Randonnée Faja de la Pardina et Canyon de Añisclo
MontagnardLa Faja de la Pardina et le Canyon de Añisclo en boucle depuis le village de Nerín
- Déniv: +1800m – (2h00+3h15+4h45)= 10h00 – 34 km Niv: Montagnard
- Date: le 03.08.2016 – Espagne (Aragon) – Départ: Village de Nerín
Cette vire de 3km de long au-dessus del Barranco de la Pardina et du Canyon de Niscle (Cañón de Añisclo) est splendide. Concernant le Canyon de Niscle il est après Ordesa le deuxième plus grand canyon du Parc, une des merveilles de la nature qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie.
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Mariano au-dessus du Canyon de Niscle.
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Mariano à la sortie de la cheminée qui marque la fin de la vire.
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Point culminant de la randonnée (col sans nom) altitude 2280m.
Légèrement au-dessus du refuge de Goriz (35 mn) face à tous les 3000m d’Ordesa.
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Difficultés: Long parcours d’une vire aérienne large de 2 mètres avec quelques passages où la vigilance est de rigueur pour ne pas se retrouver 200 m plus bas. La suite se fait par moment hors sentier avec des passages parfois envahis par la végétation et peu évidents à trouver au dessus de la vire (un Gps est fortement recommandé pour ne pas trop faire de distance en plus, la randonnée est déjà assez longue comme ça (34 km) pour ne pas en rajouter ! Le dénivelé est aussi assez conséquent (+1800 m) en cumulé mais je pense qu’il se rapproche plus des 2000 que des 1800 m avec les petites montées et descendes dans le canyon d’Anisclo.
A ne faire que si vous êtes en super condition physique !
Si vous n’êtes pas en super forme et que vous voulez faire absolument cette vire: Bivouac ou à la fin de la vire de la Faja de la Pardina, à la sortie de la cheminée qui est plus un couloir qu’une véritable cheminée, revenez sur vos pas par le haut de la Faja de la Pardina, ce qui réduit considérablement la course: +1000 m de dénivelé pour 20 km de distance (3h30+3h00)= 6h30 sans les pauses (Niveau Randonneur)
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Comme c’est une course longue (12h pauses comprises) ci-dessous les points d’eau:
- 1er point d’eau après 7h15 de marche: FuenBlanca (1660m)
- 2em point d’eau après 9h45 de marche: Fuente de la Cumaz
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La carte 3D
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Départ depuis le village de Nerín.
Randonnée faite avec André (Accompagnateur en montagne)
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Depuis Nerín suivre le sentier du Grm10-Gr15 qui coupe les lacets de la piste carrossable montant à la Sierra de Las Cutas.
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Ermitage de San Maria 1360m (10 mn depuis Nerín). Terminus pour les voitures qui sont montées jusqu’ici.
Depuis la piste suivre el Cuello Arenas et el Mondoto (Nord-Est).
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Bifurcation Mondoto/Cuello Arenas (1430m), 20 minutes depuis le départ.
Laisser le sentier de droite montant au Mondoto et prendre à gauche (cuello Arenas) col des Sables.
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Derrière nous, le soleil commence à se lever et illumine la Peña Montañesa (2295m).
MA GNI FI QUE ! ! !
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Le sentier ensuite file vers le Nord-Ouest en suivant la courbe de niveau.
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Otal (2709m) et Tendeñera (2853m).
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Après avoir récupéré la piste, la quitter 180m plus loin (Cairn sur le bord de la route à gauche).
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Le bus revient de la sierra de Las Cutas après avoir déposé les randonneurs et marcheurs.
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Après avoir retrouver la piste, nous la traversons pour monter tout droit au col des Arenas (Nord).
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Derrière nous au loin: La Peña Cancia (1928m).
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Cuello Arenas (1900m) 1h30 depuis Nerin (+650m / -20m – 5,3km).
Descendre en suivant la piste jusqu’au Refuge du col de Arenas (même altitude).
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Refugio de Cuello Arenas (1900m).
