mais la sangle fixée au rocher n’était pas dans l’alignement du couloir (2m) et en appuyant un peu trop fort sur la corde, je me suis retrouvé déporté complètement hors de la cheminée, je me suis vite rendu compte que le vide était derrière moi, ne pouvant plus tenir la corde, j’ai glissé 8 à 10m sans lâcher la corde de mes mains jusqu’à un petit rebord pas plus large qu’un  mètre.
Sans ce petit rebord, c’était la chute verticale de plus de 150m, heureusement que je n’ai pas lâché la corde malgré les brûlures, certainement l’instinct de survie, car dans ces moments-là, on ne contrôle plus rien.

Je me demande encore aujourd’hui par quel miracle je suis encore de ce monde.

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Je me suis vite rendu compte que j’avais eu beaucoup de chance, car le vide était partout devant moi. Je me suis bloqué contre la roche pour ne pas glisser. J’ai appelé aux secours (Je n’avais pas de réseau sur le GSM et le 112 ne passait pas, aucune barrette !), il n’y avait plus grand monde, heureusement 2 personnes qui descendaient une voie d’escalade m’ont entendu, ils ont vite compris que la situation était très délicate et dangereuse. Ils m’ont dit en espagnol, de ne surtout pas bouger, et qu’ils allaient prévenir les secours au refuge d’Arrémoulit (à 1h de marche).

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Mes mains brûlées au 2em degré (Âmes sensibles s’abstenir !), me faisaient énormément souffrir, il ne me restait plus que 25cl d’eau que j’utilisai toutes les 10 min en me versant quelques gouttes sur mes mains et ainsi me soulager. J’avais quelques égratignures aux jambes, rien de bien méchant, j’ai attendu les secours bloqué contre la roche sans bouger, mais le temps était long, je décide alors de voir s’il y avait une issue pour me dégager, j’ai vite constaté que le vide était tout autour de moi, étant conscient d’avoir eu beaucoup de chance d’être encore en vie, je n’allais pas encore tenter le diable !

Après 1 heure d’attente et de douleurs, j’appelle à nouveau aux secours, mais personne aux alentours, il ne me restait plus qu’à attendre sagement . . .

C’est par ce dôme au-dessus de ma tête (ci-dessous) que je suis descendu sans filet, quand j’y pense ! . . .

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1h45 plus tard vers 16h30, j’entends le bruit de l’hélicoptère.

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Ils m’ont cherché pendant 15mn sans réussir à me repérer alors que l’hélicoptère était juste devant moi. J’ai retenu ma respiration, lorsque j’ai vu repartir l’hélico . . . mais après quelques instants, il est revenu et m’a enfin repéré. Quel soulagement, ils ont mis 15mn à me localiser malgré mes grands gestes avec ma polaire rouge.

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Un sapeur-pompier suspendu par le câble du treuil m’a rejoint, pour me préparer à l’hélitreuillage, ce n’était pas facile avec ce gros rocher au-dessus de nous, obligé de se balancer pour rejoindre la petite plate-forme. Suspendus vers 3.000m d’altitude entre le Palas et le Balaïtous, nous remontons hélitreuillés dans l’hélicoptère des sapeurs-pompiers de Pau.

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L’hélicoptère se repose à proximité du lac d’Arriel pour récupérer un sapeur-pompier.

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Les secours m’ont dit que j’avais eu énormément de chance et que je pouvais aller à Lourdes,

j’en étais bien conscient.

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Les 2 personnes ci-dessous (photo prise juste avant l’accident), sont certainement les randonneurs qui ont appelé les secours au refuge d’Arrémoulit, je les remercie, si vous lisez ce topo laissez-moi un message, merci encore.

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Voilà, direction les urgences de l’hôpital de Pau, moi qui rêvais de survoler les Pyrénées et bien c’est fait,

mais je ne pensais pas le faire de cette manière-là !

