Vallée de Soussouéou par le petit train d’Artouste

La vallée de Soussouéou par le petit train d’Artouste,

les lacs de Batboucou (2100 m) et le lac de l’Ours jusqu’au pont de Goua, en partant de la station de Fabrèges.

  • Déniv: +530m/-1500m  – 6h30 – 17 km Niv: Randonneur
  • Sans aller aux lacs de Batboucou: +350m/-1300m  – 5h30 – 15 km Niv: Randonneur
  • Date : le 19.06.2025 — vallée d’Ossau — Départ : parking du lac de Fabrèges (1250m)
  • Vous devez prévoir deux voitures au minimum. Laissez-en une au pont de Goua et l’autre au départ de Fabrèges.

Ce petit train, le plus haut d’Europe, a été créé en 1924 pour accéder au chantier du barrage d’Artouste. Aujourd’hui, nous allons profiter d’un aller simple pour nous monter sans effort jusqu’au terminus.

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Accès voiture Pont de Goua

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Difficultés:

  • La randonnée s’avère facile en cas de météo clémente, à condition de ne pas sous-estimer sa longueur.
  • Bien que la descente de ce long vallon ne présente aucune difficulté, il est facile de s’égarer en s’écartant du chemin principal. La trace GPX vous aidera à rester sur le bon itinéraire sans vous éloigner trop du vrai sentier.
La suite du Topo . . . . . . . . . .

Sortie faite avec le groupe de Michel du Fan Rando Ossau et du groupe de Jean-Pierre des amis de Laruns.

La montée par le téléphérique (voir la montée faite en 2010)

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10 minutes en télécabine suffisent pour arriver à la gare de la Sagette vers 1934 m (+650m de dénivelé pour 2,6km sans effort).

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Arrivée à la gare de la Sagette (1934m).

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Avant de prendre le petit train pour le lac, nous prenons le temps d’admirer le beau panorama

de la vallée d’Ossau et son emblématique sommet du pic du midi d’Ossau (2884m).

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Pic du Midi d’Ossau (2884m) avec le petit pic Lavigne et ses 2018m d’altitude.

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Les petits trains n’attendent plus que les visiteurs.

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C’est parti pour les 26 randonneurs !

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L’entrée du Tunnel.

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320m de tunnel pour 2 petites minutes.

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La sortie du tunnel.

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La vallée de Soussouéou que nous devrons descendre avec la vue sur les 3 Arcizettes.

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Et dire qu’après une nuit passée au col de Lurdé,

j’ai descendu cette pente très abrupte avec mon sac à dos de 15 kg ! (le topo ici).

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Nous remontant toute la vallée de Soussouéou, jusqu’au barrage d’Artouste.

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Des paysages magnifiques de chaque côté, ornés de rhododendrons en abondance !

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Le pic de Cézy (2209m).

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Le plateau de Soussouéou.

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Les brebis sont encore dans les enclos.

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Compter entre 45 et 50 minutes pour se rendre au terminus.

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Le pic du Palas (2974m) se dévoile devant nous.

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Le Grand pic d’Ormélias (2603m), encore un sommet que j’ai gravi avec Patricia (voir ici).

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L’arrivée au terminus de la gare.

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La vallée que nous allons descendre.

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Terminus de la gare (45 minutes depuis la Sagette).

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En seulement 10 à 15 minutes, un sentier balisé et facile d’accès vous conduira au lac Artouste.

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En aperçoit en haut le barrage du lac d’Artouste avec en arrière-plan le Palas (2974m).

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Petit laquet avant d’arriver au grand lac.

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Ce sont certainement des sources qui remontent du fond.

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Le barrage du lac d’Artouste (1997m).

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Avant de descendre dans la vallée sauvage de Soussouéou,

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nous allons rendre visite à 2 petits lacs qui sont sur l’itinéraire de montée au col de la Lie (2460m).

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Le beau lac d’Artouste avec une surface de 40 ha et sa profondeur de 85 m. Le lac d’Artouste est un lac naturel, d’origine glaciaire, de la vallée d’Ossau. Il est situé à 1 997 m d’altitude et reçoit son eau du ruisseau d’Arrémoulit (provenant des lacs d’Arrémoulit), d’un ruisseau serpentant sur un versant du pic du lac d’Arrious et des lacs de Batboucou. Le gave du Soussouéou en sort. Il est bordé sur 3 de ses 4 côtés par le Parc national des Pyrénées.

 

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Le lac naturel (altitude initiale 1 922 m) a été rehaussé par un barrage poids en béton légèrement incurvé de 27 m de hauteur mis en service en 1929 pour alimenter l’usine hydroélectrique d’Artouste dans la vallée d’Ossau. Le barrage a été rehaussé une deuxième fois en 1962 (à la cote 1990,20 du NGF) pour augmenter le stockage et donc le productible, et alimente la chute de la centrale de Pont de Camps située en amont du lac de Fabrèges. Le lac d’Artouste est également connecté au lac de Migoëlou par une galerie de 800m actuellement désaffectée sous le col d’Artouste via les lacs de Carnau, et en hiver le lac d’Artouste est aussi alimenté par trois prises d’eau situées dans le val d’Azun au pied du Balaïtous (Batbieilh, Batcrabère et Larribet), dont l’eau coulerait normalement vers le Gave de Pau.