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Après la cabane, laisser le sentier de droite qui descend au Canyon d’Anisclo par le barranco de la Pardina (Ripareta) pour suivre celui de gauche qui file vers le Nord.
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Le Canyon de la Pardina.
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Le tracé de la Faja est juste au début, après il est possible qu’il soit un étage au-dessus !
Mais cela n’a pas trop d’importance.
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Mariano au début du Canyon de la Pardina (rive droite).
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Longer le bord du canyon jusqu’à son extrémité.
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Le Canyon de la Pardina qui se jette sur celui d’Anisclo.
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Zoom sur la première partie de la Faja de la Pardina où la végétation a pris un peu le dessus.
Attention aux orties !
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Au niveau du panneau descendre un petit couloir sans difficulté (2h depuis Nerin +700m/-30m 7km)
Pour ceux qui font l’aller/retour, revenir par le balcon supérieur (Malpasé) après avoir parcouru la Faja.
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Attention aux orties pour ceux qui sont en short dans la première partie, ça pique ! ! !
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Fin de la végétation après 10 minutes de marche.
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Pas de mots pour décrire à quel point c’est beau !
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Au loin le massif de la Cotiella (2912m) avec au premier plan le Castillo Mayor (2014m).
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Vraiment pas de difficulté
depuis le début de cette randonnée, il faut juste rester vigilants et ne pas trop se rapprocher du vide.
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Mariano
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Derrière nous le chemin déjà parcouru depuis le départ de la Faja.
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Le Canyon d’Anisclo.
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Une belle brèche au-dessus de nous.
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Au loin le sommet de la Punta la Estiva (2004m) qui est au-dessus du sommet du Mondoto.
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Quelques avancées le long de la Faja, attention de ne pas trop s’approcher du bord, il y a danger !
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André sur la faja de la Pardina.
Merci à lui de m’avoir appelé pour faire cette belle course que j’avais depuis longtemps sur mes tablettes.
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Elle est beaucoup moins spectaculaire que sa sœur la Faja de las Flores qui elle culmine 500m plus haut !
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Vue superbe sur le canyon de Anisclo.
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André sur les derniers cent mètres de la vire.
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Il y a un peu de gaz tout de même !
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Mariano
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Les Sestrales Alto (2106m).
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André sur le sentier de la vire.
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La Faja de la Pardina n’est pas toute droite, vous pouvez vous en rendre compte sur cette photo.
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André et Mariano sur l’éperon aérien (1720m) qui marque la fin de la vire (+705m/-250m – 10km – 3h10 depuis Nerin) .
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Nous avons perdu 200m de dénivelé depuis l’entrée de la vire sur les 3km de distance.
Il n’y a pas de mots, c’est splendide !
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El Cañón de Añisclo avec les Sestrales (2106m) à gauche.
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Après une petite pause de 5 minutes, nous reprenons notre itinéraire car la course est longue !
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Depuis l’éperon aérien,
suivre la sente qui monte dans ce couloir raide équipé de chaînes (Nord-Ouest).
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Des marches et des chaînes sont là pour vous aider à vous hisser en haut de ce couloir.
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N’oubliez pas de vous retourner pour admirer un paysage de rêve !
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Seulement 5 minutes pour sortir de la cheminée sans difficulté.
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Suivre ensuite les cairns en direction de l’Ouest puis très vite vers le Nord-Est.
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Un Percnoptère.
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Suivre le sentier qui se perd un peu en direction du Nord en visant le Mont Perdu.
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Le Mont Perdu (3355m).
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La Suca ou Pico Inférieur de Añisclo (2802m).
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Suivre le sentier de la Mallata Candon sur 300m.
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La vue sur les 3000 du coin (à gauche du col de Anicclo).
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A droite du col Anisclo.
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Derrière nous zoom sur les Sestrales.
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Belle petite cabane.
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Suivre l’itinéraire toujours vers le Nord jusqu’à la cabane de Capradiza (1800m).
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Le col qu’il faut atteindre. Ne vous y fiez pas, cela monte et même bien !
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Zoom sur la montée au col de Anisclo (2450m).