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Je tiens à remercier les 2 randonneurs qui ont appelé les secours, merci encore. Et surtout à ces sauveteurs, sapeurs-pompiers de Pau, qui tous les jours sauvent des vies humaines, merci beaucoup aux secouristes et à leurs équipages.
Avec du recul, j’ai fait une grosse bêtise, en utilisant la corde et sans baudrier (une folie quand j’y pense), mais qui a mis ce rappel éloigné de 2m de la paroi ? Cela m’a conduit à faire une erreur, je pense que ce spit est prévu pour descendre en rappel pour les personnes qui font de l’escalade et non pour s’assurer sur une cheminée.
Moralité, ne partez jamais seul en montagne pour des randonnées de ce genre, et si vous êtes fatigués, rebrousser chemin, la montagne ne partira pas.

Concernant cette fameuse cheminée, je la trouve très dangereuse, surtout au retour (moi qui ai fait 2 fois le pic du Midi d’Ossau, je trouve les 3 cheminées de l’Ossau beaucoup plus faciles et moins dangereuses).

Alors est-ce la fatigue qui me fait dire cela, je ne sais pas ? Peut-être. Je me contenterai à l’avenir de gravir des sommets sans difficulté, et si par hasard je devais un jour refaire un sommet comme le Palas, je le ferais accompagné d’une personne ayant l’expérience de la montagne. Pour les personnes qui veulent faire le Palas par la cheminée Ledormeur, soyez très prudent, surtout à la descente et faites attention aux chutes de pierres. Le récit ci-dessus a été rédigé 2 jours après l’accident, 2 mois après, mes mains vont beaucoup mieux, j’ai gardé les bandages aux mains pendant 6 semaines, aujourd’hui ça va mieux. Je m’en veux encore d’avoir fait une connerie comme ça. Avec du recul, la fatigue a été certainement la cause de mon accident et aussi le fait d’être seul. Il est clair qu’aujourd’hui, je pourrai faire cette randonnée les yeux fermés, le tracé est mémorisé à vie dans ma petite tête. Alors, que vous dire pour cette randonnée, et bien que c’est une randonnée qu’il faut faire, mais ne partez pas seul, le panorama au sommet est extraordinaire. Pour la cheminée, soyez prudent et portez un casque. S’il vous arrive d’être dans une situation similaire, ne paniquez pas, restez calme et réfléchissez avant d’entreprendre une action.

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Soyez prudents.

C’est en grande partie, à cause de cet accident que j’ai eu l’idée de faire ce site pour informer les gens des dangers potentiels de la montagne. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus aguerri, j’ai emmagasiné de l’expérience à travers mes randonnées, mais je respecte la montagne qui finit toujours par avoir raison. Aujourd’hui je sais renoncer lorsque je suis près du but, même si je suis à deux pas, chose que je n’ai pas faite au Palas, par manque d’expérience. Savoir renoncer en montagne c’est le plus difficile, ce n’est ni honteux ni dévalorisant, c’est simplement faire preuve de bon sens.

54 réponses
« Anciens commentairesCommentaires récents »
  1. prat
    prat dit :

    Bonjour Mariano,

    merci pour ce récit. Heureux de vous lire.

    Ayant sillonné les montagnes de mon plus jeune âge à 20 ans environ, j’ai un souvenir du Palas.

    Début 80, nous étions avec mon père (avec qui j’ai toujours crapahuté … un montagnard) et un ami de mon père. J’avais 11 ans.

    Nous avons dormi au refuge. Départ pour le Palas au matin. Le temps était plutôt beau, mais devait se couvrir dans l’après midi. Mais cela nous laissait le temps.

    Je me souviens de l’arrivé au col et l’ascension à commencé. Mon père m’avait encordé à différents endroits. La montée très bien. Petit moment au sommet. pas trop longtemps car ça commencé à monter niveau nuages. je me souviens de passer l’arrête (gaz à tous les étages 🙂 m’accroupir, à cheval par endroit … j’aimais ça, les passages aériens, mais c’était toujours impressionnant.

    Puis ça s’est bouché d’un coup. Le brouillard est tombé. Nous allions voir mais impossible de trouver le passage (j’imagine que c’était par Ledormeur). Je me souviens nous tombions chaque fois sur des parois. Nous remontions puis à nouveau. La pluie s’est installée. Les pierres commençaient à dégringoler. Il fallait bien voir ou nous posions nos pieds car c’était devenu glissant par endroit. Je me souviens les bras vers le haut attrapant des prises, l’eau ruisselait dans mes manches et le bruit, le son des pierres qui roulent et rebondissent. Mon père calme comme toujours. Après plusieurs heures, il à trouver le passage, un miracle dans ces conditions.

