Les nouvelles bergères des Pyrénées par Laurence Fleury

Chambéry, le 19 décembre 2017, à l’occasion des 15 ans de l’Association MONTANEA, Prix montagne décerné à Laurence Fleury, catégorie Presse Écrite, décerné par le Club de la presse des Pays de Savoie pour « Les nouvelles bergères des Pyrénées » paru dans le National Geographic en janvier 2017. Reportage élu par les confrères alpins « meilleure contribution journalistique sur la montagne de l’année ».

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Aujourd’hui, près de la moitié des cabanes d’estives du Béarn sont occupées par des femmes. Elles ont dû batailler pour s’imposer dans un milieu d’hommes. Mais quelle nouvelle vie !

En vallée d’Aspe, Élise, aidée d’une amie, fait pâturer son troupeau de 200 brebis jusqu’à la tombée de la nuit. Le premier village est à trois heures de marche.

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Système D: Claire, bergère en estive à Anéou, en vallée d’Ossau, revient de la traite matinale. Elle transporte ses bidons de lait de 20l sur l’ancienne poussette de sa fille, Hermine.

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L’apprentissage: Agnès est stagiaire et passe son premier été comme bergère à Ibech, en vallée d’Ossau. Son estive se trouve à une demi-heure en voiture – et par des chemins- de Bielle, un village de 430 habitants..

Texte et photographies de Laurence Fleury:

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Le départ est une fête: C’est le jour de la montée vers les estives. Anne mène son troupeau dans Bilhères, en vallée d’Ossau. La transhumance est une fête; de nombreux voisins et amis la suivent. Elle se déroule à pied, de l’exploitation à la montagne, soit près de 30 km.

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Laurence Fleury dédie ce Prix à toutes les bergères citées dans cette article et qui font ce métier par passion.

Bravo Laurence pour cette belle récompense amplement méritée

(Mariano Topopyrenees.com)