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L’arrivée à la cabane de Capradiza (1800m) 4h depuis notre départ.
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Après la cabane il faut continuer sur 300m toujours dans la même direction.
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El barranco de Crapariza qu’il faut traverser.
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Très joli pont de Capradiza (1780m).
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150m après le pont de Capradiza (1770m), un sentier descend directement dans le Canyon de Niscle. Nous n’avons pas vu la bifurcation avec cette végétation un peu dense mais le sentier existe apparemment, mais à confirmer car en bas du Canyon au niveau du Pont nous ne l’avons pas retrouvé !
Voir le commentaire de Jean-Luc. B en fin de page.
Les 3 photos qu’il m’a gentiment envoyées: N°1, N°2 et N°3
Le sentier descend bien dans le canyon, il y a quelques cairns mais la végétation est haute ,la descente raide et domine le vide dans certains passages. Le sentier arrive rive droite et suis le torrent sur une centaine de mètres suis un passage câblé avec 6 clavijas pour les pieds pour arriver une cinquantaine de mètres avant le pont 1530m. Merci Jean-Luc pour ces infos qui font gagner 500m de dénivelé et entre 7 et 8km de distance, ce qui devrait ramener le temps de la course à 8h au lieu de 10h mais je vous recommande la grande boucle qui est magnifique.
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A partir de cette bifurcation le chemin est encore bien long !
Il faut grimper hors sentier vers le Nord au pied de la Punta Custodia (col sans nom 2280m).
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A 10m de nous, un sanglier avec son petit a démarré sur les chapeaux de roues,
heureusement qu’il a choisi la direction opposée à nous !
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Il faut viser le col sans nom (2280m).
N’essayez pas de monter trop à droite pour gagner du temps et de la distance, il y a derrière des barres rocheuses et il faudra dans tous les cas revenir vers le col sans nom.
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Derrière nous.
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Le canyon de Nisle avec les Sestrales (2106m) à gauche et le sommet du Mondoto (1962m) à droite.
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Les derniers mètres avant le col sans nom avec environ +1350m de dénivelé dans nos pattes et 15km.
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Col sans nom (2280m) 5h15 depuis le village de Nerin.
Nous profitons pour casser la croûte avec un balcon de premier choix devant nous !
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Mont Perdu (3355m) et la Torre de Goriz.
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Le pic de Anisclo (2802m).
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Il n’y a pas que nous !
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Après 20 minutes de pause pour nous restaurer,
nous rejoignons très rapidement la variante du GR11 venant de Goriz.
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Le sentier est bien marqué.
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Quelques passages qui paraissent très abrupts mais sans difficulté une fois dessus.
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La preuve !
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Des Edelweis.
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Petit passage où il faut s’aider un peu des mains (rien de bien méchant).
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Le sentier continue à descendre vers le canyon d’Anisclo sur une pente modérée.
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Des Iris côté Mont Perdu.
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Des Iris côté Canyon d’Anisclo.
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Une belle cascade qui se jette dans le barranco Arrablo.
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Petite pause au barranco Arrablo pour nous rafraîchir un peu la nuque.
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Le sentier traverse le ruisseau.
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Puis plonge directement vers le bas du Canyon d’Anisclo.
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Sentier bien marqué et bien balisé depuis le col sans nom (2280m).
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Une belle cascade.
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Petite cabane devant le vallon qui remonte au col d’Anisclo.
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Une belle cascade.
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Nous arrivons au pont del Río Bellós.
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Secteur Fuenblanca (1660m)
6h50 depuis notre départ de ce matin et 1h10 depuis le col sans nom.
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Río Bellós.
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1er point d’eau potable, n’oubliez pas de refaire le plein !
Il reste encore environ 6h de marche, c’est encore long.
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Petite baignade pour André avec une eau à 11/12°, pas plus haut que les cuisses et moi les genoux !
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après 30 minutes de pause avec cette petite baignade bien fraîche,
nous reprenons notre itinéraire vers le pont de San Urbez en descendant le Canyon de Anisclo.