    Mon père nous à avouer une fois au refuge, que pour la première fois, il a pensé que nous allions y passer la nuit.

    Nous sommes arrivé au refuge, la nuit venait de tomber. Le gardien était content de nous voir arriver … il allait donner l’alerte.

    Heureusement que l’orage n’était pas prévu au programme. Je me souviens d’une ascension du Ramoun adolescent, nous avons chopé l’orage sur la crête … demi tour calmement … dans cet air plein d’électricité. Nous avancions tous dans un silence de mort. Beaucoup de chance là aussi.

    Merci Mariano pour vos photos et récits.

    Répondre
  2. CORNEE Jean claude
    CORNEE Jean claude dit :

    Bonjour cher Mariano,
    J’ai fait trois fois le Palas, une fois en AR par les géodésiens, deux fois en traversée avec descente par cette fameuse cheminée Ledormeur. Effectivement, elle n’est pas très sympathique, surtout dans ce sens, où la confusion est possible avec une autre cheminée, quelques mètres plus bas, bien plus séduisante…mais fortement déconseillée. Autrefois, les cairns abondaient sur l’arête descendant du sommet vers le piton Von Martin, sur lequel ces deux cheminées débouchent, ajoutant encore à la confusion. Un nettoyage avait bien été fait, notamment par un guide du C.A.F. mais seule une très bonne lecture du terrain permet de déjouer le piège. Je pense avoir compris qu’une trace de peinture rouge permet désormais aux escaladeurs de se repérer avec plus de certitude. C’est heureux, car ce pic remarquable (point culminant de toute l’Aquitaine) mérite notre admiration. Le panorama depuis sa cime est somptueux. Bravo et merci pour tous ces merveilleux topos qui permettent, même à un âge avancé, d’aller encore respirer l’air des sommets. Cordialement

    Répondre
  3. David
    David dit :

    Bonjour,
    Je préparais une rando cet été et à la lecture de ce topo cet incident m’a rappelé une de mes sorties l’année dernière ou fatigué également j’avais pris moi aussi une mauvaise décision au port d’Oo depuis Gias en voulant rejoindre le col des Gourgs Blancs. Face au vide arrivé au port d’Oo pour redescendre côté Portillon j’ai paniqué, fatigué d’avoir été trop vite depuis pont de Prat le matin et désormais sans presque plus d’eau, j’ai commis une erreur d’orientation en redescendant sur le refuge d’Estos (je comptais rattraper le village de Plan en Espagne et rentrer en France par le tunnel Aragnouet/Bielsa, j’habite la vallée d’Aure ……).
    J’ai donc continué mon chemin jusqu’à Benasque arrivée vers 20h, et en faisant du stop j’ai compris mon erreur, les Espagnols m’ont conseillés de passer par Venasque à pied pour rejoindre la France.
    J’ai compris mon erreur loin d’être vers la vallée de Gistau j’étais perdu beaucoup plus loin sans possibilité d’appeler quelqu’un de ma famille (pas d’option Espagne sur le mobile).
    Heureusement une gérante d’un hôtel à la sortie de Benasque m’a prêté son téléphone pour appeler quelqu’un pour venir me chercher. Un grand merci encore à elle.
    Parti d’Arreau à 21h, mon sauveur est arrivé à 00h30 pour arriver à 2h30 du matin à Arreau.
    Moralité maintenant je prend de l’argent, des capsules micropure et si je me sens fatigué je renonce et fais demi tour.

    Répondre
  4. Fred
    Fred dit :

    Bonjour,
    Quelles images superbes ! sans parler de votre petite promenade en hélico … vous avez beaucoup de courage !
    Je vais faire ce sommet fin Août , et je serai prudent !
    Dans cette cheminée j’aurai une pensée pour vous et vos précieux conseils .
    Très cordialement,
    Fred.

    Répondre
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