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Comptez 200m de D+ pour atteindre les 2 petits lacs.

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Nous arrivons au premier lac sans difficulté.

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Puis, au deuxième avec une altitude de 2100 m.

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La vue sur le Lurien (2826m) depuis le deuxième lac.

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Jean-Pierre au deuxième lac de Batboucou (2100m).

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Très joli et très sauvage.

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Nous ne nous attardons pas, quelques personnes du groupe ont choisi de rester près du lac Artouste

pour préserver leur force avant la longue descente dans le vallon de Soussouéou.

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De retour au lac d’Artouste avec une vue sur les pics d’Arriel (petit et grand).

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L’imposant massif du Lurien (2826m).

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Des rhododendrons.

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3 des plus hauts sommets de la vallée d’Ossau : le Palas, le Grand pic d’Arriel et le Lurien.

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Retour au terminus de la gare.

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Avant de traverser les voies !

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Demandez la permission à l’agent de sécurité, surtout si vous êtes nombreux, comme nous.

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C’est parti pour la longue descente du vallon de Soussouéou.

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+260m/-1220m pour 14km (compter entre 4h30 et 5h00).

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Nous nous éloignons de la gare en regardant arriver l’un des nombreux trains qui circuleront toute la journée.

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Le long de la vallée, on peut admirer de belles cascades et de jolies vasques.

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Michel et Jean-Pierre ont tous deux le GPS.

Je peux laisser le mien dans mon sac à dos ; je peux leur faire entièrement confiance !

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Encore un train qui arrive.

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L’arrivée à la cabane d’Artigue (1700m).

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Il y a quelques cairns, mais, même si vous vous éloignez du sentier, vous ne courez aucun danger !

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Petite pause à l’ombre pour notre repas de midi.

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Après une petite pause de 1h pour le casse-croûte, nous reprenons notre chemin.

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La traversée du gave de Soussouéou.

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N’hésitez pas à déchausser ou à traverser avec vos chaussures au lieu de marcher en équilibre sur les rochers. C’est beaucoup plus sécuritaire et, de toute façon, elles seront sèches au bout de 20 minutes. Alors, ne prenez pas de risques inutiles !

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Vers 1580m, de préférence avec une trace GPX car il n’y a pas de balisage,

suivre la trace pendant 10 minutes en direction de l’Ouest jusqu’au lac de l’Ours.

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Le lac de l’Ours (1610m).

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Ce lac, très isolé, devait certainement convenir à l’Ours, qui aimait la solitude.

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Seuls 20 d’entre nous se sont rendus au lac, y compris Simon,

un bordelais qui sait joint à nous pour la visite de ce petit lac bien caché !

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Retour sur nos pas.

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Nous continuons notre descente à travers la forêt,

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ce qui ne nous déplaît pas du tout par cette chaleur !

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Après la forêt, place au long plateau de Soussouéou.

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Au début du plateau, profitez-en pour remplir vos gourdes avant les troupeaux de vaches et de brebis.

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Vous serez certainement, contraint comme nous, à traverser plusieurs fois le gave du Soussouéou.

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Linaigrette (on trouve communément les linaigrettes dans les endroits humides comme ici).

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La petite Arcizette sur notre droite avec le pic de Cézy en fond d’écran.

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Les télésièges de la station de sports d’hiver de la Sagette vous permettent de remonter les pistes jusqu’à la station pour ceux qui souhaitent revenir au lac de Fabrège, mais il vous faudra gravir un dénivelé de +600 mètres, mais avec beaucoup moins de kilomètres !

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Vers la fin du plateau de Soussouéou,

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remonter le sentier bien visible en direction du Nord-Ouest.

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Petite pause à l’ombre pour les 26 randonneurs

avant de rentrer dans la forêt d’Herrana et de rejoindre le GR10 descendant du col de Lurdé.

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Compter depuis l’entrée de la forêt jusqu’au pont de Goua : +150m/-620m et 5km pour 1h45 de marche.

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J’ai eu le plaisir de rencontrer Simone, une passionnée de topopyrénées.

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Sentier très agréable, j’adore !

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Par contre, nous allons rejoindre la bifurcation du GR10 sur un sentier que nous n’aimons pas du tout !

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Jonction avec le sentier du GR10.

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Croisement vers 1120m d’altitude,

le plus rapide c’est de quitter le GR10 et de descendre directement au pont de Goua ou si vous avez du temps revenir par la corniche des Alhas.

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Pont de Goua (968m).

Merci à Michel et à Jean-Pierre d’avoir organisé cette belle sortie.

1 réponse
  1. Serge
    Serge dit :

    Bonsoir Mariano
    Beau mix entre téléphérique, petit train et gambettes !! Journée bien remplie tout de même !! Bravo au groupe du jour !!
    Amitiés
    Serge

    Répondre

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