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Nous croisons le papa et ses deux filles que nous avons rencontrés hier soir à l’auberge d’Albergue.
Ils ont encore un long chemin jusqu’au refuge de Pineta.
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Le sentier descend jusqu’au pont de Saint Urbez.
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Le sentier descend par moment au fond du canyon mais reste le plus souvent dans la forêt,
100m au-dessus de la rivière de Bellós.
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Quelques chaînes sur l’itinéraire pour aider les marcheurs surtout par temps de pluie.
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Sinon aucune difficulté à descendre ce canyon.
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Ce parcours en lui même n’est pas difficile mais c’est surtout la longueur de la course qui font que cette course est classée en tant que Montagnard et non comme Randonneur.
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Pont (1530m).
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Nous reprenons de la hauteur dans le bois, qui avec cette chaleur, n’est pas pour nous déplaire.
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La bifurcation avec l’itinéraire venant du bas de la Faja de la Pardina (barranco la Pardina).
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Retour au niveau de la rivière.
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Puis à nouveau de la hauteur avec une belle vue sur les Sestrales.
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Le sentier n’est pas si éprouvant que cela, il y a pire !
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Beaucoup de vasques naturelles mais parfois inaccessibles !
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Le deuxième point d’eau qu’il ne faut pas manquer (à 1h20 depuis le 1er point d’eau). Il reste environ 2h de marche jusqu’à Nerin, alors n’oubliez pas de refaire le plein car après, vous serez à découvert sous le soleil ! ! !
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Secteur la Cumaz avec un panneau indiquant prise d’eau potable,
si vous n’avez pas vu la fontaine en passant, revenez en arrière sur 120m.
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Petite pause pour se rafraîchir les pieds.
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Encore une baignoire naturelle.
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Le sentier repart ensuite dans les bois, bien au-dessus de la rivière.
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Bifurcation altitude 1000m, laisser le sentier allant tout droit jusqu’au pont de Saint Urbez.
10h25 depuis le départ de ce matin (pauses comprises)
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Prendre le sentier qui monte au col de Nerin (Nord-Ouest).
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Sentier bien marqué et bien balisé qui monte en lacets.
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Les Sestrales Alto et Bajo (2106m).
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Sestrales Bajo (2075m).
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Col de Nerin (25 minutes depuis le bas de la bifurcation) 10h50 depuis ce matin.
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André au col de Nerin (frais comme un gardon !)
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La vue depuis le col sur les Sestrales est superbe !
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Et sur le Mondoto également !
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Nous laissons derrière nous le col de Nerin pour filer vers le petit village de Sercué.
La crête Sud-Est effilée du Mondoto.
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Avant d’atteindre le petite village de Sercué, une petite visite à l’Ermitage de San Miguel.
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Avec 11h de marche nous ne sommes plus à 10 minutes près !
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Très joli ermitage ouvert avec à l’intérieur des bougies, fleurs et petits tableaux.
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Village de Sercué.
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Les sentiers par Fanlo:
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Depuis le village de Sercué, suivre la piste ou le sentier du Grm11-Gr15 qui mène à Nerin.
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Quitter la piste sur votre droite après 600m pour récupérer le sentier filant vers Nerin.
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Derrière nous.
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Plus que 20 minutes de marche pour atteindre Nerin.
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L’arrivée à Nerin, 11h50 depuis ce matin (pauses comprises)
nous avons mis 9h30 sans les pauses (compter entre 9h et 10h00 sans les pauses).
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Superbe course, merci André de m’y avoir convié.
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Il est évident qu’avec une course comme celle-ci, il est préférable d’arriver la veille de la randonnée et de repartir le lendemain, sécurité en montagne mais également sur la route !
La balade est magnifique (juillet 2022), je l’avais planifié depuis des mois, 5 litres d’eau sur le dos en période de canicule se sont avérés par moment presque insuffisants
J1 Nerin => mondoto => Puente Capradiza : Conseil faites la montée au Mondoto ou au Cuello Arenas à la fraiche…..
la liaison Mondoto =>Cuellos Arenas se fait dans un champs d’iris (70 % étaient déjà fanés) mais le cadre reste hallucinant avec les sommets en arrière plan, la présence de verdure limite la réverbération , quelques nuages providentiels rendent la marche agréable
L’approche de la Faja Pardina se fait via un champ avec des orties , le chemin se distingue très peu
Sur la Faja Pardina , une petite cascade suinte de la roche et forme un micro oasis…. prévoyez une pompe filtrante pour reremplir vos réserves, dans le secteur ça ne sera pas du luxe
La sortie de la Faja par les chaines et les barreaux se fait sans difficultés
le Barranco Capradiza vous permettra de refaire le plein, un filtre ou des pastilles seront utiles : des vaches paissent juste à coté et quelques bouses égayent le bord du cours d’eau, si vous vous approchez des « petites vasques » en amont du pont vous verrez peut être des Calotritons des pyrénées
J2 la montée en direction du col sans nom n’est pas difficile, mais sans chemin… le début se fa fait dans un champs de hautes herbés et asphodèles fanées de près de 1 m de haut => trouvez un sentier de vache et suivez le … le passage à une végétation plus rase rend la tache plus aisée
Quitte à monter là haut , poussez jusqu’au col d’Arrabio, histoire de profiter de la vue sur Ordesa,
Pour info : Un chemin + difficile (à quel point ?) peut alors vous amener au col d’Anisclo (Faja des ollas). il est mentionné des chaines et peut être même des clavijas sur le panneau situé au cuello Arabbio,
Refaites le plein d’eau à chaque fois que vous pouvez. dans la redescente.
Anecdote: Entre Fuenblanco et le col Arrabio, j’ai croisé un monteur qui allait au Goriz avec pour seule gourde une bouteille Volvic d’un litre déjà vide, en journée de canicule; on frôle l’inconscience. Avoir un gros stock d’eau m’a permis de lui refaire le plein. je l’ai incité à faire demi-tour…. mais malheuresement sans succès.
Avoir une réserve d’eau suffisante peut vous sauver la vie mais aussi celles d’autres personnes. En montagne il vaut toujours mieux avoir trop d’eau et de nourriture, que pas assez.
La redescente est longue , surtout dans la partie foret ou le chemin joue les montagnes russes, la fatigue se fait ressentir, mais l’ombre des arbres et les gorges font que la chaleur reste « vivable », cependant la fatigue s’accumule pour vous assailir douloureusement dans la dernière partie de la boucle
La remontée vers Sercoué. même si elle semble anecdotique a été éprouvante: la chaleur / la fatigue n’y sont pas étrangères, mais elle se fait relativement à l’ombre. des arrets fréquents peuvent aider
La liaison Sercoué => Nerin avec pourtant très peu de dénivelé a été le tronçon le plus ardu. (faites la à la fraiche si possible) il fait 37 ° dehors, sans aucune ombre et le calcaire absorbe et vous renvoie une bonne partie de la chaleur solaire. Vous avez la désagrable impression de devenir un bloc de sel et de marcher dans un four.
Vous avez beau avoir encore 3 litres d’eau et vous dire que vous êtes un randonneur expérimenté avec un stock d’eau conséquent , un sombrero géant autour de la tête , votre bouche reste désespérément sèche alors que votre estomac ressemble de plus en plus à une outre remplie d’eau.. Votre température corporelle grimpe dangereusement et vous n’êtes plus bon à rien (15-20 minutes avant Nerin c’est un comble.)
Ma solution , trouver un plus grand buis projetant une ombre suffisante où vous pourrez vous allonger sur de l’herbe quelques temps et récupérer un peu, quitte à sacrifier un peu d’eau pour se mouiller les vetements et accélérer le processus.
Peut être que tremper l’intégralité de ses vetements avant ce tronçon « traversée du désert » auraient pu aider ?
Moralité: de base l’Aragon en été c’est beau et sec , mais avec la canicule : cela devient beaucoup plus ardu. certains itinéraires sont à proscrire dans ces conditions climatiques